BadPair 1

Chapter Forty - Part Two -

Chapitre 40 :

Partie 2 :

-Dommage, parce que je n'ai jamais utilisé de stéroïde quelques soit la forme ou la couleur.

Je le regarde, ma main toujours appuyée fermement contre ses abdos. Je la retire presque instantanément. C'est n'importe quoi Léa, reprends-toi une bonne fois pour toute !

Je pose ma main sur l'herbe afin de me relever rapidement, le faisant par la même occasion basculer sur le côté.

Un soupir d'extase coupe brusquement le silence de ce début de nuit. Je peux enfin respirer, quelle bonheur.

-Je n'ai rien à faire de la soirée, s'exclame Wayne pianotant en même temps sur son téléphone qu'il a reprit il y a quelques secondes. Je présume que toi non plus tu n'as rien de prévu à part te bousiller les poumons...

-Tu sais que plus le temps passe et plus tu m'exaspères ? C'est déprimant, lui fis-je comprendre avec un soupir lasse.

Il chasse mes mots d'un geste avec sa main dans l'air et par la suite range son téléphone.

-Je ne t'ai pas demandé de me sous-estimer. Bref. Mon pote, Brice, est lui aussi absent ce soir. Ça nous laisse, tout l'établissement pour nous deux. Les autres doivent d'ailleurs déjà s'être enfermés dans leurs chambres.

J'ai un mauvais pressentiment tout d'un coup.

-Où veux-tu en venir exactement ?

-Que j'ai envie d'oublier ma réputation quelques instants et retourner en enfance, groupie.

Je ne relève pas ses paroles.

-Et comment veux-tu faire cela ?

Il inspire en levant les yeux aux ciels. Sur-joué.

-Un cache-cache.

Pardon ? Je suis limite entrain de m'étouffer avec ma propre salive. Il ne vient quand même pas de dire ce que j'ai entendu ? Si. Oh putain, j'en peux plus.

Le grand Wayne Strong veut faire un cache-cache avec moi ? Une ex accro s'échappant de l'enfermement de sa mère.

Pincez-moi, je crois que je fais un cauchemar !

Me raclant la gorge, je reprends, un léger rictus sur le visage.

-Tu te fous de moi ? Je ne suis pas forcément du genre à jouer à ces jeux, si tu vois ce que je veux dire...

-C'est vrai que madame, préfère se foutre en l'air et ne pas profiter du moment présent ! Reprend ce dernier, fermement, une veine pulsant le long de son cou qui remonte jusqu'à son oreille.

Non mais il se fout vraiment de moi lui ! Je fais ce que je veux de ma vie, ce n'est pas lui qui va reprendre la place de ma mère. Il en est hors de question.

-Je profites de la vie à ma manière et comme l'on dit, on meurt tous un jour alors autant profiter de chaque instant.

Il se racle la gorge en se frottant en même temps les mains.

-Tu ne profites pas de la bonne manière.

Et c'est sur ces dernières paroles qu'il s'avance vers moi et me pousse en arrière, bancale sur mes appuis, je bascule vers le sol, tout mon poids vers le bas de mon corps.

Mais avant que je ne tombe par terre, deux mains agrippent mes mollets et ralenti ma mini-chute. Mais je finis tout de même par terre, trainée contre le sol froid.

Attend, quoi ! Il est vraiment entrain de me trainé par terre, je ne sais où ?

-Ep' je ne suis pas une serpillère mais un être vivant, ok ? Relâche-moi ou j'appelle les flics ! Tentais-je, la voix partant dans les graves plus je débitais de mots.