***ATTENTION CE CHAPITRE POURRAIT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES PLUS JEUNES (scènes de violence)***
« Je suis dans la chambre de Julien et sa copine est en train de me montrer la tenue qu'elle a choisi pour moi.
« Ultra sexy Julie ! Je l'adore, je la remercie en attrapant la jupe en jean rouge trouée et les bottines à talons qui vont avec.
_Tu ne crois pas que c'est un peu court, demande mon frère avec une mine renfrognée.
_Sans ça elle ne passera pas les vigils et Art m'a dit qu'il y en avait encore pleins ce soir, me défend sa copine.
_Et puis c'est bon Ju', je suis une grande fille, je lui dis avec mon sourire qui le fait craquer à chaque fois.
_Hum, il dit en souriant, c'est d'accord. »
Je lui saute dans les bras et attrape Julie par la main pour qu'elle vienne me maquiller dans la salle de bain. Mes parents sont partis à la fête de l'école de Clément et personne ne se rendra compte que je ne suis pas dans ma chambre. Julien a le droit d'aller chez Arthur et de sortir avec sa copine alors pourquoi pas moi ?! Ça doit bien faire un an que je fais le mur et que mon frère me sert de garde du corps.
« Et voilà tu es parfaite ! S'exclame Julie en rebouchant le mascara. Tu es tellement jolie Mina, je n'imagine même pas d'ici quelques années, tous les garçons voudront sortir avec toi.
_Merci Julie, je la remercie. Si j'avais dû avoir une sœur j'aurais aimé qu'elle soit comme toi. »
La soirée à laquelle nous allons a été organisée par des anciens collégiens dont des connaissances de mon frère. Souvent ces soirées sont ultra cool et tu es ringard si tu n'y vas pas. J'aime penser que je suis la petite fille coincée devant mes parents et à l'école et que je fais tomber le masque dès qu'il m'en est donné l'occasion. J'ai la chance d'avoir le physique adapté aussi ! Je suis déjà grande pour mes treize ans et mes formes ne sont pas en retards. Dans le taxi, mon grand frère continue de me faire ses recommandations habituelles.
« Tu ne bois pas trop, pareil pour la fumette et autre consommation de drogue, ok ?! Je ne veux pas avoir à expliquer aux parents pourquoi tu lèves avec une gueule de bois sans être sortie. »
Je soupire d'exaspération.
« C'est pas comme si tu me le disais pas à chaque fois qu'on sort, je râle.
_Je ne devrais même pas t'emmener avec moi alors arrêtes tout de suite tes remarques ! »
La soirée se passe bien même si pas très intéressante. Je me retrouve en pleins coller-serrer avec de parfaits inconnus qui passent leurs mains souvent bien trop près de mes fesses. Je ne suis pas inquiète, ça arrive tout le temps dans ce genre d'endroit, et au pire Julien veille sur moi. Beaucoup plus tard, nous allons bientôt partir et je suis fatiguée. Un groupe de garçons est venu m'embêter dehors, mais comme je l'avais prédit, mon frère n'était pas loin et il m'a sorti du mauvais pas dans lequel je me trouvais. J'attends le taxi près des arrêts de bus et mon ainé est retourné chercher sa copine avant qu'il n'arrive. Je vois des ombres s'approcher de moi dans les vitres de l'abri bus. Les individus rigolent de blagues vaseuses et on l'air très alcoolisés pour ne pas dire complètement défoncés. Je prie intérieurement pour qu'ils ne fassent pas attention à moi. J'ai eu ma dose tout à l'heure et Julien n'est pas encore revenu.
« Et les garsssss !! C'est pas la tite meuf de toute à l'heure ?! Beugle un des débiles.
_Si t' as raison c' est elle, hum... il n'est pas là cette fois-ci ton ours de frère... »
Ils m'encerclent tous et je maudis cette jupe d'être si courte et ces talons si inconfortables pour pouvoir prendre mes jambes à mon cou. J'ai peur, je revois déjà ses mains de pervers sur moi et j'en frissonne davantage. C'est pire parce que ce n'est pas moi qu'il veut atteindre là, c'est mon frère. J'essaye de garder de la contenance et les dévisage un par un.
« Je serai vous, je partirai d'ici avant que ça soit trop tard, je les menace en essayant de me montrer la plus convaincante possible.
_Parles pour toi ma jolie, j'sais pas vous les gars mais je gouterais bien ! Il y a longtemps qu'on a pas eu de petite pucelle en digestif ! »
Beurk, ses paroles sont si froides... Ils sont trois et physiquement bien plus grand que moi. Toujours aucun signe du retour de mon frère et il n'y a personne dans le coin. Le premier s'approche et grâce à son état d'ébriété avancé, il chancelle et se retrouve sur les fesses.
« Bob tu me la maintiens la garce ! rugit ce dernier vexé d'avoir été maîtrisé par une gamine de treize ans. »
Je n'ai même pas le temps de réagir que le fameux Bob m'attrape les bras par derrière et me les fixent le long du corps. Je n'arrive plus à bouger et je suis en totale panique.
« Lâchez-moi bande de gros pervers ! Je hurle de désespoir appréhendant de plus en plus ce qu'ils comptent me faire.
_Moins tu te débattras et plus se sera rapide tu sais, me dit celui qui a l'air d'être le « chef de la bande » avec un sourire vicieux sur le visage. Allez écartes les jambes ! »
Je sers mes jambes le plus possible et quand il essaye de les saisir je les bouge avec autant de force que je le peux. Il recule mais n'abandonne pas. Il commence à déboutonner son pantalon laissant apparaître des choses qu'une jeune fille de mon âge ne veut certainement pas voir. Je me débats, je hurle et je pleurs. Je ne veux pas qu'il me touche, je ne veux pas qu'il me touche. Le deuxième garçon vient à la rescousse de son pote et mobilise mes jambes. Je ne regarde plus, je ne veux pas voir ce qu'ils vont me faire. Lorsque ses mains commencent à vraiment me caresser, la bile me monte dans la gorge et je vomis. Bob me retourne pour que je ne leur bave pas dessus.
« Laisses-là comme ça, c'est beaucoup plus excitant... »
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Moi, le rugby et les autres...
Teen Fiction" Mademoiselle Lacourt, je ne vais pas vous le répéter cinquante fois, entendis-je une voix s'impatienter. Vous n'êtes pas dans votre lit mais bien dans ma classe de philosophie. [...] _Vous savez, je connais le chemin, aucun risque que je ne me pe...
