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Justin

CASABLANCA, MAROC.

VILLA DE LA FAMILLE BIEBER, 16:44.

-Justin c'est beaucoup trop dangereux, dit Calvine en me suivant.

-Je ne peux pas laisser notre fille avec ton frère.

-Alors je viens avec toi, dit elle déterminée.

-Il en est hors de questions, tu as lu je dois venir seul, et c'est beaucoup trop dangereux pour le bébé et pour toi.

Elle s'assit sur le lit me regardant d'un air inquiet.

J'ouvris un des tiroirs fermés a clé et en sortis une arme.

Calvine resta silencieuse en me regardant la ranger dans ma poche et enfiler ma veste.

-Je vais aller chercher notre fille, et je la ramènerais saine et sauve, je te le jure, lui promis je en posant mes mains sur ses joues.

Elle hocha simplement la tete, ne pouvant rien dire de plus. Je lui posai un baiser sur le front et descendis rapidement.

-Toi ! Tu connais la ville n'est ce pas? Dis je au chauffeur qui avait constaté l'enlèvement de Jayline.

-Euh oui monsieur, dit il.

-Alors tu vas venir avec moi, dis je en ouvrant la porte.

-Mais monsieur, c'est dangereux, dit il tremblant.

-Très bien, dis je en me retournant.

J'avançai vers lui et collai mon arme a son ventre.

-Soit on va chercher ma fille, soit je t'explose l'intestin et te découpe en t'écoutant gémir de douleur, tu préfères quoi?

-On devrait partir dès maintenant monsieur, la route sera un peu longue, dit il pour se corriger.

-Je préfère ça, dis je en sortant de la maison.

Calvine me regardait a la fenêtre, et n'eut pas la force de me regarder entrer dans la voiture. J'avais de la peine pour elle, elle avait tellement peur pour moi et Jayline.

Elle subissait chacun de mes problèmes.

-Bon, on y va, dis je au chauffeur qui m'accompagnait.

*

Nous arrivâmes enfin après plusieurs minutes de conduite. L'endroit était flippant.

Je ne savais pas qu'il existait des endroits pareils a Casablanca.

J'arrêtai le véhicule.

-C'est ici monsieur, dit il.

-D'accord. Tu vas rester ici, de toute façon je ne pense pas que tu voulais venir.

-Absolument pas monsieur.

J'ouvris la boite a gant. Une deuxième arme y était.

-Gardes la au cas où, si tu nous vois arriver, tu ne réfléchis pas et tu attends qu'on soit rentrés pour démarrer direct, d'acc?

-D'accord monsieur, bonne chance monsieur, dit il.

Je partis déterminé. Putain j'avais peur pour ma fille.

Deux hommes gardaient le vieux bâtiment devant l'entrée. J'étais donc au bon endroit.

-Vous ne pouvez pas entrer, dit l'un des deux hommes vêtu de lunettes et d'un costard noir.

(2) FEAR OF PAST || J.B.Where stories live. Discover now