(2) FEAR OF PAST || J.B.

6

Calvine

WASHINGTON, CAPITALE DES ETATS UNIS.

CENTRE DE DETENTION DE WASHINGTON, 21:30.

-Hey toi, chuchotai je. 

Il fronça les sourcils et regarda en haut.

-Amènes toi, dis je en lui tendant ma main.

Il eut quelques secondes d'hésitation. Il la prit finalement, parce qu'il n'avait pas le choix au final.

Malgré ses vêtements orangés, je percevais encore ses magnifiques abdos, et sa couleur de cheveux naturelle. Je refermai la grille en remettant mes gants soigneusement.

Nos regards se croisèrent une fraction de secondes, puis je le pressai d'avancer tout doucement et à quatre pattes. 

Il avait des yeux d'un brun or, putain. 

J'avançais derrière lui, lui chuchotant les passages à prendre. Nous arrivâmes enfin à une sortie. 

Il faisait nuit alors ça allait être un peu plus simple de passer. 

Je lui pris la main une nouvelle fois. 

-On va courir, j'espère que tu es un bon coureur Bieber, lui dis je en le regardant rapidement. 

Il avait l'air perdu juste par le fait que je l'ai appelé par son nom, sachant qu'il n'est pas censé me connaître. Il hocha simplement la tête. 

-Tu es encore plus sexy que ce qu'on m'avait dit bordel, avouai je, comme si je ne l'avais jamais vu, alors que j'avais passé un an à le contempler.

Il me regarda d'un regard perdu.

Nous nous mîmes à courir rapidement pour rejoindre l'autre coté du mur. Et bien sûr, l'alarme fut enclenchée. Nous arrivâmes face au mur opposé. 

Il fallait sauter. 

-Sautes ! Je m'occupe d'eux, cours tout droit, il y a tes amis qui t'attendent dans une camionnette noire. Ouvres les portes et rentres en criant de démarrer. 

-Mais toi? Essaya-t-il de dire. 

-Justin putain sautes !

-Je peux pas te laisser toute seule là !

Je remontai légèrement ma cagoule et l'embrassai à pleine bouche. 

Ses lèvres, sa langue, son odeur, me redonnait vie petit à petit.

Je coupai le baiser assez rapidement. 

-Sautes maintenant ! Dis je en le poussant. 

Il sauta alors, et atterrit au sol comme un détenu de film d'action.

La première étape était réussie, je devais maintenant m'en sortir moi même.

Je tirai sur les policiers assez précisément, puis ne pouvant plus esquiver les balles, je sautai du mur où je tirais.

Putain de merde, je ne me croyais pas capable de ça.

J'atteignis le sol sans difficulté et m'en allai en courant. J'étais à présent une criminelle, une vraie criminelle.

VILLA COMPAGNIE A, 09:20.

Je soufflai un bon coup et sonnai. J'allais tout leur dire. Pourquoi j'avais fait ça, pourquoi on en avait du en arriver à là, tout.

J'avais appris que Justin était rentré tranquillement avec ses amis et qu'il dormait encore à point fermé. J'étais heureuse de l'avoir aidé.