Pov Lauren.
Elle est partie, elle m'a claqué la porte au nez. J'ai essayé de le retenir, de lui expliquer que ce n'était absolument pas ça, que je ne le voyais, j'ai essayé de la retenir, mais elle a prit ces vêtements et elle est partie, en courant. Je lui ai fais peur. Je bois la fin de mon verre avant de m'en resservir un autre. Pourquoi je lui ai dis ça comme ça, quand Demi me l'a expliqué, j'étais au fond du trou, et l'attention qu'elle m'apportait était la seule que je recevais. Et puis finalement cette histoire c'est bien terminée, je suis toujours en excellent terme avec Demi, d'ailleurs elle ne devrait pas tarder. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est la première personne à qui j'ai pensé quand elle est partie. Je sais que si elle vient je ne pourrais pas boire jusqu'à en perdre la raison. Elle ne me laisse jamais boire. Merde, j'avais vraiment l'impression qu'il y aurait pu avoir quelque chose entre nous. Elle m'intrigue tellement, je la trouve tellement belle, tellement exceptionnelle. Et puis elle avait l'air d'avoir le caractère d'une baby girl, vraiment.
Flash back.
- T-tu es en train de me demander d'être ta pute ?!
- Mais, mais je, non merde.
Sa question ma prise de court, je ne sais pas quoi lui répondre. Ce n'est pas comme ça que je vois la chose moi. Je vois ça comme une relation, bah une relation comme une autre. J'ai juste besoin de prendre soin d'elle, de protéger ce qui m'appartient, c'est comme ça que je fonctionne. J'ai besoin de dominer dans la vie, autant dans mon travail que dans ma vie sexuelle, j'ai besoin d'avoir le contrôle sur tout, sinon j'ai peur que la situation puisse déraper. Mais finalement c'est ce qui est en train de se passer, la situation m'échappe.
- Je, je ne veux pas de ça. Je ne veux pas être un vulgaire objet.
- Mais c'est pas du tout ça Camila.
Elle c'est levé du lit et elle est en train de remettre son pantalon. Je me lève et je pose ma main sur son épaule, il faut que je la raisonne. Elle est faite pour moi. Mais à peine ma peau rencontré la sienne, qu'elle s'éloigne de moi, comme brûlé par mon touché. Elle ne me regarde pas, ces yeux sont rivés au sol.
- Merde tu fais quoi ?! Enfin on peut en parler Camila ! Laisse moi t'expliquer !
- Tu viens de le faire, ce genre de relation ne me convient pas, et elle ne me conviendra jamais. Alors pour ton bien, et pour le mien, oublie moi.
- Arrête ça merde!
- Ça ne mènera jamais à rien. Au revoir Lauren.
Puis elle est rapidement descendue, à claquée la porte, sans même me lancer un dernier regard. Merde, j'ai foiré. Elle ne reviendra jamais c'est sûre. Mais pourquoi je lui ai dis ça comme ça aussi ?! Je me laisse tomber sur me lit, fixant un point imaginaire sur le plafond, repensant a ma vie. Je ne pense pas que les relations ne soient faites pour moi. Je vais sûrement finir seule, avec pleins de putes à baiser. Mes mannequins me manques déjà, quand j'étais de mauvaises humeur, ont passaient la soirée ensemble, elles trouvaient un moyen de me changer les idées. Sinon je dessines souvent. Les moments où je suis triste, sont ceux durant lesquels j'ai le plus d'imagination. C'est dans ces moments là que mes plus belles créations ont vu le jour, et c'est surtout pour ça que tous ce que je fais est noir. J'aime particulièrement cette couleur, et mes créations sont faites dans les moments "sombres". Je descend les escaliers en courant. Je ne peux pas la laisser partir. J'ouvre la porte, et je me retrouve sur mon palier en sous vêtements. J'avance dans la rue, mais aucune trace de Camila. Elle est vraiment partie. Je rentre chez moi et je claque la porte derrière, comme elle l'a fait quelques minutes plus tôt. Je prend une bouteille dans le placard et mon petit verre en cristal et je vais m'installer dans le fauteuil du salon.