31-Le bébé, Zac et moi

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POV Death

Je me réveille et j'ai à côté de moi mon homme, il est minuit trente et je ne suis pas du tout fatigué, je regarde Zac et une douleur au ventre me prend, j'ai mal c'est horrible, je crois que je vais mourir, je cris et réveille Zac. La douleur s'atténue mais je suis en pleurs, il me prend dans ses bras et me calme en me disant des mots doux. Sa voix commence à m'apaiser, elle est rauque et à la fois très calme et incroyablement douce. Une fois mes pleurs calmés et mon souffle revenu à la normal, Zac me demande de lui expliquer ce qu'il s'est passé et donc je prends la parole, ma voix encore un peu cassante à cause du cri et des pleurs.

- « J'ai... C'était comme si on me brûlait de l'intérieure. Comme si... » Je me remets à pleurer, mon souffle est rapide et irrégulier.

- « Calme toi bébé, ce n'est rien, tout va bien maintenant, ne t'inquiète pas, je suis là. » Il me reprend dans les bras et berce.

- « C'était comme si le bébé me brûlait de l'intérieur, il me brûlait. Oh mon Dieu... Il... avait raison... Mon père avait raison, le bébé est puissant, trop puissant, il me fait déjà du mal avec ses pouvoirs alors qu'il est encore à l'intérieur. Qu'allons-nous faire ? » Les pleurs ont repris, j'ai peur pour notre enfant.

- « On va simplement l'élever comme une personne bien, on ne va rien lui cacher, on ne fera pas comme ta mère. On sera les meilleurs parents qui soit, notre enfant sera un des plus heureux du monde. Ne t'inquiète pas, on réussira. » Zac est déterminé, il n'a pas peur.

J'ai peur, je flippe réellement, je ne suis pas prête pour un enfant mais je n'ai pas le choix. On sera ensemble quoiqu'il arrive.

On discute pendant encore des heures qui nous paraissent des minutes, le bébé est au centre de notre conversation mais on parle aussi des couples de notre petite armée, d'ailleurs Zac est très jaloux de Dean et il ne s'inquiète plus pour Thomas, on parle de son passé et du mien, des différentes techniques de combat, de pouvoir et plus particulièrement des miens et on finit sur nos familles parce que l'un comme l'autre on est pas gâté de ce côté-là.

- « Dit mon ange, comment tu m'aimes ? Parce que quoi que l'on dise je suis encore une adolescente, alors pour moi qui n'ai eu qu'un seul amour avant toi et encore c'était à sens unique, donc oui j'ai beau te le demander souvent je ne comprends pas bien ce que tu peux me trouver. Est-ce que c'est mon physique, mes yeux rouges, mes cheveux noirs ou ma petite taille ? Est-ce que c'est ma personnalité, mon caractère de merde, ma persévérance, mes habitudes encore un peu enfantines ou alors mon goût pour les choses glauques et gores ? Est-ce que c'est ma puissance, mes pouvoirs destructeurs, ma facilité à tuer ou simplement ma capacité à faire apparaitre des armes ? » Je ne peux pas encore mettre tous mes doutes en sourdine, même si je suis enceinte je reste une ado.

- « Amour, tu me plais, toi et tout ce qui va avec, si pour t'aimer je dois supporter les sautes d'humeur d'une femme enceinte qui vient de l'Enfer, si je dois te regarder utiliser tes pouvoirs sur des méchants, si je dois être obliger de partager mon lit avec en plus de toi une peluche, si je dois te regarder dessiner des êtres assez noirs, si je dois te détailler toi, tes défauts et tes qualités, si je dois me plier à ta volonté et enfin si je dois tous les jours te faire l'amour et te redire ces mots pour que tu sois rassurer, et bien je le ferais. Je t'aime, tu es ma fleur, tu es mon amour, ma princesse, mon cœur et putain voilà que je deviens trop fleur bleue avant toi je me serais tiré une balle. » Ses mots me rassurent ainsi que l'adolescente en moi.

- « Est-ce que je peux me mettre dans tes bras ? » Je demande même si je connais la réponse, c'est toujours rassurant une réponse positive.

- « Bien sûr ma princesse. »

On s'endort enfin après des heures de conversation. Il est dix heures quand on se réveille. Je me lève en première et vais directement dans la douche, je suis vite rejoint par mon amant et nous prenons beaucoup trop de temps pour une douche. Après une séance de sport de chambre dans la douche, nous descendons enfin dans le salon et devant moi se révèle le parfait tableau.

Dans la cuisine Camilla, Prudence et Thomas font le déjeuner car oui il est déjà 11h30. Dans le salon sur le canapé Samaël et Eziel discutent calmement entre frères. Dans le salon secondaire Nathan, Ezra, Samuel, Alia, Matthew, Abigaël et Dean commencent à créer la salle d'entrainement. Ensuite dans un des salles de bain Rose et Lena sont en train de se maquiller, de vraies filles même en temps de guerre. Je suis heureuse de ce petit monde, bientôt notre enfant aura la meilleure famille qu'on peut avoir, la famille que l'on a choisie, pas celle de sang mais celle en qui on a confiance. Alors Camilla nous appelle enfin pour aller manger. Une fois à table je propose une chose :

- « Ça vous dit de tous sortir tout à l'heure, pas forcément ensemble mais tous se retrouver vers 16h pour qu'on puisse prendre un goûter tous ensemble. »

- « Oui génial moi je voudrais bien aller dans une boutique de cuisine, tu viens avec moi Ezra et si quelqu'un veut venir c'est ok. » Répond Camilla.

- « Oui je viens bébé. » Lui répond Ezra.

- « J'aimerais bien venir aussi s'il vous plait. » Demande Rose.

- « Alors je t'accompagne. » Décide Eziel.

C'est comme ça que tous les plans de cette après-midi furent choisis. Alors le repas fini, nous partons tous dans notre coin faire les boutiques, se reposer, marcher, parler, se battre ou simplement s'aimer.

Zac et moi sommes avec Samuel et Nathan, nous allons voir un marchand d'armes illégales pour créatures de la nuit ou tueurs hors la loi, ce que nous sommes. Après de longues minutes de négociations nous ressortons de cet endroit avec trois épées, deux lances flammes, trois révolvers, cinq pistolets, un arc, une arbalète et enfin une dizaine de bijoux que peuvent servir de différentes armes.

La tueuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant