Ma vie avant et après toi [ TERMINÉ ]

Partie 52: Nouveau départ

Cela faisait bientôt six mois que Babacar était parti à l'étranger pour ses études. Avec le temps il avait réussi à se familiariser avec le climat, le mode de vie et l'organisation de ce pays, assez différents de son Sénégal natal. Pour ne pas qu'il se sente dépaysé, sa chère mère avait décidé de l'y accompagner et de rester avec lui pour quelques temps. Elle voulait en grande partie l'aider à s'installer convenablement mais aussi à régler tout ce qui était en rapport avec les papiers administratifs. C'était la première fois que le jumeau de Mouhamed voyageait aussi loin et pour une aussi longue durée. Mais comme on disait loin des yeux et non du cœur car lui et son frère se parlaient tout le temps.

Mais il y avait également cette nouvelle personne dans sa vie. En effet une jeune fille avait réussi à conquérir le cœur du réputé Don Juan. Et oui une créature avait, par on ne sait quelle magie, rendu Babacar fou amoureux. Et cette personne n'était nulle autre que Rabia. Au début la jeune femme l'avait confondu avec son frère mais il avait voulu garder les choses ainsi pendant un bon bout de temps. A vrai dire il n'était pas sûr que ses sentiments soient de l'amour pur ou juste de l'attirance physique. Raison pour laquelle le jeune homme hésitait encore à se lancer. Puis un jour, n'y tenant plus il lui avait enfin dit toute la vérité à son sujet. Au début elle était un peu réticente et était très énervée par son acte. Mais il avait réussi à se faire pardonner, et par la même occasion, à lui faire ouvrir son cœur. Elle lui avait révélé toute son histoire, son passé et même son accrochage avec Mouha. Babacar était d'une part furieux de savoir que son propre jumeau avait osé blesser une femme, mais d'autre part, et il fallait le dire, cela était à son avantage. Rabia lui plaisait et le jeune homme n'avait donc pas tardé à lui dévoiler ses sentiments. Le jeune homme se disait qu'avec la distance toute forme de sentiments pour cette belle femme disparaîtrait. Mais au contraire cela n'avait fait qu'attiser le feu ardent de son amour pour la jeune Rabia. Ce n'est quand sa présence venait à devenir insupportable qu'il s'avoua ce qui le consumait. L'amour, avec l'aide du temps, avait réussi à relier ces deux êtres. Même si leur distance était un frein cela n'avait pas su altérer leur récente relation. Babacar était devenu un nouvel homme, un nouvelle personne, tandis que Rabia apprenait tranquillement à renaître de ses cendres. Tel un phénix, la jeune fille s'était revigorée comme jamais auparavant grâce à l'amour que lui offrait le jumeau de Mouhamed. Cela n'était pas tâche aisée vu la situation qu'elle avait traversé, malgré tout un amour sincère a la capacité d'éviter tous les obstacles. Désormais il était le soleil de ses jours, la lune de ses nuits, tant et si bien qu'aucun d'eux ne pouvait se détacher à l'autre. Les deux tourtereaux pouvaient ainsi, facilement, passer plusieurs heures ''ensemble '' à discuter par appel téléphonique, vidéo ou message, sans jamais s'ennuyer. Chacun découvrant petit à petit une parcelle du monde de son conjoint. Et donc ils organisaient leur journée ensemble, se dédiant des instants pour discuter et raffermir le lien fort qu'ils tissaient et qui n'était nul autre que l'amour...
Les deux jeunes avaient appris avec le temps ce qu'était cette flamme, ce qu'elle impliquait et ce qu'elle leur offrait. Ainsi, une des flêches de Cupidon avait trouvé son refuge auprès des cœurs de Babacar et Rabia...

Cependant il y avait depuis quelques temps une autre chose qui le tracassait au plus haut point. Depuis sa venue dans ce pays qui lui était inconnu au départ, il n'avait eu aucun souci, ni même ressenti le moindre mal. Mais cela c'était parce que sa protectrice de toujours était à ses côtés à l'épauler. Il avait su trouver refuge auprès de Coumba pendant tout ce temps. Le fait était qu'elle devait repartir sous peu. Et d'ailleurs elle en avait décidé ainsi depuis fort longtemps mais le jeune homme avait réussi à convaincre sa mère, de rester encore un moment. C'était donc comme ça à chaque fois qu'elle voulait rentrer. Mais il savait que ce n'était pas indéfini, sa mère avait une maison, une famille et un travail à gérer. Toutes ces tâches faisaient qu'elle ne pouvait se permettre de rester longtemps loin des siens.