Chapitre 18.

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Danser autour d'un feu de camp est un réel plaisir et heureusement que la musique est bonne

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Danser autour d'un feu de camp est un réel plaisir et heureusement que la musique est bonne. J'ai décidé de me laisser aller ce soir, trouvant mon attitude trop froide depuis mon arrivée ici. L'alcool aidant légèrement, bien sûr. J'ai réussi à faire venir Maëly qui se décoince au fur et à mesure et Charlie elle, s'éclate comme une folle à côté de moi. Plutôt extravertie, elle n'a pas trop de mal à se déhancher au son de la musique.

Je sens les regards posés sur nous mais j'en fait abstraction, et continue à danser. Ça fait plutôt bizarre d'être invité à une soirée où plusieurs personnalités se trouvent. Moi qui croyait qu'ils étaient plutôt du style grande villa et coupe de champagne. Milo et Charlie étant des influenceurs sur les réseaux sociaux sont plutôt connus, puis rajoutant à cela le côté sportif de haut niveau de Guabano ainsi que la popularité de Walden dans le mannequinat. Sans oublier Demetrio et sa fortune engendrée dans les services de l'armée et également du mannequinat. Finalement il n'y a que Maëly, mon frère et moi qui restons des personnes inconnues aux yeux de tous.

En parlant de mon frère, sa bouille me manque énormément mais quand on possède une telle fierté comme la mienne, le premier pas est très dur à faire. Même si la personne en face de nous est très importante. Mais le connaissant, il succombera avant moi, c'est certain.

La soirée se déroule tranquillement malgré quelques regards plus pesants qu'au début. Nous faisons en sorte avec les filles de rester uniquement toutes les trois, mais malheureusement, trois autres mecs se trouvent être très insistants.

Un d'eux commence à me coller et malgré mes nombreuses tentatives pour le repousser, il n'a pas l'air de comprendre le message.

– Dégage, je lui dis sèchement.

– Oh ça va, tu vas pas me dire qu'en dansant comme ça tu ne cherchais pas à attirer un mec.

À peine il termine sa phrase, qu'il se colle encore plus à moi et ses mains commencent à se balader. Elles me répugnent donc j'essaie de les enlever mais il est beaucoup plus fort que moi. La panique commence à m'envahir et j'essaie de trouver de l'aide autour de moi. Ses lèvres se posent dans mon cou, provoquant une horrible sensation.

Puis au moment où je vais pour le repousser, son corps est subitement arraché au miens et j'aperçois deux corps tombés au sol. Je m'écarte et il ne me faut pas longtemps pour reconnaître Demetrio.

Ce dernier vient de lui foutre une droite en pleine mâchoire et se retrouve désormais à cheval sur lui, prêt à lui en remettre une. Mais je l'interromps en attrapant son bras.

– Demetrio arrête !

Il tourne la tête vers moi et son regard noir s'adoucit légèrement à la vue du miens. Je ne suis pas une grande adepte de la violence et malheureusement, Demetrio lui, adore ça.

Il se relève et s'adresse une dernière fois au mec encore au sol :

– T'as de la chance, je n'aurais pas hésité une seconde de plus à te fracasser le crâne.

Cicatrices - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant