Chapitre 25 :Tic-Tac, Tic-Tac, Tic-Tac.
Je vais péter un putain de câble si ce bruit retentit encore une fois à côté de mes oreilles.
Tic-Tac.
-Pet de sec, dès que tu ouvriras la porte, je mettrai fin à ta vie pour de bon, hurlais-je à son intention.
Me levant difficilement, j'ai passé une grande partie de la nuit, assise, le dos contre la porte. L'autre partie de la soirée est passée très lentement, faire des allés retours toutes les dix minutes, ne trouvant pas le sommeil devient vite agacant. Surtout quand nous venons de faire tous les recoins de la pièce dans le but de trouver quelque chose à faire, voire trouver un petit trésor même si les chances sont minces...Très minces.
Soudain, le bruit de la poignée se fait entendre et je vois Wayne, sortir de la pièce, un immense sourire aux lèvres.
-You are Dead ! beuglé-je en m'avançant vers lui.
-Pas trop dure la nuit ? me demande le pet de sec en face de moi.
Sa phrase me stop dans mon élan. Si ma nuit n'a pas été trop dure ? Non mais...
-Je t'ai entendu toute la nuit, les courbatures ça va ? pose de nouveau le mannequin, laissant échapper un rire. Il reprend après quelques secondes. Je vais aller me doucher...
-Pas si vite, pet de sec ! lui ordonné-je d'un signe de la main.
Ses sourcils se froncent dans un même mouvement avant qu'il ne s'exclame.
-Tu sais ce que te dis le pet de sec ?
Il s'avance vers moi, je recule, méfiante.
-Ciao ! reprend-il.
Et sur ce mot, il se dirige tout droit vers la porte du salon.
Soufflant de rage ainsi que de mécontentement, je le suis au pas de course.
-Coco ! Tu m'as dit hier que ta tante venait de te faire la morale à cause de moi ? lui demandé-je de nouveau.
-Tu me donnes mal au crâne dès le matin. Groupie ! dit-il en insistant sur le dernier mot.
Wayne prend une pile d'affaire qui était posée sur l'étagère à côté de la porte pour ensuite sortir de la pièce en claquant le portant en métal, cette fois ci.
Arghh.
Mon dos me fait un mal de chien et mes jambes sont toutes engourdies.
Mais dans un sens c'est génial, Wayne va dormir sur le canapé ce soir. Rien de mieux pour ne plus avoir de courbatures.
N'étant pas d'humeur à manger dès...qu'elle heure est-il déjà ?
Mon regard passe du salon à l'horloge positionner au-dessus de la télé.
Six heures vingt deux indique le cadran.
Parfait ! Un petit footing ne sera pas de refus pour entamer ce début de journée.
Ce petit programme dans ma tête, je me dirige d'un pas décidé vers la chambre pour prendre un short avec une brassière.
***
Sortant de la chambre rapidement, téléphone rechargé, écouteurs aux oreilles et nouvelle tenue sur moi.
J'avance droit devant moi. L'issue de sortie passée, j'inspire une grande goulée d'air frais et des dizaines d'odeurs viennent chatouiller mes narines.
Quelques oiseaux commencent à se réveiller quant à la ville, elle est encore noire. Plus les jours passent, plus le soleil se couche tôt pour se lever tard.
C'est sûrement l'une des périodes que j'apprécie le plus. Que tout ait l'air éteint. J'entends par là, la fraicheur de la matinée et de la soirée.
Arrivée au milieu de l'allée, je me dirige vers ma gauche pour ensuite commencer à trottiner légèrement. Le bruit de mes chaussures claquant contre les petits cailloux d'un chemin que je ne connais pas.
A cet instant, la musique de mon téléphone s'enclenche et le début des paroles me rappelle, elle...
J'accélère.
You were everything to me.
Tu étais tout pour moi.
Ma respiration se bloque.
You left without giving me time to breathe.
Tu es partit sans me laisser le temps de respirer.
Mes yeux s'humidifient.
I loved how you laughed.
J'aimais la façon dont tu rigolais.
Une douleur lancinante me prend le cœur.
I loved you to die.
Je t'aimai à en crever.
Je vais craquer.
You were my everything, my sister, my half.
Tu étais tout pour moi, ma sœur, ma moitié.
Sur la fin de la phrase. Mon corps se bloque et je ne peux plus bouger. Ma tête tourne. Mon pouls est bien trop rapide. Des gouttes de sueurs mélangées à mes pleures se distinguent dans les quelques rayons de soleil.
Je ne dois pas pleurer ! Non, je m'en suis fait la promesse.
Mais je ne la tiens pas, la preuve. Je suis entrain de chialer comme une gamine de treize ans.
Elle m'en voudrait à mort pour ce que je suis entrain de faire. J'en suis sûre et certaine.
Enfaite, non. Je n'en sais strictement rien. A part qu'elle est six pieds sous terre part ma faute.
Un sanglot se refait entendre.
You were everything ...
Tu étais tout...
Et c'est sûr c'est trois mots que la chanson s'arrête.
Tu étais tout...
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Heyyy mes étoiles. Comment allez vous en ce jeudi soir?
Aujourd'hui je vous fais une petite surprise pour l'avant dernier jour de cours avant les vacances ! J'espère qu'elle vous plait.
Petit point sur le chapitre :
Qu'en avez vous pensés ?
Oui, oui, il est un peu... très... court. Mais, l'on en apprend un peu plus sur le passé de Léa grâce à la chanson. Il m'a été assez difficile de l'écrire et trouver les mots juste pour la fin. Pour tout avouer, je l'ai réécrit plusieurs fois. Mais le voilà, sous vos yeux.
J'espère qu'il vous plait.
Je vais m'attaquer de suite à la suite pour essayer de vous la poster le plus rapidement possible.
Kissouilles mes étoiles et merci, nous venons d'atteindre les plus de 66k vues, c'est juste incroyable.
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BadPair 1
Teen FictionIl est ma source de lumière quand tout n'est que ténèbres au tour de moi. Il a sauvé mon âme quand je n'y croyais plus. J'ai cru avoir tout perdu. Il est celui qui a recollé les morceaux éparpillés de mon cœur. Je lui dois tout et je lui donne mon c...