Chapitre 34.

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Quelle putain de bonne nuit !

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Quelle putain de bonne nuit !

Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris mon pied et la nana avec qui j'étais savait s'y prendre.

Il s'agissait d'une belle métisse aux longues jambes fines et avec une taille de mannequin. Elle se trouvait au bar hier pendant que je travaillais et elle n'a pas arrêté de me chauffer tout le long de la soirée. Donc elle a fini par atterrir dans mon pieu à la fin de mon service. On s'est éclaté et pas qu'une fois. Elle était douée et d'après les petits cris qu'elle poussait, je l'étais aussi.

Comme convenu, elle est partie dès le lever du jour mais elle m'a quand même laissé son numéro, histoire que je la rappelle dès que j'ai besoin de me détendre. En général je ne rappelle pas mais elle, elle avait quelque chose de spécial.

Après je ne suis pas comme Walden à profiter des filles H24. C'est une fois de temps en temps car il faut le dire, j'aime les histoires d'amour et être en couple me plaît. Sauf que voilà, mes histoires n'ont jamais durées bien longtemps. Soit nous étions trop différents, soit elles ne supportaient pas que je sorte seul avec les mecs, ce que je n'accepte pas étant donner qu'ils sont comme ma famille et que je ne peux pas m'empêcher de les voir. Ou alors, elles ne supportaient pas les regards des autres filles sur moi. Sans vouloir être trop narcissique, je ne m'appelle pas Walden, j'ai tendance à attirer les regards et à ne pas laisser indifférent.

Majoritairement, je me suis fait quitter mais en soi, ce n'était pas totalement de ma faute. Elles étaient trop compliquées et possessives. Très peu pour moi.

- Ça pu la baise ici.

Je pouffe de rire en entendant la voix de ma sœur. Celle-ci rentre dans la cuisine tandis que je me tourne dans sa direction. Elle s'avance vers moi et dépose un baiser sur ma joue avant de me piquer un morceau de mon sandwich que j'étais soigneusement en train de préparer.

-  Ne va pas me dire que ça te dérange, t'es loin d'être une sainte, je réponds.

Elle se met à sourire en coin. Je la connais par cœur. Même à ce niveau-là, alors que je suis très loin de partager ce genre de chose avec elle. Heureusement d'ailleurs, on est très loin d'aimer l'inceste dans la famille.

- Ça c'est sûr, elle me confirme, me faisant secouer la tête.

- Tu me désespères..., je soupire avant de croquer dans mon sandwich.

- Mais tu m'aimes comme je suis.

Une certaine fierté se ressent dans son intonation et je souris.

- Ça oui, je dis tout en déposant un baiser sur sa tempe.

Elle sourit et me sert dans ses bras. Loma ne montre pas beaucoup de signes d'affection donc quand je sens son corps contre le miens, pour l'une des rares fois depuis le décès de nos parents, une source de chaleur se répand dans tout mon corps. Je la sers encore plus contre moi, ressentant ce besoin de réconfort. Puis quand on connait le lien qu'il y a entre des jumeaux, on ne peut que se sentir rassuré et en sécurité.

Cicatrices - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant