Partie 56

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Pov Lauren.

Aujourd'hui, c'est le jour, je peux enfin sortir de cet hôpital miteux. Après plus d'une semaine couchée sur ce lit, avec je ne sais combien de médecins qui me tournaient autour, j'ai enfin le droit de partir. Les plaies de mon bras vont mieux, et je peux a nouveau bouger sans que ça ne soit trop douloureux. Malgré la négociation que Demi a mené avec mes médecins, j'ai tout de même dû voir un psy, un de plus que la liste. J'ai du passer deux heures par jour avec lui, pendant une semaine entière, une réelle perte de temps pour nous deux. Mais bon, c'est enfin fini, je vais pouvoir partir de cet endroit, enlever cette tenue d'hôpital horrible, et retrouver mon chez moi.

Je finis de ranger mes affaires. Je suis tellement contente de pouvoir enfin fermer ma valise. Je la descend du lit, et la tire derrière moi. En sortant de la chambre, je vois Camila en train de signer les papiers pour ma sortie. Elle porte un jean clair, slim, ses hanches sont marqués par la ceinture noire qu'elle porte, en haut, elle porte un pull, noir lui aussi, qui lui colle à la peau, mettant en valeur son ventre plat, et soulignant sa poitrine. Elle est magnifique. Je marche jusqu'à elle, et mes bras viennent entourés sa tailles. Nos deux corps sont collés, mes lèvres viennent légèrement se poser dans son cou. Elle penche sa tête, et je souris. Ça va faire presque deux semaines maintenant que je ne l'ai pas touché, les trois jours de pseudo rupture, et ma semaine d'hospitalisation. Bien sûr, j'imagine que vous vous doutez que j'ai essayé, a plusieurs reprises, mais Camila était déterminé, du coup, je suis frustrée comme jamais. Et, je dois avouer que de sentir son cul contre moi, rappel à mon corps ce que c'était de l'avoir entre les mains.

- Bonjour bébé.

Elle me dit ses mots en détachant son corps du mien, et en déposant un chaste baiser sur le bout de mon nez. Oui, au court de la semaine, Camila à décidé d'arrêter de m'embrasser aussi, elle dit que c'est trop risqué. En même temps, ce n'est pas ma faute, mes mains se dirigent automatiquement vers son cul, et puis après avoir goûté sa bouche, mes levés veulent descendre vers son cou, tout ce qu'il y a de plus naturel. Je grogne, et je la recolle à moi. Elle fini de remplir les papiers, et j'en profite pour respirer son odeur, et caresser ses cuisses. Une fois qu'elle a toit rempli, elle me force à la lâcher, après avoir donner une tape sur mes mains. Je suis à bout, mais bon, je peux enfin sortir, rentrer à la maison, et baiser Camila. J'aime ce plan. On se dirige vers la parking, ma petite cubaine marchant devant moi, roulant exagérément des hanches. Elle s'arrête enfin, et je relève les yeux de son magnifique postérieure.

- Tu as roulé dans ma Porsche ?!

Je me dirige vers ma voiture, inspectant chaque centimètre carré. Elle a osé conduire cette putain de caisse.

- Je t'avais dis de ne pas la prendre ! Putain de merde t'as pas trouvé d'autre voiture ?!

- Oh c'est bon Lauren, ce n'est qu'une voiture, je ne l'ai pas même pas cassé en plus.

J'ouvre le coffre et je balance ma valise dedans.

- Monte, dépêche toi.

Je rentre dans la voiture côté conducteur, et des frissons s'emparent de mon corps. Je garde les yeux fixés devant moi, je distingue du coin de l'œil Camila s'installer dans la voiture, et attacher sa ceinture. Mes mains sont crispés sur le volant. Je démarre, sans un bruit. Je fulmine intérieurement, je ne voulais plus avoir à remonter dans cette voiture.

- Lauren, je ne comprends pas pourquoi tu te mets dans cet état, ce n'est qu'une voiture, je ne lui ai rien fais.

- Je t'ai dis ne pas l'utiliser non ?

- Oui, mais, elle est tellement belle, et puis, je l'aime bien moi.

Je tape dans le volant. J'ai acheté cette voiture le jour de mon anniversaire, il y a deux ans maintenant. Je l'ai acheté le jour de mon anniversaire, mais elle ne m'étais pas destiné, je l'avais acheté pour mon père. J'ai voulu lui la déposer, essayé de faire un pas vers ma famille. Puis, une fois arrivé la bas, c'est mon père qui a ouvert, il semblait un peu bizarre, mais je l'ai quand même emmené jusqu'à cette voiture, lui disant que c'était un cadeau pour lui, la voiture de ses rêves. Puis je n'ai pas compris ce qu'il c'est passé, il a commencé à péter les plombs, et s'acharner sur la carrosserie, il envoyait ses poings dessus, faisant plier le métal, il me criait dessus, il me criait que ce n'était pas cette voiture qui allait régler nos problèmes, que c'était ma faute si notre famille s'écoulait, et derrière ça, on entendait la sécurité de la voiture, attirant l'attention du voisinage. Je l'ai laissé exploser, il avait replongé dans ces anciens vices, il avait bu, il n'était sûrement pas conscient de ce qu'il disait. Je l'ai regardé, en restant impassible. Il a détruit la voiture comme cette famille a détruit mon cœur, comme ils ont piétiné mes sentiments. Je suis restée de marbre. Quand il a eu fini, je suis remontée dans ma voiture. Je suis partie, dans ma magnifique Porsche, à la carrosserie brisé, et à la vitre fissurée. Je l'ai emmené au garage, j'ai payé un bras la réparation, et depuis ça, elle reste dans mes garages, à prendre la poussière parce que je ne veux pas la vendre. Je sens la main de Camila se poser sur ma cuisse me tirant de ta rêverie.

Yes, Mistress Où les histoires vivent. Découvrez maintenant