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Bonsoir ♥️
On se retrouve pour la page 3 de KAIRI ♥️✨
En espérant qu'il nous plaise ♥️

____

Je revins à moi après avoir perdu longuement connaissance. Je me redressai d’un bon en réalisant que j’étais dans sa chambre. Elle ressemblait à une incroyable suite luxueuse où les matériaux étaient de très bonne qualité. En effet, il y avait du marbre, du vieux parquet et même de la soie. Au sol, près de la cheminée se trouvait une peau de bête. Personnellement, j’espérais qu’elle soit fausse. Depuis qu'il m'avait forcé à avaler ce morceau de viande, j’avais pris la décision de devenir végan. Finalement, je me laissai retombé en arrière, sur le matelas terriblement confortable et moelleux. Sur le plafond juste au-dessus de ma tête, il y avait cet immense miroir. Je plongeais mon regard en moi-même, perdu dans mes pensées.

Mais quand je tournais la tête afin de changer de position, je vis le roi qui était allongé juste à côté de moi. Un sentiment de surprise me prit car je ne l’avais même remarqué dans le miroir ! Décidément, j’étais un bel idiot.

De longs cils, des cheveux décoiffés, laissant des mèches retombées sur son visage endormi, le roi était d’une beauté à faire jalouser toutes les femmes.  Le voyant endormi, je plongeai mon regard de nouveau en moi-même grâce au miroir qui se trouvait sur le plafond. C’était sûrement idiot de ma part mais en nous voyant allonger l'un contre l’autre, j'eus l'impression qu'on était un véritable couple. Enfin, vu le personnage qui se tenait à mes côtés, c’était invraisemblable, puis les hommes ne m’attiraient pas. Killik n’avait clairement pas l’image d’un homme à se poser en ménage et encore moins avec quelqu’un de moi. Je riais intérieurement à ma propre bêtise avant de le sentir bouger près de moi.

— Mh ? Kairi, tu ne dors pas ?

Je ne comprenais pas cet homme. Cependant j’avais l'impression que nous nous connaissions depuis longtemps , au fond de moi je le savais, nous étions pas spécialement proches.

— C’est qu’il fait chaud…
— Tu as froid ?


Arrête de me parler, arrête de te faire passer pour un gentil petit roi !  


— Je ne te l’ai pas dit mais j’entends tes pensées, Kairi.
— QUOI ?!

Ce fut un véritable choc, mon sang avait fait Le tour complet de mon corps. Je ne m’y attendais pas !

—Vous lisez mes pensées !
— Je ne les lis pas, je les entends, nuance.

Il me prenait pour un con ou c’était comment ? Je ne voyais pas la différence mais pour l’instant, je n’étais pas disposé à lutter contre les choses que j’ignorais. Il me prit dans ses bras, collant son  torse contre mon dos. La température qui s'en dégageait ne me déplaisait pas. Au contraire, elle était chaleureuse et rassurante... j’avais véritablement l’impression de l'avoir déjà eu contre moi.

Mais une fraction de seconde plus tard, je sentis de l'humidité dans mon cou qui me provoquait des soubresauts à mon corps frêle.

— Non...Arrêtez !?

Le roi resta silencieux tout en poursuivant ce qu’il m’affligeait. C’était tellement…bizarre de sentir sa langue lécher la peau, mais… je me sentais particulièrement bien. Je poussais de légers cris car j’étais surpris par mon corps qui découvrait de nouvelles sensations. Jamais, je n’avais eu recours à ce type de pratique… je n'avais jamais embrassé une fille alors évidemment que personne ne m'avait touché comme le roi le faisait actuellement. Cet homme semblait même y prendre un certain plaisir.

Et moi aussi, bien qu'intimidé.

— Non….Killik ?! Ah !

Le roi me retourna dans l’étreinte, pour que cette fois-ci, je me retrouve face à lui. Il était au-dessus de moi, et j'eus peur de son prochain geste, mais il avait délicatement posé son front contre le mien. plongeant ses yeux dorés dans les miens.

