Chapitre 7.

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Nous redescendons dans le salon après cette petite discussion

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Nous redescendons dans le salon après cette petite discussion. Walden est déjà en train de boire une bière tout en discutant avec Guabano. Nous les rejoignons et Walden nous tend directement une bière à chacun.

– Allez, à ton retour mon pote.

Nous trinquons tous les quatre et tout le monde finit par nous rejoindre.

– Attendez-nous quand même les jeunes. Fêtons ça tous ensemble, lance Monsieur Álvarez, le père de Guabano.

Nous nous mettons tous en cercle et trinquons une nouvelle fois pour notre ami, fils ou encore frère.

– Moi aussi je veux trinquer avec vous !

Benedetta s'incruste entre nous et tend son verre de coca, un grand sourire aux lèvres. Nous refaisons le même geste pour la troisième fois sous les rires de tout le monde puis nous nous dispersons ensuite dans la pièce.

– Alors Dem', qu'est-ce que ça fait d'être de retour sur le sol américain ? lui demande Walden.

– C'est un grand soulagement. À part si tu continues avec tes questions de vieux, là, je pense que je vais repartir.

Nous rigolons et Walden feint d'être vexé.

– Est-ce que je peux au moins te demander si cette surprise t'a plu ou pas ?

Demetrio acquiesce et nous sourions, heureux que ça lui plaise.

– Donc tu ne vois pas d'inconvénients à faire un petit discourt devant tout le monde afin de nous remercier d'être présent en ce jour si spécial et bla-bla-bla... ?

– Quoi ? Non Walden je te jure que...

– Votre attention s'il vous plaît !

Gueule Walden à travers la pièce. Tout le monde se tourne vers nous, curieux de savoir ce qu'il se passe.

– Demetrio souhaite nous dire quelques mots.

Ce dernier fusille son pote du regard et lui murmure sèchement :

– Tu vas le regretter...

Walden ricane avant de le pousser afin qu'il soit bien visible aux yeux de tous. Connaissant Demetrio et son côté taciturne, je crains que son discours ne se résume qu'à un simple : merci.

Nous savons tous qu'il n'ait pas du genre à beaucoup parler et surtout à dire ce qu'il ressent. Même nous souhaiter un joyeux anniversaire le bloque. Il nous le dit, mais soit par message soit en face quand il n'a pas le choix et encore, c'est dans un simple murmure. Tout ce qui touche à révéler ses sentiments ou ce qu'il ressent, c'est quasiment impossible.

Il se racle la gorge en regardant tout le monde, le regard presque fuyant. Il passe nerveusement une main dans ses cheveux avant de la remettre dans sa poche, l'air nonchalant.

Cicatrices - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant