Chapitre 23.

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Andréa.

J'ouvre doucement les yeux essayant de m'habituer à la lumière du jour, je regarde autour de moi sans comprendre, je ne suis pas dans ma chambre, et à voir le cadre je suis dans une chambre d'hôpital. Mais comment je suis arrivée ici ?

Hank est endormi, sa tête est posée sur mon ventre.

Quelle vision attendrissante ! Je m'accorde une minute pour le contempler, je lui caresse doucement les cheveux en espérant ne pas le réveiller. Le pauvre sa position n'a pas l'air vraiment confortable.

C'est là que je remarque les tubes qui me traversent le bras et au premier mouvement que j'esquisse, une douleur viscérale me traverse le bas ventre.

Mais qu'est ce qui s'est passé ? Comment je me suis retrouvée ici, je me souviens avoir pris mes médicaments une fois à la maison, avant d'être terrassé par un sommeil dont je ne soupçonnais même pas l'existence, je voulais attendre Hank et lui parler.

Hank se réveille au même moment, je le regarde en espérant qu'il me donnera des réponses.

—Qu'est-ce qui s'est passé pourquoi je suis ici ? Il y'a un problème. Il y'a eu un problème avec le bébé ?

—Comment tu te sens ?

Comment je me sens ? Pourquoi me poser une telle question, je ne sais même pas ce qui s'est passé et encore moins comment je me suis retrouvé à l'hôpital.

—Qu'est-ce qui s'est passé comment je me suis retrouvée ici ? J'essaye de me relever mais la douleur est insoutenable. Hank pose sa main sur mon épaule et me maintient fermement.

— Ne bouge pas s'il te plait.

Je me recouche aussitôt.

—Hier soir tu as perdu énormément de sang et j'ai dû te faire admettre ici de toute urgence, heureusement le médecin a pu stopper ton hémorragie à temps.

Une hémorragie, alors que je suis enceinte, ça veut dire que j'ai perdu le bébé, Non mon Dieu, ça ne peut pas être possible.

—Cela veut dire que j'ai perdu. J'ai la gorge nouée et une énorme boule au fond de la gorge.

—Non....non ne t'inquiète pas le médecin a pu intervenir à temps, tu n'as pas de soucis à te faire pour les bébés.

Ouf, le bébé va bien, non il a dit les bébés, comment ça les bébés ?

—Les bébés ? Je demande incrédule.

—Des jumeaux. Il répond avec un grand sourire, ça se voit qu'il est heureux.

Je suis enceinte de jumeaux.

—Bonjour, comment allez-vous mademoiselle Hernandez ? S'enquiert le docteur.

—Bien mais j'ai très mal au bas-ventre c'est normal ?

—Oui c'est tout à fait normal, vous avez eu beaucoup de chance, mais dite moi qu'avez-vous mangé hier soir ?

Hier soir j'étais à la soirée et je me suis pris un truc au buffet, c'était une salade je crois, ensuite j'ai pris une glace au chocolat.

—Une salade et une glace dans la soirée.

—J'ai de très fortes raisons de penser que quelqu'un à essayer de provoquer votre fausse couche.

Essayer de provoquer ma fausse couche mais comment et pourquoi ?

— Dite moi Andrea vous prenez toujours les médicaments que je vous ai prescrit contre la nausée ?

—Oui, J'ai pris un comprimé hier soir.

—Comment vous êtes-vous sentie après ?

—J'ai eu soudainement très sommeil. Une sorte de sommeil de plomb.

Le médecin me regarde d'un air pensif.

— Le médicament que vous avez pris a failli vous tuez vous et les bébés. Les gélules ont été remplacées.

—Remplacer ? Vous voulez dire que quelqu'un a essayé de tuer mes enfants ? Intervint Hank.

—Oui et à long terme Andréa serait morte elle aussi. Alors Hank je vais vous demander une très grande attention, tant qu'on ne saura pas qui a fait ça. Je peux compter sur vous ?

—Oui bien sûr, compter sur moi.

Le médecin me retire certains tubes, c'est très agréable d'avoir son bras de nouveau libre.

—Comment tu te sens ?

—Mise à part certaine douleur dans le bas-ventre, ça va.

Il s'assoit sur le rebord du lit...

—Merci Hank.

—Pourquoi tu me remercies ?

—Tu m'as sauvé la vie et tu as sauvé celle du bé... des bébés, je te remercie de tout cœur d'être arrivé à temps.

Je souris, mais mon sourire se transforme en grimace, on a essayé de tuer les bébés, mais qui ?

—Tu penses que c'est Tania ? Hier elle nous a clairement fait comprendre.

—Ce n'est pas son genre, son truc à elle, c'est de te regarder droit dans les yeux et te coller une balle, l'empoisonnement ce n'est pas trop son genre et crois moi je la connais.

Il la connaît, oui vu la façon dont il se parle, il semble bien se connaître. Ils ont été amants ? Car même si elle le menaçait clairement hier, je sais reconnaître une femme rongée par la jalousie.

J'ai soudainement très peur, et si la personne qui avait fait ça recommencer, peut-être que la prochaine fois j'aurais moins de chance. Et comment se fait-il que mes gélules se soient faites remplacer ?

Comme s'il lisait dans mes pensées, Hank me prend la main et l'embrasse...avant de m'embrasser. Surprise par ce brusque revirement, j'ai beaucoup de mal à parler.

—Je te promets que tout se passera bien, personne ne te fera du mal, je te protègerais, et je prendrais soin de toi. Laisse-moi faire.

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant