BadPair 1

Chapter five

Chapitre 5 :

Je l'observe, le manipule délicatement. Cette boite contient mes biens les plus précieux.

Il y a ma petite broche que papa m'a offert quand j'ai eu 7 ans, c'était une surprise pour mon anniversaire, il était parti en Inde et en venant il m'a acheté cette petite broche à fleur rose. Cela m'a fait tellement plaisir que j'en ai eu les larmes aux yeux. Je la portais tous les jours jusqu'à mes 10 ans. Mais après j'ai décidé de le garder précieusement. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier.

L'excitation de pouvoir accomplir mon rêve l'emporte, alors je l'ouvre, prend les liasses d'euros que j'avais planqué et me mets à compter.

Quand je fini, j'ai au total un à peu plus de quinze mille euros. Je pense que cela devrait suffire pour mes projets.

Une partie de cet argent provient d'un héritage. Ma grand-mère est décédée et une partie de son argent m'étais destinée. L'autre partie a été donnée à un membre de ma famille que je n'ai jamais vue. J'ai alors reçu un chèque en mon nom que je suis allée toucher à la banque dès que j'ai eu 15 ans. C'était la condition.

Avoir sept milles euros à cet âge-là était déjà beaucoup. Mais je savais d'avance que ce n'était pas assez  pour pouvoir vivre mon rêve qui était d'aller à SPM. Suite à quelques évènements qui me hantent toujours aujourd'hui, je me suis mise à la boxe.

Au début c'était juste pour oublier, vider mon esprit pendant quelques heures. C'en est vite devenu addictif, alors j'ai commencé à participer à des combats de boxe clandestins. Je me savais douée pour mon âge. Très douée même. J'utilisais alors ma rage contre mes adversaires, je les démontais sans pitié.

Oui j'étais dans l'illégalité. Je suis donc hors la loi quand j'y participe mais quand on sait tout le fric qu'on peut se faire en un seul combat, ça devient une source de motivation et on en veut toujours plus. J'ai gagnée 90% de mes combats, pour le reste je n'étais absolument pas concentrée.

J'ai amassé un peu plus de huit milles, la somme n'est peut-être pas beaucoup pour le nombre de combat que j'ai effectué mais cela me suffit largement.

Je remets l'argent dans la boite et la cache entre deux habits dans mon sac, je prends aussi mon journal intime avec moi avant de quitter ma chambre. Cette foutue chambre ne va même pas me manquer en plus.

A dix-sept ans, j'ai toujours un journal intime qui m'accompagne. C'est mon seul confident depuis maintenant deux ans, depuis que je l'ai perdu. J'y inscris tout, mes coup de blues et mes moments de joies (qui sont  rares j'avoue).

Je rejoins rapidement la salle de bain en passant par le couloir, pour me faire un débarbouillage express. Je me brosse les dents et comme chaque matin il me faut un peu de maquillage pour être un minimum présentable. Anti cerne, fond de teint, tout y passe.

Quand le résultat visuel est au moins passable, j'attache mes cheveux en queue de cheval pour ne pas les avoir dans les yeux. Je descends les escaliers mon sac en main.

-Dépêche-toi Léani, on va être à la bourre, hurle ma mère encore et toujours.

-Oh ta gueule et je te le répète une dernière fois. Je ne m'appelle pas Léani, soufflais-je désespérée.

Elle ne me répond pas et pointe la cuisine de son index.

-C'est ça continue, je suis ton toutou, Tu vas bientôt me demander de te lécher les pieds aussi ?

-Si tu pouvais le faire ce serait sympa, dit ma mère en rigolant.

Oh merde j'ai parlée à voix haute, tant pis ce n'est que la vérité. Je ne réponds pas et me dirige à grands pas vers la cuisine. Et mon petit rituel du matin débute. Je m'agenouille et ma petite Lady me saute dessus.

-Ladyyy, m'exclamé-je en la prenant dans mes bras.

Les lichettes et caresses fusent de partout, notre complicité est assez forte.

Après un bon moment de papouille avec ma Lady, je m'avance vers l'îlot centrale, et regarde mon assiette avec dégout.

Toujours ce morceau de fromage. Tant pis, je ne le mangerais pas. Même si je crève littéralement la dalle en ce moment, faut bien que je tienne.

Je quitte la cuisine pour aller enfiler mes baskets dans l'entrée. J'ouvre le tiroir pour en prendre une paire, mais un grand dilemme s'offre à moi. Laquelle choisir ?

Une paire blanche avec la semelle verte, une autre rose pâle avec des lacets de la même couleur et la dernière orange fluorescente.

Sachant déjà que je ne vais devoir en choisir qu'une, je prends mes préférées c'est à dire, les oranges fluorescentes.

-Allez Léa, on va bientôt y aller, tonne ma chère maman.

Je les enfile rapidement sans défaire les lacets, le klaxon de la voiture de ma mère retentit plusieurs fois.

-C'est bon j'arrive !! criais-je à mon tour. C'est de famille ou quoi de gueuler dès le matin.

Quand j'arrive au pas de la porte, Je m'arrête une minute et fait face à la maison. Rien ne va me manquer ici sauf ma Lady. Mais je reviendrais la chercher. Je m'en fais une promesse. Je ferme la porte derrière moi et laisse mon chien, ma maison, mes affaires et mon ancienne vie avec.

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Hey mes étoiles filantes. Vous allez bien?

Voici le chapitre 5 corrigé et réécris avec ma fidèle bêta lectrice. Nous dépotons en ce moment donc je pense qu'un chapitre par jour sera publié de nouveau.

Voili voilou mes étoiles filantes.

Kissouilles