Partie 14

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Pov Lauren.

Pour la première fois depuis bien longtemps, je descend sur la piste de danse, me mêlant à cet amas de personnes qui se déhanchent. Je me faufile entre les corps, me faisant toucher à plusieurs reprises. Les odeurs de transpiration, d'alcool et de cigarette se mélangent toutes ensemble. Je n'aime pas ce genre d'endroit, je n'aime pas me faire bousculer par ces individus. Je vais la retrouver, je ne suis pas descendu ici pour rien. Elle sait que je viens la chercher, elle m'a vu, et elle a compris ce qui allait se passer. J'espère pour elle que je vais rapidement lui mettre la main dessus, parce que plus le temps passe, plus mon énervement est en train d'augmenter. Je tourne en rond, je déteste ça, je ne sais pas où je vais, j'ai l'impression d'être perdue, de me noyer au milieu de ses gens.

- Lauren !

Je me tourne en direction de cette voix, cette voix qui a raisonné comme un murmure alors que ça devait sûrement être un cri. Je la vois, adosser contre un mur, ses doigts se tordant nerveusement, sa lèvre inférieur coincée entre ses dents. Ma mâchoire se serre, je suis énervée, frustrée et putain d'excitée. Je marche vers elle d'une démarche sûre et déterminée, mon regard, qui doit sûrement être noir, braqué sur elle. Arrivée à sa hauteur, je ne lui laisse pas le moindre temps de réaction que je la plaque violemment contre le mur. Mes mains planquent ses poignets au dessus de sa tête, faisant remonter son t-shirt et me laissant apercevoir une tache bleuté au niveau de ses côtes. Je suis encore plus en colère à présent. Je croise son regard paniquée, je sens son souffle chaud et rapide s'abattre sur ma peau, j'aime ça, j'aime voir cette appréhension. Je ne peux pas me retenir plus longtemps. Je colle mes lèvres aux siennes, brutalement, je domine entièrement le baiser, mordant ses lèvres, sucant sa langue. Mes mains viennent se placer sur ces fesses, collant entièrement son corps au mien. Mes ongles s'enfoncent dans sa peau, et je reçois son gémissement, lèvres contre lèvres. Merde ce qu'elle m'avait manqué. Ses lèvres contre les miennes, son corps parfaitement niche contre le mien, son parfum, ses gémissements, tous m'avaient manqué, et je ne le laisserai plus partir, quitte a en faire une overdose. L'une de mes mains vient attraper ses cheveux, inclinant sa tête à ma guise, cherchant le meilleur angle pour profiter de sa bouche. Je me sépare d'elle, essoufflée, je remarque que plusieurs personnes nous fixent, les élan d'affection, comme ça en publique, mais j'ai déjà du faire un effort surhumain pour ne pas la prendre contre le mur, alors je pense m'être déjà assez contenu. Je prend le bras de Camila, et je la tire vers la sortie.

- L-lauren, je suis venue en moto, je ne peux pas la laisser là.

Je lui lance un regard noir,je n'ai pas la patience d'attendre. Je vois Clark au loin, je lui fais un signe de tête et il arrive, pratiquement en courant. Je lui ordonne de récupérer la moto de Camila. Elle essaie de se manifester, mais en un simple regard je lui fais comprendre que ce n'est pas le moment. Je continue de la tirer jusqu'à la voiture. J'ouvre rapidement la porte côté passager, et je la fais s'asseoir avant de claquer la porte. Je monte à mon tour et je démarre en trombe. Mes mains sont serrées sur le volant.

- Lauren... Laisse moi t'expliquer.

- M'expliquer quoi hein ?! Tu me donnes aucune putain de nouvelles après d'être barré de chez moi comme ça, puis quand je te retrouves tu te frottes contre une salope ! Tu m'as prise pour une conne Camila ?!

- N-non, absolument pas...

- Alors quoi ?!

- Bah si tu me laissais parler je pourrais peut être t'expliquer.

- Je veux que tu fermes ta gueule Camila.

Je garde mon regard concentré sur la route, il ne faut pas que je ma regarde, sinon je vais devoir arrêter la voiture sur le côté de la route pour la baiser, et j'ai envie de faire les choses bien. Elle s'apprête à répliquer maos je viens poser ma main entre ses jambes. Je caresse doucement le tissus. Mes doigts remonte jusqu'au bouton de son pantalon que j'ouvre habilement.

- Descends ton pantalon.

Je lui ordonné sans la regarder. Je la vois du coin de l'œil bouger. Puis elle se s'assoit à nouveau, son pantalon descendu au niveau de ses cuisses. Ma main se place sur le tissus rouge de son string, et pour la première fois, je pose mon regard sur son corps. Le rouge lui va tellement bien.

- T'es putain de mouillée Camila. Dis moi, c'est les mains de cette saloperie qui t'ont fait cette effet ? T'avais envie qu'elle te baise ?

En même temps que je prononce ses paroles mes doigts se glissent sous le tissus pour caresser sa fente humide. Elle gémit doucement ses doigts serrant le cuir du siège.

- Réponds moi !

- N-non !

- Alors dis moi ce qui te rend comme ça, ce qui t'as fais mouillée comme ça bébé.

- T-toi. J'ai envie que tu me baises Daddy, s'il te plaît.

Je sens mon bas ventre se serrer douloureusement. Mon pied appui sur l'accélérateur. Je rentre doucement l'un de mes doigts en elle, et directement son bassin vient à ma rencontre. Je laisse mon doigt en elle, sans le bouger, c'est elle qui bouge contre moi. Je slalome entre les voitures, j'ai toujours l'impression d'aller trop doucement. Après vingt minutes de conduite de l'extrême j'arrive enfin devant chez moi. Camila est affalé contre son siège, essoufflée, gémissante. J'enlève mon doigt, recevant un gémissement frustré en retour. Je sors de la voiture, et je vais ouvrir la porte à Camila. Elle se lève, mais elle ne peut pas marcher avec son pantalon baissé. Je me baisse légèrement et je la fait passer sur mon épaule. Un léger cri sort de sa bouche. Je monte rapidement les escaliers. Arrivé en haut j'envoie un coup de pied dans la porte qui s'ouvre en grand. Je jette sans aucune délicatesse Camila sur le lit. Je retire d'un coup sec son pantalon.

- Met toi sur le ventre.

Elle se tourne doucement. Je commence à me déshabiller, mon regard braqué sur son cul. Mon dieu son cul, il y a tellement de choses que j'aimerais lui faire, il me fait perdre la tête. Une fois en sous vêtements je vais me mettre à genoux entre ses jambes. Je me baisse vers elle, collant ma poitrine contre son dos. J'embrasse son cou, en mordant et léchant sa peau.

- Tu allais la laisser te baiser ? T'y allais lui donner ce qui m'appartient ?

-N-non je te le promets.

- Alors explique moi ce que tu faisais.

En disant ça je laisse ma main se diriger entre ses jambes. Deux de mes doigts rentrent en elle. Je bouge en elle a un rythme régulier, assez rapide.

- J-je ne sais pas Lauren, mais je te jure que je ne serais pas allé plus loin !

- Mais t'avais plutôt intérêt à ne pas le faire ! Si tu savais comme je suis énervée contre toi !

Je lâche ses cheveux et elle retombe à plat ventre sur le lit. J'attrape cette fois ces hanches je les soulèves, la faisant se cambrer sous moi. J'ai ses fesses entre mes mains, rondes, parfaites. Je laisse ma main venir s'abattre dessus, fort, le bruit du claquement raisonnant dans la pièce. Camila gémis, et je recommence, plusieurs fois, jusqu'à voir sa peau rougir sous mes mains.

- Comme ça demain, quand tu vas t'asseoir, tu te rappelleras à qui tu appartiens. Et maintenant je vais te baiser fort, comme ça à chaque fois que tu bougeras tu t'en souviendras.

Je rentre trois doigts en elle et je commence à bouger en elle, rapidement, violemment. Camila gémis, elle cri, elle me dit d'aller plus vite, de la baiser plus fort. Elle me dit que je lui ai manqué, qu'elle aime comme je la baise. Et je continue, plus vite, plus fort. Puis je sens qu'elle est proche, qu'elle va venir,et je me retire. Je la retourne et je lui met mes doigts en bouche, ceux qui sont recouvert de son liquide.

- Di proche et pourtant si loin, c'est ta punition, tu ne jouis pas ce soir.

Je rentre ensuite les même doigts qui étaient en elle quelques secondes plus tard en moi. Je jouis rapidement, sous le regard envieux de Camila. Puis je me couche, à ses côtés. Camila vient se blottir contre moi, elle dépose un baiser sur ma joue avant de se coucher contre ma poitrine. Je l'ai retrouvé, elle est à moi, et je ne la laisserai pas partir, plus jamais.

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L. 🌚

Yes, Mistress Où les histoires vivent. Découvrez maintenant