Hermione Granger ou Hermione Black ~ Un amour en danger ~

Chapitre 6

Point de vue d'Hermione

- Il faut que je vous annonce quelque chose... dit Remus.

Un silence se forma dans la pièce, attendant que Remus nous annonce la catastrophe. Le silence s'éternisa, nous rendant de plus en plus nerveux. Mon parrain jouait avec ses doigts, ne sachant pas comment nous dire la mauvaise nouvelle.

- Fait comme avec un sparadrap. D'un coup. l'aidai-je.

- Bon, d'accord. Vous ne pourrez pas y aller ensemble. lâcha le lycanthrope.

- Pardon ? s'écria Pansy.

- On en a parlé entre adulte. Les serpentards, vous irez avec Narcissa et Lucius, pendant que les gryffondors y vont avec Arthur Weasley.

- C'est une blague ? s'exclama Blaise à son tour.

- Malheureusement non. J'aurais aimer que ce soit la cas. murmura mon parrain. 

- Je suis très déçu, mais on doit le faire pour protéger Hermione. dit Drago, un air triste.

- Pour protéger Hermione. répondirent Pansy et Blaise en coeur.

Je les prit tous les trois dans les bras. Je fis signe à Harry de se joindre à nous. Il secoua la tête pour refuser. Mais Pansy lui attrapa pour le rapprocher de nous. On l'entoura tous.

- Bienvenu dans la famille. souffla Pansy.

- Merci ! murmura le brun.

Il nous serra encore plus fort.

- Hermione ! Reveille toi ! s'exclama une voix au dessus de ma tête.

J'ouvrai difficilement les yeux. Je regrettai dans la minute d'avoir parler avec les trois Serpentards, jusqu'à une heure du matin.

Je me frottais les yeux et regardais l'heure. Il était quatre heure du matin. On devait partir pour le terrain de quidditch dans une heure. Je descendais une fois habiller. Je saluai tout le monde et demandai où étaient Harry et Ron.

- Ils dorment encore, tu veux bien aller les reveiller s'il te plaît ? me demanda Molly.

J'acquiesçai et me dirigeai dans les combles où se trouvait la chambre de Ron. Je commençais par essayer de réveiller le roux. D'un coup, je vis Harry s'agiter dans son sommeil. Il devait encore faire un cauchemars. Je me dépêchais de reveiller Ron en lui glissant à l'oreille :

- Pancakes !

Ron se redressa d'un coup.

- Des pancakes ? Où ça des pancakes ?

Je rigolais légèrement en voyant le roux faire. Mais le bruit de d'Harry qui se débattait toujours dans son lit me ramena à la réalité. Je me précipita à côté de lui.

- C'est rien pas besoin de t'inquiéter, il fait juste un cauchemar. m'informa le roux.

- Oui, je sais. murmurais-je pour moi même.

Son cauchemar  avait l'air plus important tant qu'il avait eu depuis que nous étions en vacances. Je lui secouai l'épaule. Mon frère ouvrit les yeux et je vis son regard empli de soulagement.

- C'est rien Mione. soupira mon frère.

J'hochais de la tête, me redressai et attrapa un t-shirt qui traînait et lui lançais à la tête.

- Dépêchez vous, faut qu'on aille.

Je sortis rapidement de la pièce. On fini de nous préparer et on prit la route. Alors que nous marchions dans un bosquet, un homme semblait nous attendre au milieu du chemin.

- Ah ! Amos ! Comment vas-tu ? s'exclama Mr.Weasley en s'approchant de l'homme.

- Ça va. C'est toute ta famille ? demanda Amos en nous détaillant Harry et moi.

- Presque, juste les roux. Nous avons Fred, George, Ron et Ginny. Sinon, il y a les deux meilleurs amis de Ron : Hermione et Harry.

- Harry ? Comme Harry Potter ? demanda l'homme surpris.

- Oui monsieur. répondit mon frère.

- C'est qui ? me chuchota Ginny à l'oreille.

- Aucune idée. murmurai-je.

- J'ai oublié de vous présenter. Les enfants, je vous présente Amos Diggory. Tu es tout seul ?

À peine Mr.Weasley a-t-il dit ca, que quelque chose atterri derrière moi. Je sursautai et me retins de pousser un cri de surprise. Je me tournai doucement et le vis. Le jeune homme était grand, brun et avait des yeux bruns. Il me fit un grand sourire, avant de rejoindre les hommes.

- Je vous présente mon fils Cédric. dit Amos.

Après ces quelques minutes, on se remit en route. On arriva dans une prairie avec une chaussure au milieu. Arthur nous donna les conseils pour le voyage en portoloin. On attrapa la chaussure et on s'envola. Je trouvais cette sensation désagréable. C'était comme si on m'accrochai par le nombrils et qu'on me le tirait. La père Weasley nous ordonna de lâcher. Harry, les Weasley et moi atterrissions à plat ventre. Cédric et les deux adultes arrivèrent en volant. C'était vraiment bizarre et j'étais jalouse. Je me redressai et m'epoustai.

Fred s'approcha de moi, et m'enleva un brin d'herbe que j'avais dans les cheveux. Je le remerciais et lui dis un grand sourire. Il me repondit par un clin d'œil qui me fit rougir légèrement.

Fred s'éloigna et Harry en profita pour s'approcher de moi à son tour et me chuchota :

- Heureusement que qui tu sais n'est pas là. Tu sais à quel point il est jaloux.

Je me sentis rougir encore plus.

- Je sais, je sens sa jalousie à chaque fois. soufflai-je.

Harry rit légèrement. Il me prit la main et m'entraîna pour rejoindre les autres. On les rattrapa vite. Les regards de Ron et Ginny tombaisur nos mains jointes. Ginny et Ron rougirent et détournèrent le regard.

Je croisais le regard de mon frère et lui lâchai la main. On arriva devant notre emplacement.

Arthur Weasley nous envoya nous balader. On sortit alors de la tente. Ginny et moi nous plaignons de ne rien voir. Fred et George nous prirent sur leur dos. Au bout de quelques minutes, George commença à se plaindre du poids de sa soeur. Ginny tira les oreilles de George pour le punir. Je riais quand je faillis tomber en arrière. Je m'accrochai rapidement au cou de Fred.

Soudain, une vague de jalousie me prit. Je me détachai de Fred, et retombais sur mes pieds. Je regardais autour de moi à la recherche de mon petit ami. Je savais qu'il nous avait vu. Et évidemment, il en avait tiré des conclusions hâtives. Je jetais un coup d'œil à Harry qui hocha de la tete.

- Je reviens, je vais m'éclaircir les idées. dis-je au groupe.

- Attends, je viens avec toi. dit Ginny.

- Ne te dérange pas. Je vais bien retrouvé la tente. Je vous retrouve là-bas.

- Attends moi, j'ai besoin aussi. insista la rousse.

Je l'attendais à contre cœur. Une fois éloignées des garçons, je me tournais vers la rousse et lui dit :

- Écoute Gin', je t'aime bien, je te considère comme une de mes meilleurs amis, mais la, il faut que j'aille voir quelqu'un.

- Je sais que tu vas voir ton petit ami. lâcha la rousse.

Je la regardai choquée avant de dire :

- Je n'ai pas de petit ami.

- Arrête de me mentir. Je sais que tu vas voir Malfoy.