Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon]

Chapitre 8.

La première question qui me traverse l'esprit en ouvrant les yeux est ou suis-je, mais en me rappelant les évènements, l'insémination, le déménagement enfin si on veut, .Je me laisse retombé sur le lit, je n'ai jamais dormi sur un lit aussi doux et aussi confortable, je ne me suis pas réveillé de la nuit. Je récupère mon téléphone sur la table de chevet, il est presque huit heures, Dieu j'ai dormi si longtemps.

Je me lève du lit et me dirige vers la salle de bain, je me prépare en quatrième vitesse, dire que je voulais profiter de cette baignoire ce sera pour une autre fois, je ne veux pas que ce type me considère comme une paresseuse car je n'en suis pas une, je choisis un jean et un T-shirt, la tenue basique, je me fais une queue de cheval, il serait peut-être temps que j'aille faire un tour chez le coiffeur.

J'essaie de retrouver les escaliers, ce qui est relativement simple, une fois dans le grand salon pas âme qui vive aux alentours et la gouvernante, ou est ce qu'elle peut bien être, elle vit ici, elle aussi ? Je me dirige vers la terrasse. Enfin un être vivant dans cette maison, mon cher boss est attablé devant un copieux petit déjeuner, chemise blanche avec le premier bouton ouvert, et les manches relevés, il semble perdu dans ses pensées. La table a été mise pour deux à ce que je vois.

-Bonjour Andrea, asseyez-vous je vous en prie.

Je hoche la tête et prend place à l'autre bout de la table.

-Vous avez bien dormi j'espère ?

-Oui, très bien merci.

-Mangez, prenez ce qui vous fera plaisir...

Il faut dire que j'ai l'embarras du choix, entre les croissants, les muffins, les cupcakes et le pain, je ne sais pas vraiment quoi choisir. Je n'ai pas de préférences

-Essayez les croissants ils sont délicieux.

Je hoche la tête et en prend un, il est encore chaud, comme s'il sortait du four. Et il a raison c'est vraiment bon. Mais bizarrement je n'ai pas vraiment d'appétit.

-C'est Rosa qui les a faits, c'est l'une des meilleures cuisinières que je connaisse.

Sa voix est suave.

-Et c'est qui Rosa ?

-Ma cuisinière.

C'est assez logique enfaite.

-Je vois.

Je mange mon croissant et me sers un verre de jus.

-Vous devriez manger plus.

-Ne vous inquiétez pas, je n'ai juste pas d'appétit ce matin, d'habitude, j'engloutis tout.

-J'espère vous voir retrouver votre appétit. Dites-moi Andréa votre passeport vous l'avez avec vous.

-Oui. Je réponds sans comprendre où il cherche à en venir.

-Je pourrais l'avoir ?

-Et pourquoi donc ?

-Pour votre visa, si je veux le faire en votre nom, il me faut au moins votre passeport.

Une demande de visa ? Pour aller où ? Je ne suis pas sûre que la réponse va ma plaire.

-On part en voyage c'est ça ?

-Oui quelque chose de ce genre. fit-il en reposant sa tasse. Je ne sais pas si vous le savez mais je suis à moitié grec , ma famille vit à Athènes enfin vivait à Athènes, ma mère et ma sœur vivent sur une ile pas loin d'Athènes ,je tiens à ce que mon enfant vienne au monde chez moi ,je veux que mon bébé naisse au même endroit que son père ,sa grand-mère et ces ancêtres ,alors dans trois semaines ,lorsque le docteur Kalahari aura confirmé votre grossesse et bien nous lèverons les voiles en direction de la Grèce.

La Grèce, non dites-moi que je rêve, non je nage carrément en plein cauchemar là, comment je suis censé rechercher ma famille si je pars à l'autre bout du monde, ma vie est ici, avec Letty dans notre maison, ce n'est pas juste que cet homme vienne tout chambouler et encore moins de cette façon, je suis sensée accepter, dire oui et le suivre c'est ça ?

-Et qu'est-ce que vous attendez de moi que je vous dise oui et que je vous suive tranquillement en Grèce c'est ça ? Est-ce que le voyage ne peut simplement pas être repoussé ?

-Je suis désolé mais non, j'ai des obligations là-bas et je dois rentrer le plutôt serait le mieux.

Il n'a pas la tête de quelqu'un qui est désolé au contraire.

-Mais...

-Mademoiselle Hernandez, je suis désolé mais c'est comme ça.

Frustré par sa hauteur et sa condescendance, je serre les poings, il est égoïste, oui je sais j'ai signé un contrat, mais il n'est précisé nulle part que je devrais me plier à ces quatre volontés et encore moins partir vivre en Grèce.

-Et qu'est-ce qui vous dit que je suis enceinte qui sait peut-être l'insémination n'a pas marché.

-Andréa...

-Tiens vous vous rappelez mon prénom, seulement quand ça vous arrange, vous étés l'être le plus égoïste que je n'ai jamais rencontré, et croyez-moi j'en ai rencontré des gens égoïstes, je vais vous apportez mon passeport, Monsieur Kreighton, c'est bien comme ça que vous vous appelez ?

Je repousse la chaise et monte en direction de ma chambre, énervé et tremblante je me laisse tombé sur le lit.