À quoi bon continuer à croire en la vie quand le sort s'acharne une fois de plus contre nous ?
Pourquoi cette malédiction s'entête à nous faire souffrir alors que nous n'avons jamais rien demander, à part ne serait-ce que d'être heureux ?
Loma est...
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Les rayons du soleil transpercent l'obscurité de la chambre et je me tourne dans le lit en m'étirant de tout mon long. Je remarque qu'il manque la présence de Demetrio et je me demande s'il m'a rejoint dans le lit cette nuit ou pas.
Je vais pour me rendormir quand une voix que je connais bien résonne dans l'appartement. Je n'entends pas ce qu'il dit mais au ton de sa voix, je sais qu'il est inquiet.
Je me débarrasse de la couette et me lève avant de sortir de la chambre. Je traverse le couloir et avant de descendre les escaliers, je me penche au-dessus de la rambarde et remarque mon frère ainsi que Demetrio dans le salon. Ce dernier est tranquillement installer dans le canapé en train de jouer alors que mon frère fait les cent pas à côté de lui.
Je descends et dès que je mets un pied dans le salon, Hiro se tourne vers moi et une lueur de soulagement passe dans ses yeux. Il se précipite vers moi et me prend dans ses bras.
– Putain, tu ne répondais pas au téléphone et tu n'étais pas chez toi ! Je me suis inquiéter.
– Tu ne t'es pas trop inquiéter hier soir quand t'as appris que j'étais toute seule dans un parking sans pouvoir rentrer chez moi, je rétorque avec un léger sourire amer.
Hiro grimace, conscient de son erreur. Pour se faire pardonner et parce que ça marche toujours avec moi, il dépose un tendre baiser sur ma tempe.
– Je tiens quand même à te dire que ce mec qui me sert de pote n'a rien voulu me dire de là où tu te trouvais, m'apprend-il en désignant Demetrio.
Je pense qu'il aurait été plus convenable qu'il ne sache pas que je me trouvais dans le lit de son pote. Peut-être était-ce la technique de Demetrio pour éviter qu'il me voit dans son lit et pète un câble. Après, nous n'avons rien fait d'autre que de dormir, un exploit pour ma part, surtout devant une beauté pareille.
– Il a voulu jouer avec tes nerfs, c'est tout, je lui dis en me dirigeant vers la cuisine.
– Hmm..., il râle, par contre je ne suis pas d'accord avec cette tenue Loma.
Je lève les yeux au ciel et lui lance dans le seul but de le provoquer :
– Tu devrais être content, je dors à poil d'habitude.
– Quoi ?! je l'entends crier.
Puis quelqu'un s'étouffe par la suite. Je souris quand je comprends qu'il s'agit de Demetrio. L'aurais-je pris de court ?
J'entends mon frère marmonner depuis le salon et Demetrio se racle la gorge pour retrouver une certaine contenance.
Tellement facile de les déstabiliser ces mecs.
Je me sers un verre de jus d'orange et observe en même temps la cuisine luxueuse qui me fait face. Je suis surprise de ne pas y voir de machine à café. Il y en a toujours une en temps normal.
