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Comme chaque mardi, j'ai terminé à 16h30. J'ai passé une sale journée, j'avais mon épreuve de Maths et même si ça s'est plutôt bien passer, c'était une journée de merde. Ma classe me saoule vraiment, c'est impossible d'écouter en cours avec le bordel qu'il y a.

En plus de ça, j'ai terminé ma journée par un DS d'histoire et vu que j'echoue à chaque fois, je n'ai même pas prit la peine de réviser pour celui-ci. Je sais déjà que ma note va être catastrophique. Beaucoup ont séché le contrôle, dont Jane.

Ça m'a saoulé, à la gare j'étais sans elle. Dans le tram aussi et c'était vraiment long. Devant mon quai, mon bus n'était toujours pas arrivé, je me suis peler le cul pendant 10 bonnes minutes. Mais alors que j'écrivais un message, quelqu'un s'est posté devant moi. Même les yeux baissés, je le reconnaîtrait entre mille avec son Napapijri rouge. Mon coeur s'est emballé, il est jamais là avant 18 heures le lundi et le mardi. J'ai relevé la tête, on sait regardé droit dans les yeux pendant de longues secondes. C'est la première fois qu'on se voyait depuis nos dernières discussions. J'en ai eu marre de ce silence, alors j'ai ouvert la bouche pour dire le premier truc qui venait.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Subtile et très original, Lana. Mais quel idiote je peux être parfois. Je rougis à ma bêtise. Parce que pour moi, ça l'était. Il va croire ça m'est égale qu'il soit venu me voir alors que pas du tout. J'étais super surprise surtout.

- Je viens prendre le bus.

Ça, je m'en doutais un peu.

- Ok.
- Faudrait peut-être qu'on parle, il a dit.
- Non. Fin je veux dire, parler de quoi ?
- De tu sais, il fait un geste entre lui et moi, ça.
- Ça quoi, Aiden ?
- Bon, on continue ou on arrête ?
- Depuis le début c'est TOI qui décide, alors pourquoi tu demandes.

J'avoue je me suis énervée à ce moment-là. Il est vraiment chiant à jouer avec mes nerfs et tout ce qui va avec.

- Tu veux toi, ou pas ?
- Honnêtement, j'en sais rien Aiden.
- Alors pourquoi tu m'as dit ça l'autre jour ?
- J'avais simplement besoin de vider mon sac, je cherchais pas forcément à te récupérer ou un truc comme ça.

Ma voix tremblait, on avait jamais parlé de ça aussi ouvertement. Voir jamais ! Ouais, on en a jamais parlé. Je devais être rouge comme une tomate, il fait deux têtes de plus que moi, c'est comme si je levais les yeux au ciel alors que je me perdais simplement dans ses yeux marrons. Dieu qui sont enivrant. 

- C'est pour ça qu'on sait pas vu dimanche ?
- Non, j'avais un repas de famille dimanche.

J'étais indisposée aussi, mais ça il avait pas besoin de le savoir mdrrrrr

- Alors on fait quoi ?
- J'en sais rien. Mais tout ce que je sais c'est que je veux que tu arrêtes de faire ça. De partir et revenir comme bon te chante. J'suis pas un jouet, j'ai un coeur, je suis un être humain.
- Dacc
- Et ta gueule avec tes dacc, j'ai rigolé en lui tapant l'épaule et il a souri.

Je crois qu'il s'est approché après, donc j'ai eu un mouvement de recul, je sais pas pourquoi.

Et ensuite, j'ai compris. J'ai compris qu'il ne comptait plus autant qu'il avait compté. Oui, j'ai encore des sentiments pour lui mais je ne pense pas être toujours aussi folle amoureuse de lui que j'ai pu l'être.

bæ's storieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant