Hermione Granger ou Hermione Black ~ Un amour en danger ~

Chapitre 7

Point de vue d'Hermione

Je regardais Ginny avec des grands yeux avant de partir dans un fou rire forcé.

- N'importe quoi ! Moi avec Malfoy ? Lui qui passe son temps à m'insulter ? me défendais je.

- Arrête de me mentir. Je ne t'en veux pas. Je ne dirais rien. Je veux juste t'accompagner.

- Je peux pas Ginny. Je suis désolée.

Je partis en courant et allais me cacher derrière une tente. Je me transformais en moineau et m'envolais. Je regardais au sort pour trouver la tente de Narcissa ou tout simplement trouver un membre de ma famille.

Après quelques secondes, je repérais la chevelure blonde de Lucius. Je descendais en piqué et me posais doucement sur l'épaule de mon oncle. Il me regardait d'abord bizarrement avant de comprendre que c'était moi.

- Il faut que tu nous parles ?

Je poussais un petit cri. Il se dirigeait vers leur tente. Lucius me montra sa main et je me déplaçais dessus. On arriva juste devant la tente. Il me fit signe de me ta en mettant son index devant sa bouche. Il ferma les mains faisant une petite cage avec ses doigts. Malgré tout, je voyais à travers les trous faits par ses doigts.

Il entra dans la tente. Elle était grande et plus luxueuse que celle des Weasley. Pansy était en train de discuter avec Narcissa, Blaise était en train de lire et Drago ne semblait pas être là.

- Où est Drago ? demanda Lucius.

- Dans sa chambre. Il boude. dit Pansy.

- Pourquoi ? continua le blond.

- Il a vu Mione avec les Weasley. Elle était sur le dos d'un des jumeaux et le tenait le cou en riant. avoua Blaise en haussant les épaules.

- Il doit y avoir  une explication. contra Narcissa.

- Drago ! Viens là ! ordonna son père.

- Non ! Laissez moi mourir de tristesse en paix ! Elle ne m'aime plus ! gémit mon petit ami.

- Ferme ta bouche ! Sois un homme et viens ici ! s'énerva Lucius.

Drago arriva les pieds traînant, en grognant légèrement.

- Tu sais très bien qu'elle t'aime, pourquoi tu en doute ? demanda Narcissa un léger sourire aux lèvres.

- Tu ne l'as pas vu...geint mon petit ami.

- Laisse la s'expliquer avant de tirer des conclusions trop hâtives. souffla Lucius à bout de nerfs.

A peine a-t-il dit ça, qu'il ouvrit les mains. Je sautais de sa main et me transformai.

- Mione ? demanda le blond ébahi.

- Ton père a raison, tu as mal compris ce qu'il s'est passé. dis-je.

- Qu'est-ce qu'il y a à comprendre ? Tu était sur son dos, un grand sourire aux lèvres. 

- J'étais sur son dos parce que je ne voyais rien. J'avais un grand sourire aux lèvres parce que George taquinait Ginny et je me suis accrochée à son cou parce que j'étais à deux doigts de tomber. Et pour ton information, c'est vrai, il y a bien des hommes que j'aime plus que toi.

Drago blanchit d'un coup, me faisant sourire.

- Mon père et mon parrain. soufflai-je en haussant les épaules.

Tout le monde rigola sauf Drago qui poussa un énorme soupire de soulagement. Il s'approche de moi et me serra dans ses bras. Je passa mes bras autour de ses hanches.

- Ne me fais plus jamais ça ! m'ordonna t-il.

- Je ne te promets rien. T'es trop mignon quand t'es jaloux.

Il ria légèrement avant de m'embrasser doucement.

- Mione ? Si tu es là, c'est que c'est plus important qu'une crise de jalousie. Non ?

- Si. Ginny est au courant que je sors avec Dray. dis-je en me séparant un peu de lui.

Mon petit ami passa ses bras autour de ma taille, me collant à son torse. Un long silence s'installa dans la tente.

- Tu lui fais confiance ? demanda ma marraine.

- Pour cacher notre couple oui, mais parce qu'elle pense que vous êtes des mangemorts et qu'elle a peur pour ma vie. Si elle savait toute la vérité, je ne sais pas quelle serait sa réaction.

- Donc tu ne vas rien lui dire. supposa mon oncle.

- Non. Juste pour Dray et moi. confirmais-je.

- D'accord. Merci d'avoir prévenu. Ce n'est pas qu'on ne t'aime pas, mais tu ferais mieux de retourner chez les Weasley avant qu'ils ne s'inquiètent.

J'acquiesçai et les saluai.

- Attends ! me retiens Drago.

Je me retournai. Il m'attrapa les hanches et m'embrassa. Quand il me lâcha, je lui souris. Je me retransformais en oiseau. Lucius ouvrit la tente. Je volais jusqu'à la tente des Weasley. Je me posais derrière, me transformais en humaine. Je contournais la tente et entrais gênée.

- Ginny ? Je peux te parler s'il te plait ? demandai-je.

Harry et Ron qui jouaient à la bataille explosive avec les jumeaux, relevaient la tête intrigués. J'hochais les épaules avant de dire :

- Trucs de filles.

Les garçons grimacèrent et retournaient à leur jeu. Ginny se leva et me suivit. On sortit de la tente. On marchait en silence quelques minutes avant qu'elle ne le rompe en disant :

- Je croyais que tu voulais parler ? dit-elle froidement.

- Oui, Je voulais te dire que tu avais vu juste, je sors avec Drago.

Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais je la coupais.

- Depuis la rentrée de deuxième année. Mais personne n'est au courant. Imagine si ça se savait. dis-je.

- Comme Roméo et Juliette.C'est trop romantique. Mais ne t'inquiète pas, je serais muette comme une tombe.

Je la pris dans mes ras en la remerciant. On retourna dans la tente pour préparer. Quand on entrait dans la tente, Ron ventait les capacité de l'attrapeur de l'équipe de Bulgarie : Viktor Krum. Je souriais, c'était à croire qu'il était amoureux de lui. Je voyais Fred et George se moquaient de lui et Harry riait au éclat. 

- Tu l'aime ? demanda Ginny à mon oreille.

- Qui ?

- Harry.

- Bien sur, mais comme un frère. Ne t'inquiète pas. dis-je en lui souriant.

- Vous êtes très proche quand même. souleva Ginny.

- Je sais que tu es amoureuse de lui, je ne te le piquerais pas. dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. dit Ginny en rougissant.

- Ta couleur rouge tomate parle pour toi.

- Bref, t'es pour quelle équipe ? demanda la rousse en changeant de sujet.

- L'Irlande. Ils sont verts et blancs. dis-je.

Je lui fit un clin d'oeil à la rousse et Ginny et moi commencions à rire. Une fois calmées, je me dirigeais vers mon sac, et sortis l'écharpe au couleur de l'Irlande de Drago. Je la mis autour de mon cou et sentis son odeur. Je poussai un soupire un peu triste. J'aurais tellement aimé qu'il soit là...