— Jamais plus tu ne me quitteras, Aïra.

Aïra ? C’était certainement le prénom d'une autre personne. Celui d’une femme ? D’un homme ?

— Killik , vous….

Le roi venait d’être bercé par les bras de Morphée. Il avait de vilaines poches sous les yeux. Comment pouvais-je m’endormir avec un cœur qui battait autant ?! C’était terriblement embarrassant et incompréhensible ! Mais d’un côté, c’était apaisant, je me sentais bien et en sécurité. Il me serrait fort, très forte.

Peut-être parce qu’il pensait probablement à Aïra.

Je ne sus plus trop comment mais je finis par m'endormir, espérant que le jour d’après soit mieux que le précédent.

***

Après avoir mangé et m’être lavé, j'enfilai la tenue qu’il m’avait choisi. Une blouse blanche, un pantalon huilé et des cuissardes dans un fin tissu se rapprochant de la soie. Mais en enfilant ma tenue, Killik posa ses doigts sur la peau de mon dos et me caressa en traçant des lettres.
Des lettres que je pouvais parfaitement sentir, comme si j’étais réellement marqué par Killik. Je rougissais alors en comprenant que je portais réellement la marque de Killik dans mon dos. Son prénom y était gravé quand je le vis dans le miroir.

— Mais… mais ?!

  Killik ne dit rien. Il resta silencieux, s'enfermant au plus profond de son être. Inconsciemment, j’avais compris que je portais cette marque bien avant qu'il ne me touche ou rencontre, parce que j’étais bien lié à cet homme d’une manière ou d'une autre. Mais Killik n’allait évidemment rien me dire et Aïra m'avait dit de chercher les réponses par moi-même.

  Je venais d'ailleurs de me rendre compte que le roi s’était bien habillé et qu’il terminait d’ajuster les derniers détails de sa tenue.

— Pourquoi tu baves ?
—Je ne bave pas !
— Tu me trouves beau ? Serais-je à ton goût ?

Je ne devais pas écouter les battements de mon cœur. Killik savait parfaitement comment m’embarrasser. J’étais prêt à lui prouver que même si je portais son prénom sur ma peau, je n’étais pas prêt pas à céder ou accepter quoique ce soit.

— Arrêtez deux minutes ! Le physique n'a rien à voir… vous êtes beau naturellement mais ne vous méprenez pas !

Inutile de le garder, il entendait mes pensées. Il pouvait donc bien se moquer de moi.

Mais il riait de bon cœur avant de caresser mes cheveux en bataille. C’était comme le jour et la nuit entre nous. Mais il avait quand même des moments bien lunatiques.

— Je ne t'ai pas lécher pour mon propre plaisir, bien que ta peau soit douce. Je ne suis pas un mage mais j’ai quelques connaissances en médecine magique et le contact de ma salive t'a soigné pendant ton sommeil. Tu as encore quelques sensations dérangeantes mais si je ne l’avais pas fait, tu serais mort à cause de la douleur.

Il m'avait guéri ?! Maintenant qu'il me le fit remarquer, je ne portais plus aucune trace de notre dernier conflit sur la peau. J’ignorais que Killik avait des connaissances (infimes étaient-elles) sur le domaine. La magie était complexe mais quand elle était maniée à la perfection, elle pouvait s’avérer aussi bénéfique que destructrice. Je ne croyais pas en ce genre de choses mais Killik m’avait fait changer d'avis, et c’était pour le mieux. Je supposais que la magie ne devait pas tomber entre de mauvaises mains. Un tel don était difficilement maniable et d'après les légendes, seuls de puissants esprits le pouvaient. L’univers de Death Phantom avait tout des contes pour enfants où l’on narrait les histoires d’êtres fantastiques.

— Sinon, qu’allons-nous faire aujourd’hui ?
—Je vais te montrer ce, à quoi tu as échappé en me rencontrant.

Je penchais la tête sur le côté en guise d’incompréhension. Killik se contenta de me faire signe pour le suivre.
Je crus avoir deviné. Ce roi était probablement lunatique. Comment pouvions-nous faire plus étrange et mystérieux que lui? La veille, il me serrait fort, très fort contre lui et là, il restait distant comme pas possible.

— Je te propose qu'on s'embrouille ce soir, d'accord ? Là, contente toi de me suivre.

Je devais rester sur mes gardes avec Killik qui pouvait entendre mes pensées. Je pensais que l’on serait proche mais pas du tout, l’effet inverse venait de se produire. Il pouvait entendre ce que je pensais tout bas. Au moment où je pensais, il m'entendait.

— Tu m’appartiens, ton être, ton corps.

Je pouffai un instant de rire avant de le fixer dans les yeux quand il se retourna sur moi, me rendant compte qu’il me fixait lui aussi. Il pouvait faire de mon corps ce qu’il voulait mais pas de mon cœur. J’étais prêt à ne pas me laisser faire afin de lui montrer que j’étais pas aussi naïf qu’il le croyait.

Que pensait-il ? Un cœur ne se violait pas, il se méritait ! Puis j’avais du mal à croire que ce roi était gay. Killik avait tout un royaume à ses pieds, le genre d’homme à pouvoir avoir toutes les femmes qu’il désirait.

— Tu ne donnes ton cœur que dans un amour passionnel et réciproque ?
— Oui exactement ! Et aussi à une femme !
— Je te le ferai dire. Rétorqua le roi
— Dire quoi ?

Il prit ma tête sans me faire mal entre ses grandes mains, puis il colla sa bouche contre mon oreille.

— «Je vous aime, Killik».

Je sentis des frissons envahir mon corps tout entier. Je ne serai dire si c’était de dégout… ou bien d’autre chose.

— Kairi sache que c'est une fois face à la mort qu'on prend conscience de certaines choses. Celles à laquelle nous tenons. Un enfant comme toi ignore tout de ce monde mais il n’est pas l’utopie que tu imagines.

J’ignorais pourquoi j’étais à ses côtés mais il y avait une raison à cela et je savais qu’il ne pouvait rien me dire pour l’instant. Lui et Aïra étaient mystérieux. Killik semblait avoir besoin de moi. Mais j’étais d’une nature impatiente alors j’allais de moi-même chercher les réponses qui manquaient à ce puzzle pour le reconstituer et découvrir ses secrets les plus intimes.

C'était sur ces dernières  paroles que je le suivis bien sagement. Nous arrivions dans son bureau. D’après Killik, c’était un bureau mais pour moi, c’était plutôt une bibliothèque. La hauteur sous plafond était impressionnante. Les étagères étaient pleines à craquer de livres. Un lustre suspendu en plein milieu de la salle la décorait à merveille. Les appartements du roi étaient magnifiques, et c’était bien la seule chose de belle ici ! Mais je trouvais que le palais manquait de vie. Une décoration ne suffisait pas à égayer un endroit pour le rendre chaleureux. J’avais l’impression que Killik était rongé par une très grande tristesse mais surtout par le souvenir d’un être cher. Je me demandais si cet « Aïra » n’aurait pas un lien quelconque avec Killik. Et s’il s’agissait bien de ce même garçon que dans mes rêves.
Je jetais un œil sur le bureau en vrac du roi avant de trouver une carte qui représentait tous les royaumes réunis. Je m’en saisissais avant de la regarder plus en détail. Killik me surprit en venant poser sa tête sur l’une de mes épaules. Je sentis son regard se poser sur moi un instant avant de voir sa main guider mon regard sur les différents dessins de la carte.

— Comme tu peux le constater, il existe quatre grands royaumes avec à leur tête un roi. Chacun d'eux instaurent des règles et des coutumes. Moi je règne sur le royaume d'Iris.

Je fixais Killik, un peu perplexe. Mais j’étais très attentif à ses explications.

— Me dis pas que c'est compliqué, même un esclave peut le retenir.

Je gonflais mes joues en rougissant énormément avant de fuir son regard.

— Vous avez décidez de m’énerver ?
— Tu ne dis jamais rien de gentil n'est-ce pas ?

Après ça, nous quittâmes son bureau, laissant la carte à sa place. J'avais peur de ce qu'il pouvait me réserver, même si je cachais toute ma frustration derrière mon caractère.

Nous venions d’arriver dans une arène qui se trouvait dans les sous-sol du palais. Non, du moins, les sous-sol du palais avaient accès à cet endroit.
En regardant la scène, il y avait une incroyable forêt artificielle qui entouraient les lieux. J’ignorais ce qui allait se passait mais une forêt  en plein milieu des gradins n’apportait rien de bon. J’avais un mauvais pressentiment. En tout cas, l’architecture faisait très ancienne mais elle semblait entretenue. Il faisait nuit et je trouvais ça bien étrange d’être dans un sous sol où il faisait nuit. Mis j’étais le seul à le constater, cela ne semblait pas choquer Killik et les invités déjà installés. La magie c’était simple comme un bonjour pour lui.

— Mais c’est…
— Une arène.
— Merci à vous mais j'avais remarqué.

Décidément, il me prenait pour une chose fragile et un idiot. Plus je serai con, plus il s’en amusera. Je sentis des regards se poser sur nous au même instant. Les convives invités par sa Majesté me fusillaient. Cette fois j'avais la certitude que nous, les humains n'avions pas notre place ici. Ces gens qui me dévisageaient semblaient tous venir de la noblesse. Ce n’était un secret pour personnes. Les riches jouissaient de tout tandis que les pauvres se retrouvaient à survivre dans un univers aussi violent que Death Phantom. Les humains étaient du bétail, rien de bien surprenant.

— Assis toi.

Nous avions les meilleurs places mais je n’avais pas à m’en réjouir. J’avais la certitude que j’allais assisté à quelque chose d’effrayant et rien ne semblait perturbé Killik.

— Où ça ?

Il n’y avait qu’un fauteuil à l’endroit où nous étions. Les aristocrates qui nous entouraient étaient légèrement moins bien placer que le roi d’Iris. Il fit un geste légèrement brusque et me tira à lui. J'atterris dos contre son torse, mes fesses sur ses cuisses musclées.

— Lâchez…

Il plaça l'un de ses bras autour de ma taille fortement pour m'empêcher de faire le moindre mouvements. Killik me faisait mal quand il y mit plus de force !

— Tu vas rester bien sagement ici, Kairi. 

Il susurra ces paroles à mes oreilles si froides, provoquant des frissons dans tout mon corps. Je sentis mon être vibrer et je ne saurais dire si la voix de Killik me faisait de l’effet ou si j’étais malade.

— Tu vas assister ce à quoi je t’ai préservé. Tu n’auras d'yeux que pour moi.

Sur les côtés de la scène, je pouvais voir d’immenses portes en fer s’ouvrir. Je vis l'instant d’après des prisonniers en sortir les poings liés par des menottes. Ils s’avançaient parfaitement en ligne, le regard baissé au sol, le corps tremblant. Ils étaient amaigris et crasseux. Je compris parfaitement qu’être l’esclave de Killik était pour le coup une chance. Tous ces prisonniers étaient humains et j’avais déjà capté qu’ils allaient devoir survivre pour gagner le droit de vivre en tant qu’esclave.

Les « futurs maitres » venaient de faire leur entrée sur la scène. Je tentai de me relever des genoux de Killik mais il m’en empêcha en appuyant sur ma taille à l’aide de son bras.

— Qu'est-ce que….

Je n'eus le temps de finir ma phrase que le roi se permit de poser ses mains sur mes cuisses, de façon ferme. Très ferme. Comment un homme pouvait-il  en toucher un autre ?  Ses mains me caressèrent jusqu’à ce que l'une d'entre elle atterrisse sur mon entre-jambe.

— Ah !

Il m'arracha un cri de surprise. Il me touchait là, devant tout le monde. Même si le public était trop absorbé par ce qu'il se passait sur la scène, je tentais de me débattre.

— Je vois qu'on ne t'a jamais touché ici, serais-je le premier ? Demanda-t-il.
— Allez au diable !
— Je suis le diable et toi, tu es assis juste au-dessus.
— Pourquoi…vous me faîtes…ça ?
— Parce que tu m’appartiens.

Tandis que sa mains me touchait, je fixais malheureusement des humains mourir sous mes yeux. L’un des criminels semblait différent des autres. Sa peau était bleue pâle et il avait de longues oreilles. Je compris qu’il était un elfe. Il était un être différent de Killik qui était un démon.

— Maintenant, regarde tranquillement la scène, je veux que tu réalises la chance que tu as de m’avoir.

Comment pouvais-je regarder un tel massacre ? Je voyais des personnes de mon âge mourir sous mes yeux et cela semblait exciter ces putains de démons. Killik avait fait de moi son esclave pour mieux me retourner le cerveau et maintenant que j’étais à lui, il me serait impossible de lui échapper. J’avais cru en sa gentillesse et son toucher de ce matin, Killik n’était pas différent des autres, il m’avait  bien eu.

Il était juste plus intelligent que moi et n'importe qui d’autre.

Le roi en profita pour continuer ses caresses. J'avais honte de moi et de la température de mon corps, c’était le premier à me toucher de façon aussi intime. Ses gestes n’étaient aucunement violents, bien au contraire, Killik était... attentionné.  Le roi mit sa main devant mon visage, me montrant le sperme que je venais de déverser. Je venais de jouir dans sa mains sans même m’en rendre compte. C’était la première fois que je fus autant humilié de toute ma vie. Je compris que Killik avait agi de cette manière pour mieux se moquer de moi par la suite.

— Tu es différent, à l’écart. Si je t’ai choisi c’est que j’ai mes raisons. Pour l’instant, tu n’es pas prêt à entendre la vérité sur ce monde et notre relation. Si j’ai accepté de te prendre avec moi, n’oublie jamais que ce n’était que dans mon propre intérêt.
— Vous n’êtes qu'un pervers !
— Crois-moi poussin, une fois qu'on tombe dans le sexe, on ne peut plus s'en passer. Estime toi heureux de perdre ta virginité avec moi, c’est un privilège que tous rêvent d’avoir.

Les invités semblaient apprécier le spectacle. Les cris des prisonniers résonnaient dans tout le décor. J'entendis leurs rires, voyais leurs regards et cette expression de sadisme absolue illuminer leur visage. Qu'avait-il de si drôle à regarder des hommes se faire tuer par d’autres qui ne connaissaient pas la valeur de la vie. J’étais terrorisé parce que je voyais des semblables se faire tuer mais que je ne pouvais rien faire, relié à mon bourreau. Je n'avais pas réalisé que je pleurais à chaudes larmes. J’étais faible et impuissant face à cette scène qui menaçait de me faire partir dans les vapes.

— Tu pleures, n'est-ce pas ?
— Ne faites pas celui qui s'inquiète pour moi ! Vous n’êtes …qu’une belle ordure…

Malgré mes paroles, ma voix était cassée dans ma gorge. Le souffle coupé, je ne me sentais pas bien, j'avais peur et je n'osai même pas regarder mes semblables mourir. La salle était imprégnée par l'odeur du sang et par les rires amusés du public. Ma vue était trouble, mon esprit brumeux.

Allais-je m'évanouir ? Je ressentis la peur me traverser corps et âme jusqu’à la sentir ressortir en vrai. Tellement angoissé, je finissais par vomir et le roi était le premier à s'en être inquiété. Que ce soit mon ventre ou ma tête, j'avais mal partout.

D’un geste précis, je sentis sa main sous mon dos, l’autre sous mes genoux quand il se redressa. Les regards se braquèrent sur nous mais d'un geste, Killik les fit plier. Il était dingue de constater l’autorité de ce roi et sa suprématie.

J’étais tellement faible que je me laissais faire dans ses bras. Une chose était certaine, il n'eut aucun mal à me soulever. Encore conscient j’ai su qu'il me ramenait à ses appartements.

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KAIRI (Vol.1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant