Partie 6

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Pov Lauren.

Je suis couchée sur mon lit, le regard rivé sur le plafond blanc. La pièce s'obscurcit, signe que la nuit commence à tomber. Ça fait combien de temps que je réfléchis ? C'était sa première fois, je n'arrive pas à y croire. Comment une femme comme ça, peut elle ne jamais avoir fait l'amour. Je passe ma main sur mon visage. Je ne sais pas ce qu'il c'est passé, tout ce que je sais c'est que c'était intense, et surtout irrépressible, j'aurais pu mettre toute la volonté du monde à essayé de lui résister, ça aurait été impossible. Mes mains ne pouvaient s'empêcher de toucher son corps, ma bouche de caresser la sienne, et mes yeux de se noyer dans tant de beauté et de perfection. Je la regarde, et je caresse ses longs cheveux bruns. Je devrais la réveiller, lui dire de rentrer chez elle car ses parents doivent sûrement s'inquiéter, mais dans le plus grand des égoïsme je veux la garder rien que pour moi, profiter de sa mine endormie, paisible. De son doux visage d'ange et de sa chaleur contre la mienne. Mon regard se balade sur son corps encore nu, je ne vois que son dos et la courbure de ses fesses. Je regarde attentivement et je vois des endroits légèrement bleu, me faisant me rappeler les marques qu'elle avait sur le visage, et surtout le fait que je ne sais rien sur elle. J'inspire un grand coup avant de m'extirper en douceur du lit, sans réveiller Camila. Je vais jusqu'à son sac duquel je sors un magnifique téléphone avec une coque avec des... Bananes, dessiné dessus, c'est, très original après tout. Je déverrouille le téléphone et je vois une photo de Camila, accompagnée de son mini soi, cette photo est juste magnifique, et le sourire des deux filles, prouve l'amour qu'elles se portent et la joie qu'elles ont à être ensemble. Je vais jusqu'au lit et je place le pouce de Camila sur le bouton centrale, faisant se déverrouiller le téléphone. Bon d'accord, c'est pas sympathique, vie privée et tout mais sans même que son réseau internet ne soit activé, elle avait déjà un quarantaine de notifications, et je dois avoir que j'ai eu un léger remord, mais vraiment très léger. Le deuxième fond d'écran me plaît directement moins, il ne me plaît carrément pas, sur celui ci on peut voir Camila prendre un grande blonde dans ces bras. Je déteste le sentiment de jalousie qui monte en moi. Je vais dans les notifications de ses messages et j'appelle le numéro qui revient le plus souvent "Mama❤️👑". Je dois avouer que ça m'étonne que ce soit sa mère qui est le plus essayer de l'appeler, je m'attendais à une colocataires ou un truc du genre. Après deux sonneries seulement la personne a l'autre bout du fil décroche.

- Karla Camila Cabello, je te jure que quand tu vas rentrer, tu vas avoir le plaisir de recontrer ma claquette, je vais te priver de bananes je te jure.

- Excusez moi madame, mais je ne suis pas Camila, je lui dis en me retenant de rire.

- Qui êtes vous et que faites vous avec le téléphone de ma petite fille ?!

- Je, je m'appelle Lauren, hum Lauren Jauregui.

- Lauren mi hija ?

Attendez, mi hija ? La seule personne à m'avoir appelé comme ça est l'une des personnes les plus importantes pour moi, un peu comme ma mère. Je sens les larmes me monter aux yeux, non je ne pleurerais pas, plus jamais.

- Mama?

Malgré le fait que je retienne mes larmes, ma voix trahie mon émotion.

- Lauren ! Tu m'as tellement manqué, j'ai vu de tes nouvelles à la télé. Tu es est devenue une très jolie femme mi hija. Mais ne crois pas que tu vas échapper à la claquette hein, dès que vous rentrez je vous lance mes claquettes, celle avec la semelle en bois.

- Non ! Elle fait mal celle là !

- Ça t'apprendra a ne pas me donner de nouvelles pendant presque cinq ans ! Je t'ai changé tes couches moi petite !

- Je suis désolée, j'avais besoin de partir loin de tout ça. De toutes ces personnes qui m'ont tant blessés. Je ne voulais pas m'éloigner de toi, mais de ce monde, désolée.

- J'ai hâte de pouvoir te serrer dans mes bras ma fille. Que fais tu avec Camila ?

- C'est une longue histoire, mais elle peut rester dormir chez moi ?

- Fais attention à ce que tu fais à ma fille Lauren, mais sinon bien sûr.

- Juste, s'il te plaît, ne dit pas à Camila qu'on se connaît, je le ferais moi même au bon moment.

- Je t'aime Lauren.

- Moi aussi Sinuhe, je t'aime comme ma propre mère.

Je raccroche, encore submergé par les émotions. Camila est la fille de Sinuhe, la femme qui m'a gardé pendant toute mon enfance, cette femme qui pour moi est une seconde mère. Mais, attendez si je réfléchis, je ne suis même pas sûre que Camila soit majeure ! Je viens de baiser une fille qui est sûrement encore mineure, vierge, à qui j'ai changé ma couche merde. Je la regarde. Elle est magnifique. Et même si je ne devrais pas penser ça, j'ai envie de me lancer dans cette relation, j'ai envie de plonger dans ce trou font je ne connais pas la fin, d'y plonger avec elle. Tu délires Jauregui, c'est la putain de prison qu'on risque. Je ne risque rien du tout, jamais Camila ne portera plainte contre moi. Je m'approche d'elle et je lui embrasse la joue doucement.

- Réveil toi baby girl, je t'emmène manger.  

Elle ouvre doucement ses jolis yeux et un grand sourire prend place sur son visage. Je viens doucement poser mes lèvres sur les siennes. Elle ferme les yeux, et je surprend à moi aussi le faire. Je me détache de ses lèvres.

- Que veux tu manger ? Je peux réserver n'importe quel restaurant la maintenant, tout de suite, juste pour toi et moi.

- Je, je veux juste rester avec toi, ici, et j'ai envie d'une pizza, mais c'est ridicule, laisse moi me lever je vais m'habiller.

Je place ma main sur son épaule. Quelle femme refuserait un dîner dans un restaurant de luxe, demandant en échange une soirée canapé ? Elle est tellement spontanée, innocente. Tu viens de la prendre sur ton lit alors le paragraphe sur l'innocence on repassera. Mais quel bon souvenir. J'embrasse tendrement ses lèvres, laissant ma langue entrer dans sa bouche.

- Je vais allé commander, j'aimerais énormément te trouver nue dans la salle de bain à mon retour bébé.

Je sors de la chambre et je descend dans le salon chercher mon fixe. J'appelle la pizzeria et je commande. Ils seront là dans une trentaine de minutes.  Ouiiiiiii, on a le temps de tester la salle de bain !!! Oui on pourrait, mais j'ai d'autre projet. Je monte à l'étage, gravissant les marche trois par trois. Et quand je rentre mm dans la salle de bain, je vois Camila, entièrement nue, se regardant dans le miroir. Je vais derrière elle et je pose mes mains sur ces hanches. Je colle son dos contre mon ventre, et je dépose un léger baiser dans son cou.

- Allé, dans la douche.

Elle rentre dans l'immense cabine de douche et je suis le moindre de ses mouvements. Il faut que j'arrête de la regarder comme ça, je ne tiendrais jamais sinon. Je ferme les yeux, rassemble toute ma concentration,et je le suis à l'intérieur. L'eau chaude coule directement sur mon corps, et ça me fait un bien fou. Je vois que cette sensation met Camila dans le même état que moi. Elle est sous le jet d'eau, la tête balancer en arrière, les gouttes se fracassant sur son corps, glissant dessus, traçant des sillons que ma langue aimerait reproduire là, maintenant. Concentre toi Lauren merde. Je prends mon gel douche et j'en fais couler dans ma paume,je frotte légèrement mes mains ensemble, puis je commence a passer mes mains sur son corps. Un léger gémissement de plaisir sors d'entre ses lèvres. Je commence à descendre mes mains jusqu'à son abdomen que je commence à laver, mais rapidement ses mains agrippent fermement mes avants bras, arrêtant mes mouvements. Aucune de nous deux ne dit rien, seul le bruit de l'eau qui coule casse le silence. Mais si je tends bien l'oreille, je discerne des pleurs. Je vois le corps de Camila trembler, puis d'un coup, je l'entends éclater en sanglot. Je ma retourne face à moi, et je la serre dans mes bras. Elle s'accroche à moi fortement, comme si j'étais sa dernière prise qui lui donne une chance de remonter, sans ça elle tomberait. Je lui rend son accroche. Ça me déchire de la voir comme ça. Je vais faire regretter la personne qui lui a fait ça.

- Explique moi, je veux tout savoir.

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L. 🌚

Yes, Mistress Où les histoires vivent. Découvrez maintenant