Unforgivable

Bonus 1 : First meeting (alternative)

Bonsoir Bonsoir!

Encore en retard (très en retard), voici un petit bonus pour me faire pardonner mon absence. Il s'agit de la première version que j'avais écris pour la rencontre de Haine et Kylo Ren. ^^

Au final, je préfère largement la seconde. Mais vue qu'elle était écrite, je vous l'offre. Je l'ai un peu modifiée mais vous retrouverez des éléments principaux, qui sont aussi dans la seconde version.

Dites moi laquelle vous préférez!

Ah! Pour le chapitre que j'aurais dû poster ce week-end, ne vous en faites pas, il est presque fini. J'aurais pu le poster, mais je l'aurais fais dans la précipitation. A la place, je le finis correctement et je vous le poste ce week-end. Excusez moi pour tout ce retard...

Pour rappel, cette scène se passe juste après la première altercation entre Haine et sa camarade de chambrée, DN-2309. Elle referme tout juste la porte quand :

***

- DN-0196, vous avez ordre de nous suivre.

Je desserrais le poing avant d'emboiter le pas à celui qui avait parlé. Le second se plaça rapidement derrière moi. J'avais beau connaître la procédure, je ne pouvais pas m'empêcher d'éprouver une pointe d'angoisse. Je les suivis sans poser la moindre question alors que mon cerveau en était noyé. Dans un silence presque absolu, je les suivais tandis que mes gardiens s'enfonçaient dans le détale de couloirs noirs à la surface luisante. Mes sens me transmettaient la désagréable sensation de m'engouffrer toujours plus profondément dans les entrailles de la base, de la bête prête à m'avaler. Chaque pas me faisait me sentir un peu plus prisonnière. Je tentais de me repérer afin de me calmer. Je parcourais le destroyer tous les jours depuis presque six mois, je devais le connaître sur le bout des doigts. Pourtant, je me retrouvais dans une partie du vaisseau que je n'avais jamais arpenté. Au moins, on ne me guidait pas directement à la case "cellules".

J'arquais un sourcil décontenancée dans l'étroite cabine d'ascenseur. Coincée entre deux armures blanches, je pris soin d'éviter mon reflet projeté sur les parois lisses. Mes pensées galopaient sans que ma raison en puisse les refreiner. Même cette dernière commençait à flancher, aussi tendue que mes muscles crispés. J'avais un mauvais pressentiment. De ceux que les doutes et l'angoisse exacerbaient.

Je n'aurais pas dû être là.

Pas avec ces gardes, dans cet ascenseurs. 

Le sursaut de la machine annonçant l'arrêt de sa chute me noua la gorge, faisant remonter un nœud étroit dans larynx. Je tentais de rester impassible lorsque la cabine s'ouvrit. Les portes lustrées coulissèrent sur un couloir aussi sombre que les précédents. Les mêmes diodes illuminaient l'obscurité, les mêmes ombres se répercutaient sur les parois, les mêmes échos de bottes s'enlisaient dans l'air. Le tout créait un capharnaüm épouvantable dans ma tête.

Je me stoppais brusquement, à l'instar de celui qui me précédait, face à une porte plus large et à la structure nettement plus élaborée que celle de nos dortoirs. J'arquais un sourcil, avant de repasser mon masque. Ce n'était décidément pas le moment de me trahir. Le soldat déverrouilla la porte. Je restais immobile, au repos alors qu'il pénétrait dans une salle qui s'étendait dans un nouveau décor obscur. Nous n'étions pas sur le pont supérieur, j'en étais certaine. Néanmoins, je ne connaissais pas l'utilité de cette pièce. La voix du Stormtrooper m'annonçant me coupa dans mes pensées.

- Nous l'avons amené selon vos ordre, Seigneur.

- Bien. Disposez.

Un frison désagréable me prit de court tandis que je reconnaissais la voix transformée de celui qui arborait à masque à la visière argentée. Je regardais mes guides partir sans parvenir à calmer les battements de mon cœur. Bien malgré moi, je fus forcée de reporter mon attention sur l'intérieur de cette salle inconnue. Je demeurais figée, sur le seuil, durant de longues secondes. De longues secondes durant lesquelles il ne dit rien de plus. Malgré la distance, je savais qu'il me détaillait. Pour la première fois, je regrettais de ne pas porter mon armure. Je me sentais incroyable vulnérable sans elle.