Chapitre 16

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On avait enfin finit avec la maison. Les photos ornaient les murs, l'allée avait de jolies fleurs sur le chemin, ma chambre était dans les tons bleu, blanc et mauve tandis que celle de Sirius était dans les tons rouges et ors. Après tout, comme disaient les moldus, Gryffondor un jour, Gryffondor toujours.  

Remus, Lily et Peter étaient arrivés il y a 3 jours, et mon petit ami se remettait doucement de la pleine lune. Il était 6 heure du matin, je me trouvais sur le perron de la maison, le regard perdu dans le vide. 

Je pris soudain conscience de la beauté du paysage. La brume qui flottait dans l'air telle la demeure d'un ange descendu trop bas et les rayons du soleil qui tintaient le ciel en rouge et rose ainsi que les arbres en orange. Extasiée devant le spectacle, je me levais, décidant d'aller faire un tour. 

Je marchais depuis un bon quart d'heure, sentant avec satisfaction la fraîcheur matinale sur ma peau. Je m'approchais des grilles qui montraient l'entrée de la propriété. Ces grilles était le seul passage possible pour entrer, le reste du domaine était délimité par un haut et épais mur en pierre. Mais plus je m'avançais, plus une silhouette semblait se dessiner contre la grille. La chose était de petite taille, racrapotée, comme en boule. Levant ma baguette, je m'approchais. Était-ce un gobelin ? Un elfe ? Vu la taille imposante, ça ne pouvait être ça. Peut-être une créature des bois avoisinant que je ne connaissais pas ? 

Plus je m'approchais, plus je distinguais les contours. Bien vite, il me sembla reconnaître des cheveux, et aussi entendre des ronflements. Je baissais ma baguette, quelqu'un était il vraiment en train de dormir contre les grilles de la maison ? A 6 heure du matin ? Sérieusement ? Je rangeai ma baguette et entrepris de m'approcher encore plus. Je me mis bientôt accroupi pour mieux voir la personne. C'est là que je le vis. Ses cheveux en bataille, sa bouche fine, en baissant les yeux, mon regard se posa même sur ses lunettes qui avaient dû tomber lors de son sommeil. Et le pire, c'est que le jeune homme était torse nu, pour seul vêtements, un caleçon et sa baguette dans sa main. 

Je ne pus me retenir plus longtemps devant sa figure écrasée contre la grille, et je partis dans un fou rire. 

Il se réveilla en sursaut, regardant tout autour de lui. Il finit par trouver ses lunettes sur le sol, et me regarda.

-Dali' ? Pourquoi tu rigoles ? -Il regarda autour de lui et se regarda- Ah, ouais mais... Arrête de rire !

J'essayais tant bien que mal de me calmer, et avec grande difficulté, j'y arrivai. Ensuite, j'ouvris enfin les grilles, pour qu'il puisse rentrer. 

-Qu'est ce que tu fais ici ? Dans cette.... tenue ? Demandais-je en pouffant le plus discrètement possible. 

-Oh... Heu.... Ses joues virèrent au cramoisi. En fait, je dormais, lorsque j'ai entendu un bruit étrange, alors j'ai prit ma baguette, mis mes lunettes pour voir que ce qui faisait du bruit était le portoloin qui était sensé partir fin d'après midi. Alors je l'ai pris de ma main libre pour voir de plus près et il s'enclencha avant l'heure prévue.

On était arrivé sur le perron de la maison quand il eut fini de m'expliquer la raison de sa venue... matinale. 

-Mais ça fait longtemps que tu étais contre les grilles ?

-Ca dépend, quelle heure est il ?

-Près de six heure trente.

-Alors ça fait trois heures.

-Sérieux ?! Mais pourquoi tu n'as pas envoyé de patronus ?

-Un patronus ?

-Ben oui, tu sais le truc argenté en forme d'animale qui sort de ta baguette quand tu dis expecto patronum ?

La sœur d'un Maraudeur [HISTOIRE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant