Chapter Twenty-One

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Chapitre 21 :

-Mademoiselle Layeur ! Je vous pris de me suivre. Quant à toi, Emma, va prendre une douche ! ordonne la patronne à mon ancienne adversaire il y a quelques secondes maintenant.

La fille s'exécute presque instantanément et de mon côté, j'inspire profondément comme me l'a appris mon ancien coach après un combat. Peu de personnes le font ce qui provoque après quelques heures de repos, de fortes migraines dûent à un taux  élevé d'adrénaline avant le match. Depuis que j'ai appris cela, je le fais systématiquement.

Et ça m'aide énormément.

-Bon mademoiselle, nous n'avons pas toute la journée, reprend la patronne en tenant la porte de la salle.

Du calme ! Laisse-moi au moins souffler deux minutes. Ce n'est pas comme si je venais de me battre pour te prouver que je suis motivée à intégrer SPM.

Quelques secondes à peines après, je remets mes vêtements enlever précédemment et la suis d'un pied las. La patronne me tient la porte pour ensuite se diriger tout droit vers une autre pièce ou est écrit sur la porte « Bureau Patronne ». Bon, avec ça, nous savons déjà à quoi nous attendre.

Je rentre à l'intérieur et je suos surprise car je m'attendais à trouver une pièce des plus luxueuses vu le reste de l'école. Je me suis bien trompée.

Les murs du bureau sont de couleurs neutres, quelques plantes grasses sont disposées un peu partout par terre. Deux fauteuils blancs se trouvent en face du bureau de la patronne, qui vient de s'asseoir lourdement sur son siège en cuir de couleur noir.

D'un geste de la main, elle m'ordonne de fermer la porte de la pièce. Ce que je fais après plusieurs secondes à réfléchir. Pour ensuite m'asseoir à mon tour sur un fauteuil. Mon sac à présent posé à terre, entre mes jambes.

Je souffle lentement avant qu'elle ne dise.

-Bon ! Par quoi commencer ? Tout d'abord, le combat que vous venez d'effectuer m'a laissé bouche bée, pour tout vous avouez. C'est rare qu'une gamine de votre âge, me fasse cette effet là. Encore plus quand la date de la rentrée est dépassée depuis quelques semaines déjà. Vous avez eu du culot de venir ici sans rendez-vous et j'apprécie votre tempérament. Mais... Malheureusement, il n'y a plus de chambres disponibles. Ce qui signifie...

Je ne la laisse pas finir en la coupant dans la fin de son monologue.

-Que je ne peux être inscrite. Oui ça je le sais. Mais je voulais tenter ma chance, parce que...Non c'est con de dire cela. C'était sûr que je ne pourrais intégrer l'école et encore moins maintenant. J'aurais espéré quelques années, dis-je.

-Mademoiselle, ce n'est pas que je ne veux pas que vous veniez ici, c'est tout le contraire. Il n'y a juste plus de chambre encore libre, reprend-elle.

Soufflant de nouveau par la bouche. Je reprends.

-Si je ne me trompe pas, nous pouvons vivre en colocation avec un élève. Est-ce vrai ?

Elle se frotte le bout du nez, sûrement fatiguée, avant de poser ses mains le long de ses cuisses.

-Oui c'est vrai. Ou voulez-vous en venir ?

-C'est simple, il y a certainement une personne qui loge encore seule et je voudrais si possible cohabiter avec cette personne. C'est beaucoup demander mais c'est un rêve de gosse...

Elle me coupe dans mon élan de monologue interminable et s'exclame d'une voix strict.

-Mademoiselle, il n'y a qu'une personne qui loge seule et je ne pense pas qu'elle veuille partager sa chambre avec quelqu'un. Encore moins avec vous à mon avis, vu votre tempérament, je n'ai pas envie qu'il y ait de problème.

-Et si, je vous dis qu'il n'y aura pas de problème ? Madame, vous m'avez vu à l'œuvre sur le ring. Vous savez très bien que j'ai du potentiel et je ne suis pas égoïste quand je dis cela. Je pourrais rapporter gros à l'école si je gagne plusieurs combats. Si je ne me trompe, Emma est l'une de vos meilleures élèves ?

-Emma est effectivement l'une des meilleures. Et vous l'avez battu à plate couture, nous avons tous vu pendant le combat que dès que vous êtes montez sur le ring, vous avez changé. Ce n'est pas qu'un sport que vous nous faites voir. J'ai l'impression que vous respirez la boxe. Vos yeux se sont illuminés instantanément dès que j'ai annoncé le début du combat. Et ça, mademoiselle, c'est ce que nous recherchons. J'aime votre façon de frapper votre adversaire. Celle dont vous faites tout pour intégrer cet école. La perspicacité ? J'étais comme ça, il y a quelques années de cela. Elle respire avant de taper sur le clavier de l'ordinateur posé sur son bureau.

A peine quelques secondes plus tard, elle lève son regard vers moi, un fin sourire sur le visage. Mon souffle s'accélère.

-Bon ! Je viens d'envoyer un message à ma secrétaire pour vous prévoir une carte et un badge. La personne avec qui vous allez partager la chambre n'est pas encore au courant, je compte l'avertir ce soir puisqu'elle est absente toute l'après-midi. Reprenons, il y a certaines règles que vous retrouverez sur ce petit fascicule et vous devrez respecter, dit la patronne en ouvrant un tiroir du bureau, pour ensuite y prendre un petit carnet qu'elle pose sur le bureau. Il y a aussi le prix de l'inscription pour cette année qui est à régler, si vous le voulez, en plusieurs fois. Ensuite, je vous demanderais de remplir quelques papiers et faire signer un document à vos parents dans les plus brefs délais. Compris ?

Tout l'air que j'avais retenue le temps de son dialogue vient de s'échapper entre mes lèvres et je me sens à présent...je ne sais pas. C'est une sensation assez bizarre et plutôt loufoque. Heureuse ? Non, pas tout à fait . Différente ! Oui, c'est ça.

J'en suis sûre à présent, ma nouvelle vie débute maintenant.

Ma main  dans mon sac, j'attrape l'enveloppe qui contient l'argent que j'ai économisé depuis tout ce temps et la pose sur le bureau.

La patronne la prend pour ensuite l'ouvrir et me lancer un regard lourd de sens.

-Vous payez en liquide ? Dix milles euros en cash sans rien dire ? Vous me prenez pour une conne ? Je ne sais pas d'où vient cet argent, il est sûrement sale.

-Vérifiez par vous-même, réponds-je en la fixant dans les yeux.

Quelques secondes après, elle sort une machine qui va sûrement servir à vérifier si les billets sont vrais.

Elle peut y aller, je suis sûre qu'il n'est pas sale.

Les plaçant sur la machine, elle l'allume et un petit bruit se fait entendre avant que les billets ne soient « avalés » par la machine.

Un petit bip se fait entendre à chaque billet ressorti, jusqu'au dernier, ce qui indique qu'ils sont vrais et en bonne état.

-Bon ! Je ne peux pas encore savoir s'il est propre mais tout m'indique que c'est bien l'Etat qui les a créé. Je présume que vous voulez payer tout en même temps ? me demande la patronne après un certains temps à regarder dans le vide.

-Oui c'est ça.

Pour donner suite à cela, elle me fait signer plusieurs papiers dont le papier pour mon groupe sanguin sûrement pour vérifier que je n'ai aucune maladie transmissible. Je lui ai donné le faux. Et elle se lève pour ouvrir la porte de son bureau.

Nous sortons de son bureau et marchons le long des couloirs beiges qui m'ont l'air interminables.

Jusqu'à arriver devant une porte avec un numéro et un petit cadre ou est écrit le prénom des résidents. Malheureusement je n'ai pas pu bien voir avec qui je vais partager ma nouvelle chambre.

Et c'est là, que la patronne me passe la carte pour ouvrir la porte du « Tödi » qui m'attend. D'un signe de la tête, j'inspire longuement et fait passer la petite carte contre le boitier.

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Heyyy mes étoiles filantes. Comment allez vous? Pour ma part, ça va.

Je vous retrouve aujourd'hui en cette fin d'après-midi avec le chapitre 21 de BadPair. Qu'en pensez vous?

J'ai beaucoup aimée l'écrire et je compte finir le 22 pour jeudi/vendredi.

Kissouilles et merci pour les plus de 55k vues. C'est incroyable

BadPair 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant