Chapter eight

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Chapitre 8 :

Quand j'entends mon nom je me raidis et commence légèrement à paniquer. Je repense au moment où, dans les films, on vient arrêter le bandit jusque dans l'avion. Mais je sais que je n'ai rien fait. Enfin... rien qui soit punissable aujourd'hui. J'espère que je n'ai pas mis par mégarde un rouleau de joint dans mon sac.

Non, il ne me semble pas. Je cogite toujours mais ne me retourne toujours pas. J'ai peur.

-Léa ? c'est bien toi ?  Me demande alors cette voix qu'il me semble maintenant avoir déjà entendu quelque part.

Ce serait improbable que ce soit lui n'est-ce pas ?

Je me retourne lentement en plissant les yeux. Je tombe sur deux paires d'yeux qui me fixent. Je ne réfléchis que pendant cinq secondes avant de le reconnaître. J'écarquille les yeux, mais bien sûr, c'est le gars de la limousine.

Quand il voit que je ne parle toujours pas, alors il se décide à briser le silence.

-C'est moi, la robe rouge, la maison Waouh, me dit-il en s'avançant un peu plus vers moi, un sourire en coin.

-Mademoiselle veuillez céder le passage s'il vous plaît, me dit un passager à qui je barrais la route.

-Oh oui dessolée, je lui réponds en me mettant sur le côté pour lui céder le passage.

Le gars de la limousine s'arrête à côté de moi, toujours le sourire aux lèvres.

-Oh, encore merci pour la robe. Je lui réponds avec un petit sourire.

-Non ne t'inquiète pas. C'était normal après ce que Wayne a fait subir à ta veste. Je te devais au moins ça.

-Ma veste fétiche en plus, je marmonne.

-Oh je manque à mon obligation, je m'appelle Brice. Brice Peterson. Me dit-il en me tendant la main.

Et c'est juste à ce moment-là que je réalise vraiment que j'ai suivi un homme dont je ne connaissais même pas le prénom. Je devrais me gifler parfois, tellement J'ai été irréfléchi.

-Léa, mais toi tu connais déjà mon prénom, pas vrai ? je lui réponds en acceptant sa poignée de main.

-Alors ton siège est lequel ? me reprend-il en changeant de sujet.

Je regarde mon billet et lui indique le numéro de siège A36. Il prend les devants et me montre mon siège, heureusement que c'est côté hublot. Je vais pouvoir regarder les nuages.

Je le remercie et je peux enfin m'asseoir. Je place mon sac entre mes jambes, je ne le mettrais pas dans le compartiment bagages à main au-dessus de moi.

Ceinture attachée, siège incliné pour être dans une bonne position, sac coincé. Il ne me reste plus qu'à fermer les yeux le temps du vol va diminuer considérablement

-Je peux te tenir compagnie un moment? me demande-t-il.

Bon... on va dire que le repos sera pour plus tard alors. Il est vrai aussi que discuter avec les gens nous empêche d'avoir des pensées noires.

-Oh pas de problème, mais et si le propriétaire du siège arrive ?

-Je lui dirais gentiment d'aller se faire voir. Me répond-il l'air taquin, avec toujours ce sourire communicatif.

Je pouffe de rire, suite à sa blague qui n'en est peut-être pas une.

-Alors tu pars à Portland pour tes vacances ? me demande-t-il pour changer de sujet.

-Euh ... ouais. On peut dire ça. Je réponds seulement. Je ne vais pas dire à un parfait inconnu (pas si inconnu que ça) : hey, ma mère pense que je suis une accro a la drogue, alors elle me fait interner. Non, ça ne le fait trop pas. Il va me fuir direct. Et toi tu pars aussi en vacances ?

-Non, J'accompagne Wayne dans ses shootings. Ah et encore désolé pour ce qu'il t'a fait. Encore.

-Euh Brice ? Au fait, ton Wayne là, c'est le même Wayne de l'aéroport ?

-oui, et ce n'est pas mon Wayne mais c'est mon meilleur ami. Et ne lui en veut pas s'il te plaît. Il est très doux dans le fond. Mais il faut être patient avec lui car il n'a pas eu une vie facile.

Ok, mais ce n'est pas une raison pour bousculer les gens et ne même pas s'excuser non ?

On discute encore quelques minutes, on parle de tout et de rien. Surtout et principalement du taux de crash d'avion. Ironique non ? nous nous trouvons dans un avion a des km du sol et tout ce qu'on trouve à se dire est le pourcentage de crash.

En fait j'ai hâte d'atterrir et d'aller réaliser mon rêve.

-C'était un plaisir de discuter avec toi. Et ne t'inquiètes pas, je dirais à Wayne de s'excuser personnellement auprès de toi. Je dois retourner auprès de la bête. Me dit-il finalement tout sourire et en me faisant un clin d'œil.

-je ne compte pas trop là-dessus mais j'attends de voir. Je lui réponds en pouffant de rire.

- Peux-tu me passer ton numéro ? on pourrait prendre un pot ensemble un de ses jours. Me demande-t-il en se grattant l'arrière de la tête.

-Euh... oui, bien-sûr, je lui dicte mon numéro et je le vois pianoter sur son téléphone. J'allume mon portable pour pouvoir noter le sien.

Il se lève et s'en va en direction de l'avant de l'avion. J'imagine qu'il voyage en classe affaire lui. Comment il est ce Wayne dans le fond ? vu de l'extérieur on aurait dit un lion blessé qui essaye de se défendre. 

Un petit bruit me fit sortir de mes pensées.

De Mandy :

Coucou Léa, c'est tante Mandy. Je viendrais te chercher à l'aéroport, hâte de te voir, Xoxo

À Mandy :

Hey, okay à toute à l'heure. Bisou

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Hello, comme prévu voici le chapitre 8.

On est à plus de 280 vues.

Whatttt?????

La semaine prochaine il y aura le chapitre 9 si tout vas bien car mon ordi à des problèmes de souris et pour écrire c'est pas cool.

Je vous remercie pour les votes et les vues.

Dites moi en commentaires si vous aimez l'histoire enfin le début ou pas.


Kissouilles...

BadPair 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant