Chapitre 38.

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Quand je le vois allongé dans ces draps blancs, une boule d'angoisse me monte à la gorge

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Quand je le vois allongé dans ces draps blancs, une boule d'angoisse me monte à la gorge. Il est tout pâle et son visage est tuméfié. Il est mal en point et mon esprit de vengeance prend petit à petit place dans mon esprit.

L'oxygène au niveau de ses narines aide ses poumons tandis que l'électrocardioscope indique son rythme cardiaque.

Je n'ai même pas pensé à demander à Demetrio s'il sait ce que mon frère a. Mais comme si le bon Dieu m'avait entendu, quelqu'un toque à la porte et un médecin entre à l'intérieur.

- Bonsoir, Docteur Benson. C'est moi qui m'occupe de Monsieur Palvin. Vous êtes sa sœur ?

- Bonsoir, oui c'est ça.

- Bon, comme vous pouvez le remarquer, il est marqué par de nombreuses contusions. Il souffre d'un traumatisme crânien ainsi que de deux côtes cassées. Il devrait vite se remettre mais les coups qu'il a reçus ont quand même réussis à lui faire perdre connaissance mais il ne va pas tarder à se réveiller.

Un léger sourire souligne ses dires, me rassurant légèrement.

- Ça aurait pu être pire. Il a eu de la chance et heureusement que son ami était là.

Au même moment, quelqu'un toque à la porte et entre. C'est sans grande surprise et comme s'il avait entendu qu'on parlait de lui, Demetrio fait son apparition. Il parait légèrement paniqué mais sous mon regard interrogateur, reprend une certaine contenance.

- Je vais vous laisser, nous informe le Docteur avant de prendre la direction de la sortie.

- Merci, nous répondons en même temps avec Demetrio.

Puis il ferme la porte derrière lui.

Je m'affale sur le fauteuil situé à côté du lit alors que Demetrio s'assoit sur la chaise en face de moi. Je tourne la tête vers Hiro qui dort profondément, dans un état plus ou moins inconscient. Sa peau commence à prendre des couleurs qui ne me plaisent pas. Mais quand je vois son état, une question me vient soudainement à l'esprit. Je me tourne vers Demetrio qui fixe le sol d'un regard vide.

- Comment tu vas toi ?

Il sursaute et ses yeux se braquent aux miens.

- Ça va, il me répond seulement.

- T'es sûr ?

- J'ai juste quelques bleus mais rien d'alarmant, ne t'inquiète pas.

- Si justement. Tu es encore fragile physiquement et...

- Moi fragile ? T'es sérieuse ?

- Oh s'il te plait, arrête de faire le mec virile deux minutes et avoues que tu n'es pas au top de ta forme depuis ton retour, ce qui est tout à fait normal d'ailleurs.

- Tout va bien je te dis.

Son ton est sec. Il lâche un soupire avant de plonger ses mains dans ses cheveux, la tête baissée. Je décide de me lever et doucement, je me dirige vers lui. Je dépose mon index sous son menton et lui relève le visage pour que je puisse le regarder. Son visage est neutre, mais ses yeux reflètent une certaine détresse et un certain regret.

Cicatrices - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant