BadPair 1

Chapter fifteen

Chapitre 15 :

-Ouais, enfin bon. Tu verras par toi-même.

Amandine enlève c'est grosse chaussures et les jettes dans un coin de la
pièce. Viens ensuite le tour des chaussettes qui cette fois-ci atterrissent sur
un des deux lits. D'un pas décidé, elle s'approche du premier bureau qu'elle
voit et d'une main habile, prend un coton avec je ne sais quoi dessus.
Sûrement un de ses produits que les meufs ont toutes puis dans dix ans,
elles feront le double de leur âge.
Pff, ça m'exaspère.
Elle passe le fameux coton sur son visage, qui doit surement être du
démaquillant, puis le jette dans une mini poubelle de table. Sans le voir
venir, un coup de poing s'abattit sur une petite boîte en métal.

-Désolé mais je galère toujours à l'ouvrir, reprend Amandine en ouvrant la
boîte.

Je suis vraiment entrain de la fixer et détailler chacun de ses gestes.
Je suis vraiment pathétique.
Je me retourne, quand j'entends une personne toquer doucement à la
porte.

-C'est pas moi qui vais ouvrir, je te le dis directement, repris-je en
m'assaillant par terre.

-S'teuplaît... me supplie la fille qui est toujours entrain de trifouiller dans la petite boîte.

M'allongeant maintenant à même le sol, la porte s'ouvre brusquement dans
un bruit sourd.

- Vous n'avez pas entendu que j'ai toqué plusieurs fois ? Se fait entendre la voix d'une dame.

-Vous savez, la drogue, ça ne réussi pas. Surtout pour les neurones donc
ne vous inquiétez pas ! Repris-je en finissant la cigarette que j'avais dans la
bouche.

-Mademoiselle, je ne vous permets pas de me parler comme cela ! reprend
la dame durement.

Elle croit qu'elle me fait peur? Elle croit que je vais m'abaisser comme un bon vieux toutou à sa mémère?

Me levant brusquement, je me mets à présent, en face d'elle et jette le
restant de ma clope par terre. Pour ensuite l'écraser avec la semelle de ma
chaussure.

M'approchant lentement de cette dame ! Elle recule peureuse. Maintenant
assez proche d'elle, j'ouvre la bouche et lui recrache la fumée de la nicotine
sur le visage. Elle tousse plusieurs fois.

-Maintenant, tu vas me foutre la paix ! Tu vas dire à tes petits collègues que
je ne suis pas une chienne ! Hurlais-je à son attention la bloquant de mes
deux mains que je place contre le mur.

-Comment...Comment une si jolie fille peut se droguer...? Bégaie-t-elle.

Calme-toi Léa. Reste calme. Ne te déchaîne pas sur elle.

D'une main, j'ouvre la porte qui se trouve à côté et de l'autre, la pousse à
l'extérieur. Je referme la porte et me retourne pour reprendre mes esprits.

-Tu...Tu viens de faire quoi là? Demande perturbée ma « coloc ».

D'un regard et d'un fin geste. Je secoue la petite chose que j'ai dans ma
main.
Une clé s'y trouve. LA clé pour sortir d'ici.

Les yeux d'Amandine ne s'en remette pas, elle a l'air tétanisée et n'y croit
pas.

-T'as fait comment? Reprend cette dernière en s'approchant de moi
rapidement.

-Secret ! Dis-je en la faisant tourner le long de mes doigts.

-Tu sais que t'es l'une des premières à avoir pu la prendre? Me demande-t-
elle toujours l'air choquée.

D'un geste rapide de la main, je lui lance les clés et me rassoie par terre.

Maintenant qu'elle les a dans les mains, je peux enfin être tranquille pour pouvoir réfléchir.

Je ne m'enfuirai pas demain mais ce soir. Rien que de savoir que je suis
avec je ne sais combien de toxico ou autre, ça me rend malade.

Les gens ne comprennent pas de nos jours que si l'on fume c'est pour
oublier. Dès qu'ils voient la nicotine, pour eux, on est déjà des drogués à ne plus pouvoir s'en passer. Rien qu'a entendre ça de leur bouche, j'ai envie de leur faire mâcher une clope jusqu'à ce qu'ils s'étouffent avec.

À cette pensée, un petit sourire se dessine sur mon visage.

C'est décidé ce soir je pars !
Et personne ne pourra m'en empêcher.

-Tiens ! Enfin...Je me disais...Bon tiens, reprend Amandine en me tendant
le fameux paquet de clope de son « ami ». Plus le briquet.

-Ok, réponds-je en mettant ces derniers dans mes poches.

Mon téléphone dans une de mes poches se met à vibrer. L'arrivée d'un
message sûrement.

De Lily :

Heyyy ma belle. Tu vas bien? Alors cet internat de dégénérés?

À Lily :

Salut chou, comme d'hab. et toi? Bah franchement ça passe pour l'instant.
Bon je ne vais pas y rester donc je m'en fous un peu.

Envoyer. Quelques secondes après, je reçois une réponse sûrement de ça
part.

Le fait est que cette fille répond toujours dans la minute. Qu'elle soit en
cours, sous la douche ou même en train de manger.

Je vois que ma mère aussi vient de m'envoyer un message, j'hésite à le
lire, mais je finis par l'ouvrir juste par curiosité.

De Maman:

Bonjour Léani, comment vas-tu? Alors l'internat te plaît pour l'instant?
J'espère que tu te tiens à carreaux là bas. Je te fais confiance.
Non mais je n'y crois pas. Elle ose me demander si ça me plaît et que je
dois me tenir à carreaux.
Attend j'ai une petite idée pour lui répondre.

À Maman :

Salut, ouais ça va tranquille. Bah...En faite...J'ai foutu le feu à une chambre
en allumant une clope.

D'un rire je lui envoie et éteins mon téléphone. Lily attendra, mais mon plan, non.
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Hey, nouveau chapitre posté.

Merci pour les 1,16k vues, ça me fait énormément plaisir.

Prochain chapitre peut être  ce week-end, vus que j'ai déjà écris le chapitre 16 et 17.

Pour les personnes actifs, vous pourriez laissez un commentaire pour me dire si l'histoire vous plait.

Kissouilles.