Unforgivable

Chapitre 35 : Un nouveau but

Bon. Il faut vraiment que je me mette à mon rapport de stage au lieu de me perdre dans une galaxie très très lointaine!

Voilà le dernier chapitre normalement. 4.000 mots pour vos beaux yeux. Sans doute quelques petites répétitions, des erreurs d'orthographes ou de conjugaison perdues lors de la relecture et des métaphores à vous en demander où je veux en venir, mais j'espère que ça vous plaira! ^^

La fin me semble un peu brutale. Mais c'est là où je voulais vous emmener alors...

Il ne me reste plus qu'à écrire l'épilogue avant de vous larguer pour quelques semaines. Mais ne vous inquiétez pas, je pense déjà à la suite. Et à d'autres histoires en parallèle.

Ah là là! Mon pauvre rapport de stage qui m'attend toujours...

Rien à voir, mais je vous ai mis en média une vidéo que j'ai trouvé sur YouTube pendant l'une de mes sessions d'écriture. (Oui, oui, je laisse des fanmade de Star Wars défiler pendant que j'écris!) Je la trouve vraiment réussi. Et je trouve ça fascinant de voir comment certains peuvent réécrire une histoire simplement en reprenant différemment des passages des films. Un peu comme j'espère le faire avec mes mots.

Bref! Je voulais partager mon enthousiasme. Et maintenant, bonne lecture. ^^

***

      Le regard de nouveau égaré, je serrais la paume de Finn sans vraiment m'en rendre compte. La large silhouette de l'ancien Stormtrooper occupait presque toute la couchette. Immobile, il suait à grosses gouttes, sans pour autant pouvoir se débattre dans sa camisole de bandelettes. Chewbacca avait nettoyé ses plaies à vif avec une étrange pate verdâtre, qui devait soit disant l'aider, avant de bander son torse. Il avait pris la situation en main au moment où Rey et moi étions incapables de le faire. Sans reproche, avec ses grognements habituels, il avait occupé mon champ de vision pendant que Rey faisait décoller le Faucon millénium.

Pendant un instant, je n'avais eu qu'à fixer mon attention sur ses gestes, suivre ses indications pour ne pas penser. Une minute d'inaction et j'avais peur que le vide de mon esprit se comble. Une seconde d'inattention et c'était prendre le risque que les réflexions prennent forme. C'était leurs laisser une chance de s'imposer, de devenir tangibles.  

Malheureusement, toutes les distractions ont une fin. La haute montagne de poils acheva de prodiguer les premiers soins, puis retourna au cockpit.

Il me laissa derrière lui, seule et inutile.

Seule avec mes démons, avec ces pensées qui rodaient dans l'ombre, prêtes à m'engloutir.   

Assise au bord de la banquette, j'avais l'impression de chuter sans jamais toucher le fond. Peut-être était-je déjà tombée au sol. Je n'en savais rien. Je me sentais sans attache, sans haut ni bas, en suspens avec toujours cette sensation de tomber. Juste un néant opaque pour m'entourer et me couper du monde. Une marée noire et froide, qui m'empêchait de reprendre mon souffle, engourdissait mes sens, ralentissait les battements de mon cœur, et me noyait doucement.

La magma informe, qui avait remplacé mon sang, ne s'était pas apaisé. L'onde sombre clapotait contre la porcelaine ébréchée et s'engouffrait par la brisure. Le liquide opaque dégoulinait des larmes d'encre. Le verre à moitié vide se remplissait.

- Hey, chuchota une voix féminine, me faisant malgré tout sursauter.

Je pivotais hagarde vers Rey. Elle se tenait debout à quelques centimètres de moi. Je ne l'avais même pas entendu approcher. Son regard était rivé sur son allié improbable au milieu du désert, sur l'homme qui avait voler à son secours malgré les risques, son ami, tout simplement.