Chapitre 32.

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Andréa.

On a passé le reste de la journée à se promener sur la plage, Hank était super marrant, il n'a pas arrêté de me faire rire. Comme chaque bonne chose a une fin, on est obligé de repartir à Athènes.

—Pourquoi ne pas rester ici ?

—Demain on a un long voyage qui nous attend, où tu ne tiens pas à découvrir qui est tes vrais parents ?

Là, il marque un point.

—Tu marques un point et en plus que suis épuisée.

—Tu veux que je te porte jusqu'au yacht ?

—Avec joie. Dis-je en réprimant un bâillement.

Je me laisse tomber dans ces bras, et il me soulève. Je blottis ma tête contre son épaule et j'en profite pour humer son doux parfum mélangé à cette odeur si mâle qui est la sienne.

Nous arrivons à la maison a la tombé de la nuit, j'ai somnolé durant tout le trajet, mais je peux marcher du moins jusqu'à ma chambre et là je tomberais raide sur mon lit.

Nikos qui a passé sa journée seul, nous attends impatiemment.

—Alors ? Nous demande-t 'il alors que nous franchissons à peine la porte.

Je le regarde en essayant de réprimer un fou rire, à le voir j'ai l'impression qu'il a passé la journée à se poser cette question.

—Pour l'instant, il y'a bien une petite fille là-dedans.

Incrédule pendant un moment, Nikos me regarde avant de venir me serrer dans ses bras, et de se tourner vers Hank.

—Félicitations mon vieux.

Il se retourne encore une fois vers moi, Il me sourit avant de me soulever dans les airs. Je suis étonné de le voir ainsi la nouvelle l'a rendu heureux...

—Mais et le second bébé ?

—Il n'est pas dans une position qui permette qu'on voie son sexe, lors de la seconde échographie on découvrira le sexe. Lui explique Hank.

—Je vais vraiment être Tonton, je serais un tonton gâteau, avec moi ces bébés seront les plus gâté de l'univers.

—Sans blague ? Se moque gentiment Hank.

—Oui bien sûr, j'espère que le second bébé sera aussi une fille, comme ça je...

Sa phrase reste en suspens comme s'il venait de dire une bêtise, il se reprend vite et se tourne vers moi.

—Deux filles oui ce serait génial. Le top du top. Dit-il en souriant.

Oui le top du top, mais pourquoi j'ai l'impression que derrière son sourire se cache autre chose. De la tristesse. J'ai presque' envie de le serrer dans mes bras pour le réconforter car même s'il ne le dit pas et qu'il ressemble plus à un coureur de jupons ou du genre le gars qui est tout le temps joyeux, j'ai l'impression que toute son attitude cache une blessure profonde. Arrivé à son niveau, j'en profite pour le serrer dans mes bras, et lui murmure tout doucement.

—Je suis sûre que tu seras un tonton formidable.

Il me rend mon étreinte avant de me laisser monter à ma chambre. J'enfile une robe de nuit avant de m'étaler de tout mon long. Je veux dormir dans cette chambre, j'ai parfois besoin de revenir ici. Je suis réveillée au milieu de la nuit.

J'enfile des chaussons et me dirige vers la chambre d'Hank, c'est là que j'ai envie d'aller pourquoi je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que mon cœur bat furieusement dans ma poitrine, comme à chaque fois que je fais un cauchemar. Mais j'ai un mal de chien à me les rappeler à mon réveil.

J'entrouvre la porte de sa chambre et je m'avance vers lui, il est endormi mais agité, il n'arrête pas de murmurer.

—Laisse la tranquille.... Il murmure faiblement, elle n'a rien à voir avec nos problèmes, c'est entre toi et moi.

Mais de quoi il parle ? Il fait un cauchemar, il n'y a pas de doute, je m'assois à ces côtés et j'entreprends de le calmer, mais c'est peine perdu.

Je le secoue un peu en espérant qu'il se réveillera mais c'est la contrainte qui se passe, il me prend le bras et sans comprendre ce qu'il se passe je me retrouve sous lui.

—Hank toi, je t'en prie, mon amour réveille toi

Par miracle il ouvre les yeux.

—Andréa ? Il n'a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe, mais me lâche le bras avant de me serrer dans ses bras.

—Tu vas bien. Dit-il doucement. Heureusement tu vas bien.

Je vais bien mais de quoi il parle.

—Oui je vais bien mais je ne pense pas que ça va continuer j'étouffe.

Il me lâche et me prend le visage entre ces mains. L'espace d'un instant j'ai l'impression que plus rien n'existe autour de nous. Juste lui et moi et ces magnifiques yeux dans lesquels je pourrais me perdre encore et encore, avant de m'effleurer les lèvres de son doigt, me procurant plusieurs frissons.

Il m'embrasse tout doucement, un baiser d'abord tendre et timide mais qui devient très vite passionné et exigeant, je sens ses mains dans mes cheveux, il défait l'élastique avant de glisser ses mains dans ma chemise de nuit. C'est juste divin, oh mon Dieu, c'est la première fois que je me sens ainsi seulement avec un simple baiser.

Tout doucement il s'écarte de moi et me couche dans ces bras. Il m'embrasse doucement le front.

—Reste dormir avec moi cette nuit s'il te plaît.

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant