Chapitre 29

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Point de vue Dalithé :

Je courais dans les couloirs froid, le mois de décembre se faisait sentir, surtout à cette heure tardive. En effet, Madame Pomfresh avait insisté pour que je fasse encore plein de test pour voir si j'étais apte à sortir de l'infirmerie. Il était donc près de 22 heures, et je courais, toujours en robe de bal, bien que assez abîmée, vers le bureau directorial. 

Je tournai au détour d'un couloir et je finis par arrivée devant la gargouille. Mais je me rendis compte que je ne connaissais pas le mot de passe.

Mais quelle conne.

Je réfléchis quelques secondes avant d'essayer le mot de passe qu'on avait utilisé pour entrer quand les garçons avaient utilisé des papipiques contre les seprentards.

-SucSuc.

Je grognai alors que l'escalier en colimaçon n'apparaissait pas. Je réfléchis encore un peu pour finir par dire, tout à fait au hasard, le premier nom de bonbon qui me passait par la tête.

-Dragée surprise.

Je vis avec étonnement que c'était le bon mot de passe et que le passage était maintenant ouvert. Je me dépêchai alors de gravir les marches, j'arrivai à la porte en bois et rentrai sans toquer. Chose que je regrettai aussitôt quand je tombai, non pas face à Dumbeldore, mais à Dumbeldore, Fol'Œil et McGonagall.

-Oh... heu... désolée... Je repasserai plus tard.

-Restez ici Black.

Je me figeais à l'ordre de Maugrey et me tournai vers les trois adultes.

-Prends donc place, Dalithé, fit le directeur.

Je m'exécutais et vint m'asseoir à la droite de McGonagall.

-Alors, que nous vaut cette entrée si... subite ? Continua Dumbeldore.

Me rappelant le pourquoi de ma venue, je perdis ma gêne et décidai d'expliquer la raison de ma venue.

-Il y a un problème.

-Et de quoi s'agit-il ? Demanda le professeur de métamorphose.

-Sirius a vu mon tatouage, et il se doute que je lui cache quelques chose. Il est d'ailleurs prêt à tout pour découvrir ce que c'est. 

-Je me doutais bien que l'un d'entre eux allait voir le tatouage.

-Vous l'aviez vu ? Demandais-je, surprise.

-Oui, confirma le directeur.

-Pourquoi ne m'avoir rien dit alors ?

-Eh bien... car nous pensons que votre groupe d'ami pourrait rejoindre l'Ordre, après les ASPICs. 

Je ne fus que peu étonnée par cette déclaration, mais tout de même, n'aurais-je pas du être au courant ?

-Et que suis-je sensée faire ?

-Rien, répondis McGonagall. 

-Rien ?

-C'est exact. Laisse les faire leur propres recherches. Ne nie pas leurs affirmations, lorsqu'elles sont justes, mais ne leur donne pas non plus trop d'indices. Un peu comme nous avec toi.

J'hochai la tête, me rendant compte que cette situation pouvait apporter de belles avancées comme de grosses disputes.

-Bien.

-Alors si tout est clair, je te souhaite une bonne nuit Dalithé, me congédia le directeur.

-Bonne nuit à vous aussi, répondis-je. 

La sœur d'un Maraudeur [HISTOIRE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant