43-Le début de la fin

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POV Death 

Depuis une semaine tout est complètement calme, ça fait du bien de pouvoir respirer, après l'annonce que j'ai faite lors de ce repars tout est devenu calme comme si ça avait calmé toutes les créatures présentes dans cet univers. On se réveille tous à des heures tellement improbables genre 17 heures, si je vous le jure. Mais cette journée sera la dernière normale que je passerais, que nous passerons ma famille et moi. Ce matin je me lève, vais aux toilettes (c'est très chiant la grossesse, je vous dis), je prends une douche, je vous dis ma vie est tellement banale c'est affligeant. Je suis la première réveillée comme souvent c'est à cause des coups des bébés, donc je vais comme tous les matins chercher le courrier mais ce que je vois cette fois dans la boite aux lettres me fait froid dans le dos. Je vois seulement une enveloppe vierge sans aucune inscription dessus mais une goutte de sang. Je rentre à l'intérieur de la maison et pose l'enveloppe sur la table basse, je m'assoie sur le canapé et reste là à regarder cette enveloppe sans même oser l'ouvrir. J'entends quelqu'un descendre les escaliers et je vois apparaitre et s'assoir à côté de moi ma grande sœur. Je lui dis ce que j'ai trouvé et elle me dit qu'il faut que je l'ouvre, qu'elle est là pour aider. Donc j'ouvre ce putain de message et vois un papier blanc un peu vieillot avec quelques taches de sang. Sur ce papier il y a écrit :

« Prépare toute ta bande le monstre, demain on vient vous exterminer et toi on te gardera en vie pour que tu souffres de voir tous tes amis gisants sur le sol morts. On a une armée alors vous aller tous mourir et nous seront accueillis en héros.

Émilia »

Avec Gabi on réveille tout le monde, on explique la situation à tous, certains s'inquiète d'autre sont plutôt ok et d'autres encore disent que soit on meurt soit on se bat, on n'a pas le choix. Je me mets en mode chef de guerre et je commence à donner des ordres, mais c'est comme ça que l'on doit faire en temps de guerre peu importe si on est en cloque ou pas.

- « Ok tout le monde m'écoute, maintenant ! Zac tu t'occupes de l'entrainement de tueurs, vous ne lésinez pas sur le hard et sur les armes, d'accord ? Thomas, tu dois les aider. »

- « D'accord » Me répondent Zac, Sam, Gabi, Abi et Dean

- « Jack tu vas apprendre à Ezra à se transformer à volonté et de se servir de sa force. »

- « Pas de problème boss. » Rigole un peu Jack

- « On ne rigole pas Jack, pas de morts cette fois. Alia, Lena et Nathan travaillez les sorts d'attaques et de protection laissez tomber la guérison, on n'a pas le temps, désolé. »

- « Ne t'inquiète pas, on comprend, il y a des priorités et pour demain on doit tuer et se préserver. » Me répond Alia

- « Et enfin Eziel, tu viens avec moi, on va voir notre taré de père pour voir s'il peut nous apporter de l'aide. Prudence tu les surveilles pour moi » Je dis cette dernière phrase en lui donnant un clin d'œil.

Tout le monde se met à faire ce qu'il doit faire, on n'a pas le choix si on ne veut pas mourir lors de cette ultime bataille de cette putain de guerre. Eziel me rejoint dans le jardin et on ouvre un portail, juste avant que l'on parte mon frère me rappelle un truc que j'avais quasiment oublié :

- « Eh petite sœur rappelle-toi on ne doit pas rester plus de vingt minutes sinon tu seras à plus de huit mois de grossesse et ça deviendra ingérable. »

- « Ouais t'inquiète »

On entre dans le portail et on arrive en Enfer, je déteste cet endroit merde. On voit mon père arriver au loin et il ne se presse pas l'enfoiré, ça lui fait trop plaisir de nous voir attendre sa venue, comme si nous allions le supplier.

- « Mon fils, ça fait tellement longtemps que je ne t'avais pas vu, je dirais sept ans. »

- « Eh connard, on n'a pas le temps, pour les retrouvailles avec ton fils le moins fou de la famille. Demain une guerre nous attend ma famille et moi. » Je dis ça à mon père et il me regarde, pas du tout choqué.

- « Je sais ma fille. »

- « Tu nous aides ou pas. » Demande cette fois mon frère.

- « J'aurais aimé ma fille, mais je ne peux plus intervenir dans les affaires des mortels je l'ai promis aux anges et je n'ai plus le choix. »

- « Putain mais en vrai, tu ne nous sers vraiment à rien. » Je dis

Eziel et moi on rentre alors à la maison, je regarde mon ventre et il a encore grossit, je dois être à peu près à huit mois à cause du corps qui vieillit plus vite en Enfer. On s'entraine toute la journée à se battre, il n'y a même pas de question sur mon ventre, ils sont trop concentrés pour juste remarquer autre chose que l'instinct de survie. Je demande à tout le monde d'aller dormir pour décompresser avant la dernière danse. J'ai peur et je m'endors dans les bras de mon amour en pensant à la vie que j'aurais dans quelques temps quand j'aurais accouché et que on sera tous les quatre. Tout le monde dort.

On est réveillé par de gros bruits, tout le monde se prépare, certains préparent leurs armes, d'autres leurs tenues et il y a moi qui sors en premier. Voilà il est temps. 

La tueuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant