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Aujourd’hui, Killik était de sortie et bien évidemment, il avait décidé de lui-même que je resterais ici, près de Mikleo. Mais je ne comptais pas me laisser faire ! Je ne comptais pas rester derrière lui à attendre que sa Majesté, le grand Killik fasse un pas vers moi.

—Vous m’emmenez avec vous ! C’est non négociable !

Il préparait ses affaires alors que je criais face à un mur. Livres, vêtements et autres objets dont il avait certainement besoin étaient bien rangé au fond de son sac.

— Tu vas t'ennuyer, on va parler politique.
— D'accord mais je ferai le pudique le restant de mes jours avec vous, plus de sexe !

En réalité, nous ne l’avions pas refait depuis ce jour-là. Et je m’avouais ne pas être prêt pour le moment.

—Tu es dur en affaires. Très bien, tu as gagné. Mais tu as cinq minutes pour te préparer.

J’avais tenu tête à Killik. En réalité, il ne cherchait pas le conflit. Depuis qu'on s'était rapproché, cet homme était prêt à me donner le bon Dieu sans concessions.

— Nous allons sur les terres de Djinn, ce n’est pas un jeu, Kairi. M'avertit-il.
— Je ne suis pas un enfant.
— Si, bien au contraire. À seize ans, on reste encore un enfant.

Ainsi donc était le roi.

— Donc, vous aimez les enfants ?
—Kairi, ce n’est pas pareil.

Je regardais Killik qui rejeta son attention sur ses affaires. Il était grand, beau et imposant. Il était une montagne de muscles taillés dans la peau. Une peau mate et irrésistible qui allait parfaitement bien à sa chevelure dorée. J’avais déjà vu  quelqu’un de similaire, mais où ? Ma mémoire me jouait encore des tours mais j’avais bien conscience de Killik et de… de son corps. Parfois, je sentais encore sa chaleur ne faire qu’une avec la mienne.

Je terminais de préparer mes affaires avant de le suivre. Une fois de plus, c’était Milla qui nous voyagerait à nos côtés. La jument avait guéri de ses blessures. Le Roi m'aida à monter sur l'animal puis comme contre Gildarts, j’étais assis devant lui.

— J’espère qu'on pourra faire l'amour là-bas. Dit-il sans la moindre gêne.
— Sale obsédé sexuel !

Le Roi était compréhensif sur ce sujet mais il exprimait toujours ses envies. il me laissait prendre mes marques, même si à force il en devenait fou. Mais maintenant que j’étais devenu son amant, je ne pouvais plus le fuir.
Milla prenait un rythme soutenu. D’après Killik, rien ne pressait. Et sur le chemin, il m'en dit plus.

— Emil IIl ?

Emil était un fidèle ami de Killik, le seigneur du royaume de Djinn, appelé aussi les Terre du feu. Ce dernier parlait de cet individu avec beaucoup de respect à son égard. Le royaume de Djinn régnait sois le soleil et je dus mettre un foulard pour ne pas attraper de mal. Killik aussi avait couvert sa tête et je trouvais que ce type d’accessoire lui allait bien.

— Regarde, on peut apercevoir la Terre du feu.
— Oh !

Comment ne pas être sous le charme en voyant au loin un magnifique royaume ? C’était somptueux et différents d'Iris ! Milla pressa ses pas tandis que j’étais bien tenu. On se rapprochait de Djinn à grande vitesse avant d'arriver aux portes du royaume.

La façon dont étaient taillés les lieux, la fontaine en plein milieu de la capitale. Le monde qui s’y trouvait. Djinn semblait être un royaume plein de vie malgré cette chaleur étouffante. Les citoyens étaient très peur couverts mais protégeaient leur tête à l'aide de foulards. J’étais le seul à avoir une peau pâle et cela attira les regards. Mais j’étais bien trop ébahi par la capitale pour faire attention à ce détail qui n’échappa pas à Killik.

KAIRI (Vol.1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant