39-La salle des tortures

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POV Death

J'embrasse Zac et me dirige vers mon connard de frère qui vient de condamner Matt à mort, je pose ma main sur son épaule, je la sers très fort jusqu'à entendre un gémissement de douleur et me laisse guider par ma colère avant de disparaitre. 

On a atterri en Enfer, pourquoi en Enfer, je ne sais pas. Je vois Samaël qui gémit de douleur, tient bien fait pour sa gueule ! Devant moi se trouve une grande porte rouge, elle m'attire, c'est comme si je savais que je devais y rentrer. J'ouvre cette porte grâce à la magie car je refuse de lâcher ma prise sur mon frère, elle claque contre le mur tellement j'y suis allé forte avec cette putain de porte. Derrière cette entrée se trouve une pièce peinte entièrement en rouge avec uniquement une chaise au centre. Je sens sous ma main Samaël se crisper, il sait où l'on se trouve alors que moi, pas du tout, mais vu comme il tremble, ce n'est pas une très bonne nouvelle pour lui. Mon frère se met alors à me supplier, à s'excuser, je ne sais pas du tout ce qu'il se passe, alors que j'allais lui demander qu'est-ce qu'était ce bordel et aussi de se la fermer accessoirement, mon père se matérialise devant moi.

- « Bonjour ma fille ! Premièrement excuse-moi pour la dernière fois, je n'avais rien à dire sur ton bébé même si ce sera un monstre, deuxièmement tu te trouves dans la salle des tortures, elle se matérialise seulement quand tu en as vraiment besoin et que la personne le mérite vraiment, troisièmement, le temps est figé dans cette salle donc n'aura aucune influence sur ton enfant mais sache que le temps passe quand même dans ton monde, donc ne reste pas trop longtemps, et dernièrement, je te laisse carte blanche sur mon fils. Tu dois savoir que tout ce qu'il te dira sera vrai, ici il n'a pas le droit de mentir, s'il ment il recevra un sort de torture. Tu as bien tout compris. » Mon père me dit tout ça sans problème et très calmement et je ne relève pas la pique sur mon bébé je ne veux pas m'énerver plus.

- « Oui j'ai bien compris, Papa. »

Alors que mon père vient de partir je place Samaël sur la chaise et des lanières entourent automatiquement ses poignets, pratique. Je ne sais vraiment pas pourquoi mais je sens que cet interrogatoire va durer longtemps, très longtemps. Sans que je me rende compte mes vêtements ont changé et je me retrouve avec une sorte de combinaison en latex genre sado-maso qui moulait beaucoup trop, je ne comprends vraiment pas, ce n'est pas confortable et c'est très sexuel, moi je vais juste pratiquer un interrogatoire, ils sont quand même sexistes les « administrateurs » de l'Enfer et puis ce n'est pas vraiment logique de la mettre à une femme enceinte. Bon arrête de penser à n'importe quoi et concentre-toi.

- « Pour commencer je vais tester le système de torture, tu m'aimes ? » Je dis ça le plus calmement possible, même si en vrai j'ai envie de le détruire au plus profond de son âme.

- « Mais bien sûr que je t'aime, Matthew te menaçait, il voulait te tuer. » Suite à cette phrase il lâcha un pur cri de douleur, on a l'impression qu'on lui arrache le cœur à mains nues, ça fait mal de savoir qu'il ne m'aime pas, mais je m'en doutais.

- « Très bien, grand frère » Je crache ces mots le plus méchamment possible. « Pourquoi as-tu tué Matthew ? »

- « Il interférait avec mes plans. » Là le sort ne fit pas effet, il ne ment pas.

- « Quels sont ou plutôt étaient tes plans ? »

- « Ils ne sont pas aboutis. » Il se mit à hurler de douleur, c'est jouissif de procurer toute cette douleur.

- « Alors dis-moi, quels sont tes putains de plans espèce de salaud. »

- « Je veux devenir l'être le plus puissant qu'il n'ait jamais exister. » Il dit ça d'un air mauvais et puissant.

- « Et comment tu comptais t'y prendre ? » Je dis ça d'un air mauvais et sombre.

- « Je voulais te piquer tes putains de pouvoirs, je voulais les avoir pour moi tout seul. Même si le rituel pouvait tuer ton gosse je m'en fou, je m'en foutais de toi et en fait je m'en fou de tout sauf de la puissance que je peux avoir ou plutôt que je peux te piquer. » Aucun cri ne sortit de ses lèvres, juste la vérité et ça fait mal parce que je l'aimais mon frère.

- « Tu n'es qu'un putain de monstre, mon enfant, la chair de ma chair, t'es vraiment un enculé, je vais te détruire. » Je me mets devant lui et fait apparaître ma dague et lui entaille le bras.

Il est là devant moi, il ne mérite que la mort, la seule chose qui m'empêche de le tuer c'est ma putain de conscience de merde qui m'empêche de le brûler vif, je suis une trop bonne personne. J'ai envie de lui faire du mal, je vais lui faire du mal. Je m'approche encore plus près, dans mes yeux on peut y voir de la rage pure et une grande folie meurtrière. Je le fais se lever et je le regarde avec mes yeux rouges injectés de sang plantés dans les siens. Il me regarde avec énormément de peur et ça me fait jubiler.

- « Lèves-toi et bats-toi. » Je lui dis ça alors que je sais qu'il est affaibli mais j'ai tellement hâte de tout lui faire payer.

Il court vers moi et hurle avec rage mais moi ça ne fait que me faire rire. Je ne fais apparaître que ma dague et lui une grosse épée, il essaie de me toucher par tous les moyens mais je ne fais qu'esquiver ses coups, de plus en plus de coups pleuvent, rien de bien grave jusqu'au moment où il s'approche un peu trop de moi pour son bien et je lui plante la dague dans le ventre que j'avais préalablement enflammée. Il hurla au moins pour la dixième fois depuis que nous sommes ici et je ne me lassais pas d'écouter sa douleur. Je choisi ce moment-là pour dire son châtiment :

- « Moi, Death Blood Tempérance Hell, je te déclare coupable de haute trahison Samaël Hell, tu seras dès aujourd'hui banni de la Terre pour une durée de mille ans et ta sentence est irrévocable (j'avoue ça fais un peu Ko-Lanta). »

Je sors de la pièce le laissant au sol et me suppliant de le laisser retourner sur Terre mais rien n'y fait, il n'est plus rien pour moi. Je suis resté près de dix heures dans cette salle et maintenant je dois rentrer chez moi et affronter la réalité. Je me matérialise exactement à l'endroit où j'étais avant de partir avec Samaël. Je vais voir Camilla qui est enterré dans le jardin et vois qu'ils ont enterré Matt juste à côté, je me sens triste, c'est le deuxième mort en près d'un mois et demi, mais on est en guerre et c'est moi qui l'ai déclenchée. 

La tueuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant