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« Il était là,

Si prêt et en même temps si loin.

Il était là,

Cet homme qui me fait du bien.

J'ai cru que la vie m'avait enfin souri

Mais ce n'était qu'un leurre, un simple mirage.

D'où s'échappe ma peine vers mon infini naufrage.

Il était là,

Mon ami, mon confident.

Il était là,

Et je l'ai perdu lâchement.

Mon cœur est si serré que le souffle me manque

Et rien à la surface, ô non, rien en ce monde

N'arrivera à me relever avant que la neige ne fonde. »

L'inspiration, c'est comme le vent qui souffle. Pour vous faciliter la compréhension de mes pensées, je dirai que je suis inspirée quand ça va très bien ou au contraire très mal. Et vu que je suis entrée depuis une semaine dans un ascenseur émotionnel, et bien l'inspiration me submerge également ! C'est le prof d'écrit littéraire qui va être content. J'ai besoin d'aller courir, sinon je vais finir par exploser comme une bombe atomique. Il faut que je reste prudente avec l'autre monstre qui est dans la nature à me pister. Je me change pour une tenue plus adaptée et par en direction du stade d'athlétisme où je suis sure de trouver du monde en ce samedi après-midi. Je laisse un mot sur le frigo histoire que personne ne s'inquiète davantage et je me lance. Je suis presque arrivée lorsque mon téléphone que j'ai rallumé en mode « Ne pas déranger » pour la musique vibre en mode « Sos meilleure amie ».

« Ah bah quand même ! S'exclame mon amie. Heureusement que tu as des parents sinon je ne saurai toujours pas si tu es bien arrivée chez toi. »

Un ange passe.

« Bref, reprend-elle, je ne t'appelle pas pour ça. Qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête pour embrasser un des meilleurs potes de Thomas ?! Apparemment il ne va pas bien du tout, Romain ne l'a pas quitté depuis ce matin. Tu es où ?

_Ecoutes Alice, je suis vraiment désolée si je t'ai fait peur à cause de mon silence. Mes parents m'ont puni de rugby et Clem ne pourra pas rentrer pour les prochaines vacances. Sans compter sur Julien qui a décidé qu'il allait refaire le portrait de Jeff, enfin il ne sait pas encore qui a frappé Thomas donc j'ai encore une chance d'éviter cette catastrophe. Et là je suis en train de courir pour éviter que ma tête n'explose face à cet amas d'informations !»

Moi, le rugby et les autres...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant