Chapter eighteen

2.9K 154 26
                                    

       

Chapitre 18 :

-Salle connard va, je lui crache au visage

Je profite du fait qu'il soit entrain de souffrir pour m'enfuir de cet habitacle. J'ouvre la portière et prend mon sac avec moi. Heureusement il s'était arrêté à cote d'une station, je pense que nous ne sommes pas loin de la Californie. Ouf !

En y repensant, un sentiment de dégout me prend soudainement. Pourquoi les hommes sont tous pareils ?

Nous ne sommes pas des objets, que l'on prend et que l'on jette au bon vouloir de ces messieurs. Nous sommes des êtres vivants.

« Traites une femme comme une reine, elle va te traiter comme un roi. Traites une femme comme un jeu, elle va te montrer comment on joue »

A chaque fois que je repense à cette citation. Un léger sourire nait sur mon visage. Elle parle d'elle-même. Chaque femme est une reine... quoique, certaines sont de vraies plaies. Comme ma mère.

Tapant contre une pierre, je me rends à présent compte que je suis loin de la station pipi comme j'aime les appeler. Merde ! Je suis où, maintenant ?

D'une main j'attrape mon téléphone dans la poche de mon sweat et l'allume. Il me reste moins de dix pour-cent. Re merde !

Je fais comment moi maintenant ? J'ai besoin d'une lampe pour m'éclairer et je n'ai vraiment pas envie de dormir dehors ce soir. En plus l'autre con m'a frappé au niveau de l'œil et je risque d'avoir un cocard. J'en est sûrement un maintenant. Et si je ne me soigne pas dès à présent, ça risque d'empirer. Et je n'ai franchement pas envie de débarquer à SPM comme ça.

Putain !

Je continue de marcher le long d'une ligne droite imaginaire, malgré la lumière peu présente aux alentours. Quelques voitures me frôlent et se dirige plus loin devant moi. Au moins, je suis dans le bonne direction.

Après ce qui me semble être des heures à marcher, je ne sais vraiment plus où je suis. Aucune voiture n'est passée depuis bien trop longtemps. Le ciel se couvre et le vent se lève. Les quelques oiseaux restants, sont maintenant partis.

Seule, dans la pénombre la plus obscure. Une fine veste sur les épaules, je m'assoie par terre contre un arbre et ramène mes genoux contre ma poitrine. Des feuilles me tombent sur le visage que je chasse d'une main.

Pas envie de marcher des heures je ne sais où. La fatigue s'empare de mon corps mais j'essaye de lui résister.

Ne t'endors pas Léa. Pas maintenant ! Tu ne sais pas où tu te trouves !

Mais mon cerveau n'obéit pas à mon ordre et je m'endors à même le sol, ma veste fermée à fond. Mon sac posé entre mes cuisses et ma poitrine, une main serrant la bandoulière.

Je me réveille sous la lumière qui m'illumine à présent. Le chant des oiseaux me parvient aux oreilles et je me lève rapidement du sol ou j'ai passé la nuit.

J'arrive à distinguer des éclats de voix. Et des jeunes s'adressent à moi.

-EH ! ! OH ! QU'EST-CE QUE TU FAIS ICI ?! me hurle une jeune fille, il me semble qu'elle est brune, à cause du reflet du soleil, je ne distingue pas bien les couleurs.

-JE VAIS EN CALIFORNIE. Je lui hurle en retour. Je me lève, époussète mes fesses pour enlever la terre et les feuilles qui aurait pu se coller à mon pantalon. Je marche en leur direction. Et ce n'est que maintenant que je remarque le bus sur le bord de la route.

-Alors dépêche-toi.  Me dit une autre personne. Cette fois c'est un garçon, qui doit faire à peu près mon âge. La Californie est à quarante-cinq minutes.

Parfait !

Mes pieds se mirent à courir pour qu'en quelques secondes, je me retrouve en face du véhicule qui m'amènera dans ma future vie.

Je les remercie et quand je monte dans le bus, je remarque que les passagers sont déjà tous attachés, certains ont avec leurs écouteurs à l'oreilles.

Pas besoin de se faire remarquer maintenant. Avant que le conducteur ne démarre, je fonce tout droit vers l'arrière du bus.

Il n'y a personne a l'arrière donc je me place sur les dernières chaises. Ce n'est pas une 5 étoile mais c'est confortable. Je me couche et me sert de mon sac comme oreiller.

Merde ! Il faut que je regarde aussi pour mon œil. Téléphone maintenant en main, je l'allume avec le peu de batterie qui lui reste et va sur l'application dédiée aux photos. Je prends un selfie et un petit bruit non humain sort de ma bouche.

-Putain ! Il ne m'a pas loupé ce connard ! je murmure en touchant la blessure qui est un peu gonflée quand je la frôle des doigts.

Décidément la chance n'est pas avec moi.

Le chauffeur démarre et nous voilà partis pour Californie.

----------------------

Heyyyy mes étoiles. Vous allez bien? Voici le chapitre 18 qui je l'avoue n'a pas vraiment d'action. Mais les prochains risquent d'être assez mouvementés. J'espère qu'ils vous plairont et je vous remercie. Nous sommes presque 43k vues et c'est juste énorme.

J'adresse ce mot à vous mes lecteurs, mes étoiles.

Je n'aurai jamais cru que cette histoire irait aussi loin. Par rapport à l'idée que je trouvais basique mais j'ai commencée à la détaillée, appronfir... Pour que ça donne BadPair. Cette histoire qui me hante jour et nuit. Cette oeuvre qui fait maintenant partie de moi.

Je ne sais pas comment vous remerciez car tout ça. C'est grâce à vous. Vous allez peut être cliqué sur passez à la partie suivante sans prendre la peine de lire tout cela. Ou juste lire parce que, bah je ne sais pas.^^ :')

Mais merci. Merci, merci, merci. 

Sur les débuts de l'histoire :

On est presque aux 4k vues. Merci du fond du cœur.

Kissouilles.

BadPair 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant