Page 25.

743 68 19
                                    

Je venais de me déclarer à Killik, de lui dire mes sentiments. C’était bien plus qu'un simple je t'aime, je voulais qu'il fasse de moi son époux, pas uniquement son amant. Je voulais être important à ses yeux et qu'il l’aime. Mais cela ne m’empêcha pas d’être embarrassé par cette situation. Killik était mon tout premier et je souhaitais qu'il soit mon dernier. Mais c’était peut-être égoïste de ma part de le désirer au point de souhaiter me l’accaparer.

— Kairi, tu as mal quelque part ?

J’étais si heureux que j'en pleurais. Killik semblait ignoré qu’une émotion aussi intense pouvait faire réagir le jeune garçon que j’étais.

— Ce sont des larmes de joie, Killik.

Délicatement, il vint passer une main dans mes cheveux pour me décoiffer, puis il m'offrit son plus beau sourire. Il caressa ma chevelure en passant sur mes épis. Et cela me fit beaucoup rougir.

— Je veux que les choses soient claires entre nous, Kairi. C’est le toi de maintenant qui fait battre mon cœur. Aïra est mon passé mais c'est avec le toi de maintenant que je veux bâtir un avenir serein.

S'il savait combien j'avais désiré entendre ces quelques mots. Il n'y avait pas plus belle façon de sa part pour me rendre heureux. Pour la première fois, je me sentais réellement aimé par quelqu’un, en retour de mes sentiments.

— Kairi, tu ne voulais pas me parler d'autre chose ?

Si, je devais lui dire ce que j’avais appris sur Hel, ainsi que les Alèthéias.

—Je veux d’abord mes noces…
Tout de suite, j’avais d’autres choses en tête.
—Hein ? Nous ne sommes pas encore mariés.
—Eh bien c'est l'occasion pour toi d’être… romantique. Dis-je un sourire en coin.
—Romantique, hein ? Très bien.

Il me renversa sur le lit pour se mettre au dessus de moi. Il vint  m'embrasser. Notre premier baiser de la soirée s’était montré chaste. Mais sa langue caressa soigneusement mes lèvres légèrement gercées avant de passer entre. Sans plus attendre, je joignis la mienne à notre baiser parce que j'en avais terriblement envie. Mais Killik mit fin à notre échange à contre cœur pour essayer de prendre son temps.  Il s’était habillé simplement mais de toute façon, tout lui allait comme un gant, même si c’était nu que je l’adorais le plus.
Je souriais à moi-même en venant de comprendre ce que je venais de dire.

Alors très vite, je me laissais aller et prendre au jeu de la séduction. Mes petites mains s’aventuraient sagement sur ce torse si magnifique et j'ouvris les boutons de sa chemise blanche. Timidement, je caressais ses pectoraux et sentais à quel point il passait sa vie à faire de son corps une arme de guerre.

Et ce soir, je me rendais compte que nous ferions l'amour d'une nouvelle façon. Mais je ne pus m’empêcher d’être anxieux car si nous l'avions fait à deux reprises, j'avais l'impression de redécouvrir la chose. Et Killik semblait différent. Son regard sur moi avait changé.

—Tu as peur ?
— N-Non, je…
— Il paraît que le sexe avec la personne qu'on aime est le meilleur. Tu n'as pas à en avoir peur car je prendrai soin de toi, Kairi.

Killik commença par explorer mon cou sans me mordre, mais il lécha tout de même ma peau. Puis, il continua son ascension humide jusqu’à mes tétons après avoir remonté ma tunique sur ma poitrine.

— Ah…
— Hm ? Tu es sensible ici ?

Il adorait me mordre ici et comme toujours il le faisait. Même si tout changeait à partir de ce soir dans notre relation, Killik conservait son savoir faire. Et savoir être. Ce soir n’était pas une exception, j'avais droit au désir de mon compagnon comme j’aimais le recevoir. Je tenais sa tête entre mes mains, trouvant un point d'appui mais il se stoppa avant de se redresser et de prendre mes jambes dans ses mains.

KAIRI (Vol.1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant