Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon]

Chapitre 34.

—Je sais que tu ne dois pas être d'humeur mais je vais te demander de te préparer on sort.

—La tout de suite ?

—Oui bien sûr. Je vais me préparer, rejoins-moi après.

Je vais prendre une douche et j'enfile une robe verte moulante qui m'arrive aux genoux, elle moule parfaitement mon petit ventre, c'est clair maintenant tout le monde saura que je suis enceinte et ce n'est pas pour me déplaire. J'utilise le fer à friser pour onduler mes cheveux. Hank pense à tout.

Je pose une main sur mon ventre et j'entreprends de parler aux bébés.

—Ça va vous deux, j'ai le trac vous n'avez pas idée. Mais bon je suis sûre que tout va bien se passer.

Cette phrase je l'ai plus dit pour moi que pour les bébés. Je jette un coup d'œil à mon reflet.

—Waouh.

J'ai un peu de mal à me reconnaître. C'est vrai que j'ai changé. La petite Andréa, la jeune femme timide et maladroite que j'étais a laissé place à une autre, une jeune femme belle et sophistiqué. Comment ai-je pus changer autant ? Mais ma vie entière à changer, je vais me marier à un homme merveilleux, je suis enceinte et demain je vais peut-être découvrir qui je suis vraiment. Tout ça n'aurait pas été possible sans Hank. Je lui dois tout. Je récupère mon sac et je quitte la salle de bain. J'ai enfin l'occasion de voir l'appartement de plus près. Il est immense

—Tu es magnifique, je suis vraiment chanceux.

Il me sourit avant de me prendre le bras. On quitte l'appartement et on prend l'ascenseur.

Au moment où les portes sont sur le point de se refermer un pied bloque la porte qui se recouvre.

Un jeune homme brun très bien habillé entre.

—Bonsoir. Dit-il en me regardant.

Je hoche, et Hank lui répond.

Le jeune homme se met juste en face et se met à me dévisager sans vergogne. Il me sourit faisant apparaître des dents magnifiques.

— Vous êtes magnifique mademoiselle.

—Merci.

C'est moi ou ce mec me fait du rentre-dedans. Je suis enceinte ou est-ce que ça ne se remarque pas.

—Comment vous appelez vous Mademoiselle...

—C'est Madame. Répond Hank à ma place. Et je ne pense pas que savoir comment elle s'appelle vous regarde.

Sec comme voix, j'ai un peu de mal à croire que c'est la voix de Hank.

L'atmosphère dans l'ascenseur est insoutenable. D'un côté j'ai Hank qui est plus froid qu'un iceberg et d'un autre l'inconnu qui n'arrête pas de me fixer en souriant.

A mon grand soulagement les portes s'ouvrent enfin.

—J'espère que je vous reverrai belle dame. Dit-il en embrassant ma main.

Il sort et me laisse sans voix, je n'arrive même pas à regarder Hank tellement je suis gêné.

Je le suis jusqu'à la voiture. Le trajet se déroule dans un silence, à un moment brisé par la sonnerie du téléphone. Je n'écoute pas ce qu'il dit. Je n'ai rien à voir avec ce qui s'est passé dans l'ascenseur alors s'il veut me faire la tête libre à lui. Je n'ai pas la force de me bagarrer ou encore moins de le gérer. Je pense plus à ce que je vais découvrir demain qu'à autre chose.

J'inspire comme pour me donner une contenance. Comme s'il avait sentis le stress que j'essayais de gérer. Hank pose sa main sur mon genou et commence à faire des mouvements circulaires, ce qui a le don de m'apaiser. Le restaurant dans lequel il m'a emmené est un grand restaurant sur terrasse donnant sur les Collines, la ville commence à s'illuminer.

Il me tire la chaise et s'assoit juste en face de moi.

—Dis- moi ce que tu veux manger. Dit-il avec une bonne humeur bouleversante.

Comme si ce qui venait de se passer n'était qu'un rêve.

—J'aimerais bien manger mexicain c'est possible.

—Bien sûr que oui.

Une fois la commande passée, je détourne le regard pour admirer la ville.

—Mais regarder qui nous avons là, le couple de l'année.

Cette voix mais qu'est-ce qu'elle vient fouetter ici.

Tania nous regarde l'un après l'autre et prend une chaise et s'installe juste à côté de nous.

—Ça va les tourtereaux ? Demande-t-elle d'une voix faussement joyeuse, aussi fausse que ces seins. Hank, chéri tu n'es pas content de me voir ? Elle passe sa main sur son visage, et lui lance un regard aguicheur mais elle est folle cette nana.

Elle se tourne vers moi.

—Je comprends tu t'es trouvé le parfait sosie de notre chère Ariane, je comprends. C'est pour ça que tu sors avec elle ? Mais mon bébé après tout ce que nous avons partagé ensemble. Tu me laisse tomber comme ...

—On à rien partager Tania, arrête avec tes caprices, La dernière fois tu me menaçais ....

—C'est parce que j'étais jalouse.

—Ah bon et ton mafieux, celui pour qui tu m'as menacé ?

—Lui, laisse tomber je ne...

—Je vais me marier avec la femme que j'aime et cette femme ce n'est pas toi alors Tania fait moi le plaisir de quitter cette table avant que je ne perde le contrôle.

Un instant médusé, Tania nous regarde l'un après l'autre avant d'éclater de rire. Un rire sonore et machiavélique. Cette femme est folle.

—Désolé. Ma pauvre chérie à toi aussi il risque de t'arriver la même chose qu'à Ariane, mais dis-moi est ce qu'il t'a dit que c'est à cause de lui qu'Ariane est morte ?