Chapitre 31.

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Voir une personne à qui l'on tient être dans un état pareil, c'est dur

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Voir une personne à qui l'on tient être dans un état pareil, c'est dur. Très dure. Je l'ai déjà vu bourré, ce n'est pas ça le problème. Le problème c'est la raison pour laquelle il s'est mis dans cet état. Je m'y attendais de toute façon. On ne peut pas supporter une telle situation tout seul sans aucune aide. C'est impossible. Même s'il s'entêtait à dire qu'il pouvait y arriver, je ne l'ai jamais cru une seule seconde. Un homme fort psychologiquement ne peut pas tout supporter.

Honnêtement, si j'avais été à sa place, je me serais suicidé dans la cellule. Je n'aurais jamais tenu dans ces conditions. Donc ça ne m'étonne même pas qu'il ait péter les plombs. Hiro à beaucoup insister, même trop à mon goût même si j'ai également participé mais j'ai vite compris que c'était impossible de le résonner. Comme nous tous, Hiro accorde une réelle importance au fait d'aider ses potes mais des fois il ne comprend pas qu'il y a des limites. D'un côté ça vient d'une bonne intention donc on ne peut pas lui reprocher. Il donne tout pour ceux qu'il aime, comme nous tous en fait.

Je rentre enfin chez moi après cette soirée plutôt catastrophique. Je vais prendre une douche étant donné mon départ précipité pour rejoindre l'appartement deux étages au-dessus. Une fois fait, je me prépare un bon petit-déjeuner pour ce corps d'athlète que je possède car il faut bien l'entretenir. Et alors que j'ai un morceau de brioche entre les lèvres, mon téléphone sonne. Le prénom de Maëly s'affiche et sur le coup je me fige.

Nos derniers rapports n'étaient pas de ce qu'il y a des plus amicaux. Je l'ai embrassé, elle m'a repoussé puis on s'est engueuler. Je me demande donc ce qu'elle me veut.

- Ouais allô ?

C'est sûr que si tu réponds de cette manière elle va vraiment avoir envie de te parler.

- Salut heu... c'est moi.

- Oui je sais, je réponds d'une voix plutôt froide sans vraiment le vouloir.

- Je n'en ai pas pour longtemps. Est-ce que tu sais où est Loma ? J'essaie de la joindre mais elle ne répond pas.

- Normal, elle est en train de baiser avec Demetrio, je lâche cash.

- Oh... ok d'accord, je vois.

Elle semble soudainement gênée. Puis mon ton cassant n'a pas l'air d'arrangé la situation. En même temps, notre échange de la dernière fois me reste en travers de la gorge. Elle s'obstine à croire que son mec est un quelqu'un de bien. Sauf que c'est faux. Il l'ignore, ne lui apporte aucune attention et fait les choses uniquement pour son propre intérêt. Je n'appelle pas ça être un homme moi.

Dis-tu alors que tu prends les filles comme des objets uniquement pour assouvir tes besoins.

Ta gueule conscience.

- Tu es déjà réveiller ?

- Ouais, j'étais chez Demetrio.

- Il s'est passé quelque chose ?

Cicatrices - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant