(2) FEAR OF PAST || J.B.

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Externe

Le jeune homme venait d'entendre sa soeur sortir de la maison pour aller en cours.

Il savait tout. Tout ce qu'il y avait a savoir sur son frère aîné.

Tout ce qu'il avait fait. Et il voulait suivre ses pas.

Il connaissait Aaron, et Miller par la même occasion.

Il avait parlé avec eux, et il voulait devenir comme son frère.

Il avait son arme dans un tiroir de sa chambre, il savait qu'en agissant ainsi, il blesserait sa soeur.

Il en voulait à ses parents de l'avoir séparé de celui qui aurait été un exemple pour lui.

Il ne portait pas vraiment d'importance a sa soeur. Tout ce qui l'importait c'était la vengeance de son frère.

Et dans cette famille, l'amour ne se montrait qu'entre Calvine et ses parents.

Il prit donc l'arme et descendit tout doucement.

Il arriva dans le salon où ses deux parents regardaient une émission télévisée.

Il inspira profondément.

-Pour Adrien, dit il avant de tout d'abord tirer dans la tête de son père.

Ce dernier s'écroula sur sa mère, qui ayant entendu le coup de feu, se mit a crier.

Elle regarda son fils droit dans les yeux, cette mère qui aimait tant sa petite famille.

Elle pleurait, elle pleurait comme sa fille qui avait tant pleurer dans sa vie.

-Pourquoi Adrianne? Tu ne peux pas devenir comme Adrien? Pleurait elle.

Il tira sur sa mère sans pitié.

Il monta ensuite rapidement et prit dans le porte monnaie de son père une grosse somme d'argent qu'il mit dans un sac.

Il descendit les marches et regarda le corps de ses parents sur le canapé.

Il réfléchit et se dit qu'il devrait laisser une image plus marquante a sa soeur chérie.

Et il se dit qu'en laissant les têtes accrochées au mur, elle serait trois fois plus marquée.

Calvine

SAN DIEGO, CALIFORNIE.

ENDROIT INCONNUE, 13:30.

J'avais appelé le propriétaire et il m'avait expliqué le travail, en d'autres termes, faire le ménage chez lui.

Mais cette voix m'était familière, comme une voix que j'avais déjà entendue.

Quoiqu'il en soit je commençais ma première journée de travail aujourd'hui, a 13h30.

Les horaires étaient convenables et le salaire aussi d'ailleurs.

Je soufflai et toquai timidement a la porte.

J'entendis des pas précipités dans la maison.

Puis on vint m'ouvrir. Je fus soulagée en voyant Amber devant moi.

-Ah salut, alors tu as finalement accepté, je suis contente, je pensais pas que tu accepterais un boulot aussi merdique, mais je te félicite.

-Faut dire que je n'avais pas trop le choix, avouai je en souriant.