(2) FEAR OF PAST || J.B.

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Calvine

CASABLANCA, MAROC.

VILLA DE LA FAMILLE BIEBER, 12:30.

Ils parlaient de la nouvelle maison qu'il avaient pris dans le sud de la ville.

Elle serait légèrement plus petite mais ça ne changeait pas trop.

Les amis de Justin et Sofia étaient présents, et Pattie était revenue nous voir pour quelques jours, histoire de m'aider avec ma grossesse vu que Justin ne pouvait pas trop m'aider a cause de son état.

Elles étaient d'ailleurs sorties un moment.

-Mais le prix m'arrangeait assez, pour l'école de Jayline, soit on lui prendra une nouvelle école, soit je l'emmènerais chaque matin, disait Justin.

-Ouais mais avec la grossesse de Calvine pour la récupérer ça sera compliqué, dit Sofia.

-Je propose de garder le système de chauffeur, ça sera plus simple si c'est quelqu'un d'autre que toi ou Calvine qui récupère la gamine, proposa Arthur.

-Il a raison mon coeur ça peut être une solution, dis je.

-Très bien on garde ce système, et pour ton travail ça peut aller? Demanda Justin.

-Oui oui ça ira j'ai juste a prendre la voiture et ça ira, dis je.

-Alors on est bon, vous avez visité la maison? Demanda-t-il.

-Jaden est passé hier voir si tout allait bien et le propriétaire va lui donner les clés d'ici deux semaines, dit Wesley.

-DEUX SEMAINES? S'exclama Justin.

-Oui il peut pas faire autrement, dit Jaden tout bas.

-Arranges toi pour qu'il change, je sais pas faut faire quelques choses, dit Justin commençant a paniquer.

-Mais calme toi qu'est ce qui te dit qu'il sait où vous habitez?

-Le carton où il y avait le corps d'Adrianne c'était le Saint Esprit qui l'avait déposé chez nous aussi? Dit Justin.

-Il a raison. Je suis sûre que c'est Adrien qui a tué Adrianne et qu'il nous a envoyé le corps exprès, il n'y a que Adrien pour faire des choses aussi dégueulasses, ajoutai je.

-Bon, on va raccourcir le délais, il fait que vous commenciez les cartons dès maintenant et de mon coté je vais accélérer le processus, dit Jaden.

-Très bien, dit Justin en croisant les bras.

Il avait pu enlevé son plâtre assez rapidement mais on ne pouvait pas dire que son état était mieux, mais il se portait assez bien.

-Bon on va vous laisser on revient plus tard si on a du nouveau, faites attention a vous en attendant, dit Jaden.

-Ouais, je dois remonter sur New York voir ma famille qui a besoin de moi, et l'entreprise ne peut pas fonctionner sans moi, dit Arthur.

-Bonne chance alors, dis je.

-Fais attention a toi Calvine, et Justin fait attention a elle, dit Wesley. Allez bye le couple.

Ils s'en allèrent.

-Putain qu'est ce que ça me soule tout ça, soupira Justin en s'assoupissant.

-Ça aurait été plus simple si tu avais réellement tué Adrien, dis je en m'asseyant a côté de lui.

-Si tu savais, chaque soir j'imagine son cou que j'ai entre mes mains, l'étranglant violemment de façon a ce qu'il meurt pour de bon, mais ce n'est que le fruit de mon imagination, souffla-t-il.

-Une fois qu'on aura déménagé il sera plus facile pour nous de vivre tranquillement, et de trouver des solutions pour nuire a Adrien, lui dis je en lui souriant.

-Et pour que je puisses toujours t'embrasser sans jamais me demander si on est observer ou pas, dit il en commençant a m'embrasser la nuque.

Je ris sous ses baisers doux et chatouilleux.

On toqua soudainement violemment a la porte.

-Tu attends de la visite? Demanda Justin en s'arrêtant.

-Non, ça doit ta mere et Jayline, dis je peu sûre de moi.

Il alla ouvrir et vit une boite, rien qu'une boite et personne aux alentours.

Il entra avec cette dernière et je me levai pour l'ouvrir avec lui.

Des photos, des photos de maison explosés. Je ne comprenais pas ce que ça voulait dire.

Et les dernières photos représentaient deux corps. Et je connaissais ces deux corps.

Des larmes coulèrent si vite sur mes joues que je réussis a capter directement ce que mes photos signifiaient.

Pas eux. Il n'avait pas osé. Je tombai a terre, sur mes genoux pleurant sans m'arrêter.

Il les avait tué. Adrien avait tué Amber et Jean.

ROUTE DE CASABLANCA, 17:30.

Je me dirigeai vers le centre ville. Je devais envoyer de l'argent aux familles de Jean et Amber.

Ils allaient être enterrés, et je me devais d'envoyer un minimum d'argent, car c'était mes amis.

J'étais mal, mais je devais prendre sur moi, pour Justin, pour Jayline. Mais je trouvais que la vie était vraiment trop injuste.

Quelques larmes voulurent couler mais je m'essuyais rapidement les yeux.

-Ça ne va pas madame? Me demanda le chauffeur.

-Si si ne vous inquiétez pas pour moi, dis je.

Il continua donc a conduire mais il ne conduisait pas dans la bonne direction.

-Euh vous êtes au courant que vous conduisez dans la mauvaise direction? Dis je.

Il ne dit rien et finit par arrêter la voiture. Il bloqua les portières et se tourna vers moi.

-Mais on n'est pas au centre ville, dis je inquiète.

-Je sais, dit il en caressant ma cuisse.

Il commença a poser des baisers sur mon cou mais je le repoussai.

-Mais qu'est ce que vous faites bordel, dis je en le repoussant.

Il plaqua mes mains contre mon siège continuant a m'embrasser de force.

J'essayai de me débattre, en vain. Je lui donnai une grosse claque et essayai de sortir, en vain, il avait bloqué les portières.

Je commençai a crier, pour qu'on vienne a mon secours. Il tentait de me déshabiller, mais je bougeai dans tous les sens, me débattant en criant a l'aide et en pleurant.

Je voulais qu'on vienne a mon secours, mais dans cet endroit personne ne viendrait.

Je finis par le mordre et par essayer de casser la fenêtre de toutes mes forces.

-Salope ! Cria-t-il en me tirant vers lui.

Il voulait atteindre ma culotte pour accomplir l'acte, mais je faisais tout pour pas qu'il ne l'atteigne. Mais j'étais enceinte et je commençai a fatiguer.

Et il jouait sur ma fatigue pour persister. Je finis par lâcher prise, et pleurer a chaudes larmes en imaginant ce qu'il oserait me faire.

Il travaillait pour Adrien. Il travaillait pour lui et il l'avait envoyé pour me violer.

Je pleurai donc a chaudes larmes, me remémorant toutes ces fois où j'ai été a bout de force comme maintenant.

Je voulais enlever ses mains perverses qui touchaient mon corps, malaxant mes seins ou essayant de déchirer ma culotte.

Je pleurai car j'étais faible, et j'en étais consciente. Et je priais juste pour qu'un miracle se produise.