Chapter four

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Chapitre 4 :

-DEBOUT ! ! ! Me hurle dessus une voix plus que stridente.

Papillonnant des paupières quelques secondes, je fini par les ouvrir complètement et remarque sur mon réveil qu'il est à peine 4h du matin.

Nan mais c'est quoi le délire de me réveiller à cette heure-ci?

Les yeux maintenant ouverts, je vois que je suis dos au sac de frappe.

-Relève toi tout de suite et va me prendre une douche, ça pu le chacal moisi ici, reprend ma mère déjà habillée et maquillée comme une prostituée. Ou est ta valise pour que je la descende dans le salon.

-Qu'est-ce que je suis pour toi ? Hein Maman ? Je dis en insistant bien sur le dernier mot. Une folle ? Une suicidaire, une excessive ? Mais non, je suis juste la fille qui ne sert à rien, ça a toujours été comme ça. Je reste la petite merdeuse pour toi. La petite fille qui fume et boit pour être dans la tendance. Mais tu ne te pose pas la question du pourquoi je le fais, hein? Pourquoi je sèche, me fait du mal, me bat, bois, ou fume à en avoir un cancer des poumons ? Non je ne suis juste qu'une moins que rien pour toi. Même les chiens obtiennent plus de considération de ta part.

Elle ne dit rien et me regarde comme si tout ce que je disais ne comptait pas, comme si je n'avais rien dis. Alors je reprends,

- Putain Fou moi la paix et laisse-moi vivre! Je hurle en rentrant mes ongles dans la paume de ma main pour ne pas faire de connerie.

-Je ne veux pas m'engueuler avec toi tôt le matin, alors tu vas me faire ta putain de valise. Me dit-elle en indexant ma valise et mon armoire.

Mon majeur se leva sans que je ne lui demande et fait son apparition juste en face du visage de ma mère.

Oh quel dommage !

-Je suis désolée, vraiment. J'ai la maladie du majeur, il se lève quand il en a envie, sans que je ne lui demande, dis-je avec un petit sourire en coin

Elle ne relève pas ma petite blague (qui est de mauvais gout je l'avoue, mais même, elle le méritait) et s'en alla en claquant la porte. Les marches des escaliers grincent sous les pas précipités de ma mère à cause de son énervement.

Cette femme est une connasse. Elle veut m'envoyer dans un internat pour demeurés.

Nan mais c'est elle la tarée ou ça se passe comment?

Je ne vais sûrement pas aller dans cet internat et encore moins y vivre.

Je ne suis pas folle, juste suicidaire (quelque fois) et dangereuse (quelque fois aussi).

Euuhh... bon j'avoue, un peu trop dangereuse.

Mes pensées divaguent vers mon passé bien trop douloureux. Mes yeux me piquent et ma vision devient floue. Je sens une larme couler sur ma joue.

Une larme à rajouter dans le passé. Je ne les compte plus.

Les images sont si claires que j'ai l'impression de revivre la scène.

Revivre cet horrible moment.

Tout revivre.

Je souris de l'extérieur et paraît heureuse. Mais de l'intérieur je suis sans âme et sans vie. Tout est noir, depuis que je t'ai perdu.

Putain tu me manques tellement...

Et là c'était trop tard, j'étais déjà debout entrain de frapper le sac. C'est automatique maintenant, je ne contrôle plus rien. Seuls mes poings font le travail. Principalement pendant que je frappe, c'est pour oublier et me vider la tête. Cela peut paraître bizarre mais depuis que je fais de la boxe, mes capacités physiques augmentent de jour en jour.

Il faut au moins essayer une fois dans sa vie ce sport de combat. Même si c'est pour se la péter. Mais le problème c'est que ça devient rapidement comme une drogue.

Personne ne doit m'approcher, pas qu'à cause de la boxe mais aussi pour ma personne.

J'arrête de frapper car je suis un peu apaisée, mon regard se dirige vers ma penderie.

Est-ce-que je prépare ou pas mon sac finalement?

Dans tous les cas elle m'emmènera de gré ou de force. Cette femme est une tarée, limite si elle le pouvait, elle me tuerait pour ne plus me voir. Tout à coup j'ai, comme qui dirait, une illumination. Je me dirige vers mon armoire, je prends en chemin mon sac de sport noir et blanc et m'assieds par terre en tailleur face à ma penderie.

Je l'ouvre et une multitude de jogging s'y trouvent.

Oui je suis la fille qui porte tout le temps des survêts. Et je me contre fou du regard des autres. Ça me plaît de les porter et je fais ce que je veux dans tous les cas.

Je prends trois ensembles de jogging noir, blanc et crème. Je les plis et les range dans mon sac. Je prends aussi une veste bordeaux, ma paire de basket de sport et une gourde d'eau que je fourre aussi dans le sac.

Je m'allonge par terre et aperçois une petite boîte rose pâle qui se trouve sous mon armoire. Je tends ma main au maximum pour le récupérer et je réussi après quelques secondes. Cette petite boite est mon petit trésor. Je l'ouvre doucement et délicatement comme si j'avais peur de la casser.








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Coucou, je voudrais avant de blablater vous remercier des 36 vues en 1 semaine, je suis super heureuse.

Si je poste ce chapitre aujourd'hui et non demain c'est parce que demain je ne pourrais pas le poster donc le chapitre 4 est publier.

Je pense que le prochain chapitre seras poster vendredi soir ou samedi.

Et je voudrais savoir si l'histoire vous plaît.

Avec des petits commentaires qui soit négatifs ou même affirmatifs tends qu'ils sont constructifs.

A par ça je vous dit à vendredi et je vais me replonger dans l'écriture de Badpair.

Kissouilles

BadPair 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant