Chapter thirteen

3.2K 177 22
                                    

Chapitre 13 :

Ce petit objet en métal me rentre dans la peau. Une sensation de brûlure m'envahit rapidement. La vielle dame doit sûrement voir mon malaise car elle dit d'un ton calme et posé.

-Tu ne vas pas me dire qu'une si petite aiguille de cette taille te fait mal. Je croyais que tu étais une mauvaise fille. La bonne Bad girl que tout le monde craint et qui n'a peur de rien?

Prenant mon souffle je réponds,

-Je n'ai jamais dit que j'étais une « Bad girl » dis-je en mimant ces deux mots avec des guillemets. C'est juste une phobie de petite fille.

Elle hoche la tête, puis un petit tube vide il y a quelques instants est maintenant rempli de sang. Mon sang.

Sans le voir, la dame m'enlève l'aiguille pour ensuite me désinfecter là où elle m'avait piquée. Elle part s'asseoir sur sa chaise en face de son bureau et pose une de ses mains sur l'imprimante qui prend pas mal de place. Je me lève à mon tour et ne voulant pas m'asseoir, je reste debout attendant le résultat.

Elle fait quelques va-et-vient entre son bureau et un autre. Quand finalement elle revient dans son bureau, elle imprime quelque chose et des feuilles sortent de la machine noire d'encre qu'elle s'empresse de jeter. Puis vient le tour d'une feuille qu'elle regarde comme si elle avait vu un fantôme.

Le regard de la dame passe de la feuille à moi. Avant qu'elle ne dise une phrase qui me tétanise.

-Ton groupe sanguin est assez rare. Même très rare pour tout te dire.

-Le quel? Demandais-je en tapant du pied plus que saoulée de sa lenteur à me dire mon groupe sanguin.

-AB- ...

Elle la dit dans un souffle pour que personne ne l'entende. Mais je l'avais très bien entendu.

Je savais à peu près ce que voulais dire ce groupe sanguin. Mais je voulais en être sûr.

-Ça veut dire quoi?

-Alors, comment t'expliquer ça? Ce sang est très recherché. Une personne sur un milliard l'a et tu en fais partie. Je vais t'expliquer ce qu'il va se passer. Je vais t'imprimer le papier avec ton vrai groupe sanguin et un autre qui sera cette fois ci fausse pour que ton futur ne soit pas compromit. Quant au vrai tu devras le cacher quelque part où personne ne le trouvera, dit-elle en tapant sur son ordinateur.

Donc pour résumer il faut que je trouve un endroit où je pourrais cacher le papier pour que personne ne puisse mettre la main dessus. Tranquille !

Je m'assois sur la chaise, reprends ma veste et la remet.

-Petit conseil, ne te fais pas remarquer ici pour ne pas avoir de problèmes, reprend la dame.

Des problèmes...Mmmhh...Intéressant.

-Quels genres de problèmes, je demande- impatiemment.

-Oh je crois que tu ne veux pas savoir.

Sûrement entrain de voir mon visage elle reprend.

-Tu peux rester enfermée dans des pièces de cinq mètres quelques jours voire des semaines. Ne pas manger ni boire. Travailler dans des métiers physiques. Et pleins d'autres choses.

Donc je reste sage et obéit gentiment. Mais bien sûr. Je préfère que l'on m'enferme que rester assise sur une chaise et obéir comme un bon toutou.

Dans vos rêves !

Elle me tend les papiers que je range dans la poche de mon sweat. Je me lève rapidement je ne prends pas la peine de la remercier de sa « Gentillesse ». Et avant de sortir de la salle un aboiement de chien sort de ma bouche. Puis je claque la porte.

La secrétaire de tout à l'heure s'avance vers moi dès que j'ai passé la porte du cabinet, elle me tend des plans et des affiches. Elle me dit ensuite.

-Alors voici tout le tralala pour que tu survives aux premières semaines ici.

Un petit sourire apparait sur ses lèvres avant qu'elle ne me donne les clés de ma résidence comme elle n'a pas arrêté de le dire.

Il y a Trois cents vingt-quatre inscrit dessus. Il y a autant de chambres que ça?  Enfin bref, je ne vais pas commencer à débattre sur les lofts ici.

-Les repas sont à : huit heures, douze heures, seize heures et vingt heures trente. Si tu loupes ces horaires, tu ne pourras pas les rattraper.

Si en plus on doit manger à des horaires précis, je ne vais pas m'en sortir. Et puis quoi, dans deux jours je ne serais plus ici. Je vais tenir c'est rien. Enfin j'espère.

Elle continue de parler et quant à moi je cherche ma chambre pour avoir un petit moment de tranquillité. 

-Ça ne vous dérangerais pas de vous taire quelques secondes pour avoir la paix.

Aussitôt demandé, plus aucun son ne sortit de sa bouche.

Parcourant les couloirs blancs, mes pensées ne se trouvent pas sur terre en ce moment. La secrétaire se fait entendre soudainement. Elle est encore là?

-Mademoiselle, votre chambre est juste à votre droite.

La regardant une dernière fois, j'avance vers le loft, mon sac en main. J'insère la clé dans la serrure et tourne, un petit bruit de cliquetis se fait entendre et la porte s'ouvre directement.

-------------------------

J'y crois pas, 700 vues.

Merciiiiiiii.

Dites en commentaires si vous aimez BadPair.

Kissouilles et à la semaine prochaine pour le chapitre 14.

BadPair 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant