Lundi matin, 8h sonne à l'horloge du lycée et ma semaine commence pour cinq longs jours de cours... Mes parents n'ont pas voulu que je reste à la maison pour profiter de la présence de mon petit frère. Tout ça parce qu'il va séjourner au moins quinze jours pour épidémie de « galle » dans son internat. Je suis ravie parce qu'il va pouvoir venir me voir jouer pour mon gros match de dimanche.
« Wilhelmina, tu ne t'assois pas ? M'interrompt de mes pensées ma prof de philosophie. Tu veux peut-être nous expliquer en quoi consiste la théorie de Freud ?
_Ne vous vexez pas mais je préférai encore rendre visite au Proviseur... »
Ouch, c'est sorti tout seul ! Pitié pas ça... je vais me faire tuer par mes parents et ce n'est. Ce n'est pas le moment d'être puni d'entraînement. Je prends mon courage à deux mains avant qu'elle ait eu le temps de réagir.
« Excusez-moi Madame, j'étais ailleurs et je n'avais pas conscience de m'adresser à vous, je mens en jouant à « la pleureuse ». Si vous acceptez de me garder en classe, je vous rédigerai toute une dissertation sur Freud et sa théorie pour demain !
_Hum... Soupire-t-elle en réfléchissant. Je dois dire que l'offre est intéressante...
_Mais Madame, nous coupe Charlotte avec l'air abattu, c'est du favoritisme ! »
Je vois ma prof changer radicalement d'expression.
« Tu as bien raison, je ne me laisserai pas amadouer par des élèves ! Conclut-elle. Vous êtes exclu de ma classe TOUTES les deux ! Jordan ? »
Pendant que Charlotte essaye de négocier une peine moins lourde vainement, je me lève attristée en rangeant mes affaires. Je prends quelques secondes pour sonder le regard de Thomas qui a l'air extrêmement déçu de la situation. Une fois dans le couloir, je pousse la peste contre le mur.
« De quoi je me mêle sale garce ! J'hurle hors de moi. Tu en as peut être rien à faire de plomber ton bulletin mais moi non !
_Hep ! Lâches moi pauvre folle ! Contre-t-elle en essayant de me coller un raffut.
_Les filles ça ne sert à rien de...Tente Jordan.
_C'est de ta faute si on en est là, pourquoi faut-il toujours que tu cherches à me pourrir, ça te suffit pas d'être populaire! Je surenchéri ignorant notre délégué. »
Et sur ces mots je lui lance une énorme claque qui la fait tomber à genou. Je ne regrette pas mon geste car elle le mérite vraiment mais j'ai signé mon arrêt de mort. Le boucan que nous faisons à attirer l'attention des classes et les élèves et professeurs des salles voisines ont assisté à toute la scène. Jordan ne pourra pas me venir en aide sur ce coup-là et ma repentance non plus.
« Wilhelmina, dans mon bureau, hurle une voix au bout du couloir. Les autres retournez en classe, il n'y a plus rien à voir ! Quant à vous Charlotte, suivez-nous, je veux votre témoignage. »
Hello tout le monde,
Will nous fait encore des siennes....pensez-vous que'elle sera punie sévèrement? et ses parents vont-ils lui pardonner cette entorse à la promesse?
A vos crayons!
Au plaisir de vous lire,
Mcie
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Moi, le rugby et les autres...
Ficção Adolescente" Mademoiselle Lacourt, je ne vais pas vous le répéter cinquante fois, entendis-je une voix s'impatienter. Vous n'êtes pas dans votre lit mais bien dans ma classe de philosophie. [...] _Vous savez, je connais le chemin, aucun risque que je ne me pe...