À quoi bon continuer à croire en la vie quand le sort s'acharne une fois de plus contre nous ?
Pourquoi cette malédiction s'entête à nous faire souffrir alors que nous n'avons jamais rien demander, à part ne serait-ce que d'être heureux ?
Loma est...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Il part en direction de la demeure et je le suis. Nous traversons le grand salon et nous nous dirigeons vers les grands escaliers qui mènent à l'étage. Une fois en haut, plusieurs portes se situent après un espace de vie chaleureux. Nous longeons le large couloir et Demetrio pousse la dernière porte du fond. Nous atterrissons dans une chambre assez sombre, dont les murs ne semblent plus avoir croisés un signe de vie depuis longtemps.
- C'est mon ancienne chambre, intervient Demetrio devant mon air perplexe. Ne bouge pas, je reviens.
Puis il quitte la chambre. Je me retrouve seule dans cette chambre inconnue. J'en profite pour observer un peu plus l'endroit et tombe sur des cadres photos. Je m'approche du meuble en bois où ils y sont disposés. La première montre la famille Gallucci au complet. La photo semble datée d'il y a quelques années car Demetrio est beaucoup plus jeune. La seconde le montre lui seul, en train de jouer au basketball, torse nu. Même à cette époque il était déjà musclé. Je me mords la lèvre en m'imaginant déposer mes doigts sur sa peau.
La troisième le montre en tenue militaire, le visage complètement fermé en train de tenir une arme entre les mains. Cette tenue le rend sexy au possible. Puis une quatrième attire encore plus mon attention. Il s'agit d'un couple qui tient par les mains un petit garçon souriant. Je me rends compte qu'il s'agit tout simplement de lui, avec ses parents biologiques, vu le manque de ressemblance avec ses parents adoptifs. Il ne doit pas dépasser les cinq ans.
- Tiens.
Je sursaute en entendant sa voix, tout près de mon oreille. Je me retourne et il se recule, tout en me tendant un gilet en maille.
- C'est à ma mère. Mets-le en attendant de revenir dehors.
- Merci.
Il s'approche de son lit et s'y allonge, les jambes dans le vide. Cette position lui fait sortir sa chemise de son pantalon, révélant son V. Je déglutis face à cette vue.
Pour me changer les idées, je pose la seule question qui me vient à l'esprit :
- Ce sont tes parents biologiques ?
Il se redresse brusquement et observe la photo que je lui montre. Il fronce les sourcils et je peux voir de la colère se refléter dans ses yeux.
- Ouais.
- Ils te manquent ?
Ma question est sortie toute seule. Il m'intrigue tellement que ma langue se délie beaucoup trop rapidement.
- Des connards pareils ne peuvent pas me manquer.
Je suis surprise par les mots qu'il emploie les concernant. Qu'ont-ils fait pour attiser une telle colère en lui ? Ils ne peuvent pas être décédés comme les miens, il ne serait pas si en colère contre eux.
- Comment sont-ils mort, Demetrio ?
- Ils ne sont pas mort, malheureusement.
Je reste ébahie devant cette révélation. Ses parents ne sont pas morts ?
