Chapitre 10.

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Quelqu'un a volontairement mis le feu à notre maison, tuant nos parents au passage

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Quelqu'un a volontairement mis le feu à notre maison, tuant nos parents au passage. Je n'en reviens pas. Cette nouvelle mine mon moral encore plus et ne pas connaître ce connard me met les nerfs à rude épreuve.

Tout cela signifie qu'il est toujours dans la nature et que s'il s'en est pris à nos parents, il peut très bien s'en prendre à nous. Il aurait même pu m'atteindre lors des six derniers mois, mais en fin de compte, rien ne s'est passé. Peut-être qu'il est actuellement à notre recherche, qui sait.

Mais je me demande bien qui peut nous vouloir du mal. Nous n'avons jamais eu de problèmes majeurs dans nos vies. Du moins, pas au point de subir une telle vengeance.

Puis laisser les flics gérer n'est pas la meilleure option. Ils mettent toujours des plombs à résoudre les affaires, s'ils les résolvent bien évidemment. Ça irait beaucoup plus vite si nous nous en occupions tout seul, même Demetrio est d'accord avec moi, c'est pour dire.

En parlant de lui, j'avais très vite compris qu'il était un militaire. Maëly ne voulait pas me croire quand je lui en ai parlé il y a quelques jours de cela mais il s'est avéré que j'avais raison. La plaque d'identification que tenait mon frère dans ses mains le premier jour où nous sommes allés chez Demetrio m'a mis la puce à l'oreille. Puis cette histoire de disparition à confirmer ce que je pensais, même si je me demande toujours ce qu'il a bien pu vivre là-bas. Ça a vraiment dû être traumatisant pour qu'il ne sorte pratiquement jamais et qu'il sursaute au moindre bruit. Puis je pense que ce ne sont pas les seuls maux dont il est victime.

De toute façon, je ne suis pas prête d'en savoir plus car Hiro m'a bien fait comprendre que ma curiosité n'allait pas être comblé pour le moment.

De plus, depuis que j'ai dit à Maëly que j'avais raison sur sa profession, il n'a pas arrêté de me fixer avec un regard sombre.

Aurais-je dit quelque chose de mal ?

Nous quittons enfin le restaurant après un dernier au revoir au père de Guabano et une fois que nous arrivons tous devant, Walden s'exclame tout content :

- Et si nous allions en boîte ?

- Ça c'est une super idée ! s'exclame à son tour Guabano.

- Tu ne crois pas que le moment est mal choisis ? interrompt Charlie, légèrement gênée.

- Ça ne sera pas pour moi désolé, j'annonce encore toute retourner par ce que je viens d'apprendre.

- Je croyais que tu étais venu à New-York pour ses soirées de « pure folie » comme tu disais, râle Walden.

- Petite nature, me taquine Guabano.

- Tu peux parler l'espagnol, je lui renvoie, je ne dis pas ça car je suis fatigué, si tu veux tout savoir.

- Allez Loma ! me supplie Maëly.

- Toi, tu veux allez en boîte ? je la questionne, surprise.

Cicatrices - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant