Nous étions dans la chambre de Killik. Enfin, notre, plus précisément. Je prenais un petit sac pour y ranger le strict minimum. Quand je pensais au périple qui nous attendait, j'étais terriblement nerveux et effrayé à l'idée de m'aventurer dans l'inconnu.
Killik s'était placé derrière moi, dans mon dos pour venir délicatement poser ses mains mes épaules. Il fit glisser une longue veste en tissu fin, le long de mon corps. Elle était violette à fleurs rouges, le tout sur un fond de petits points blancs.
—Cette veste ?
Dans mes pensées, je revoyais Aïra la portait. À la seule différence que la couleur différenciait ces deux pièces.
—C'est un Yga. Kairi, tu sais que le voyage va être long et très difficile. Tu peux rester ici, en sécurité pendant que je....
Je lui coupai la parole en l'embrassant. J'aimais avoir la sensation de contrôler la situation quand il ne s'y attendait pas. Ce grand homme me surprenait toujours avec son caractère. Mais je ne devais pas me laisser soumettre parce que j'étais humain. Moi aussi j'avais mon mot à dire sur les évènements actuels.
—Je viens de te retrouver, alors je te suivrai jusqu'au bout du monde, Killik.
Il me serra contre lui, dans ses bras où je me sentais en sécurité. Je pouvais ressentir parfaitement son amour et deviner qu'il tenait à moi.
Killik et moi se séparions pour terminer de préparer nos affaires. Puis il vint vers moi.
—Ce soir, nous dînerons avec Mikleo. Il souhaite te présenter quelqu'un. M'informa-t-il. Si nous rencontrons Hel ou les Alèthéias, il nous faudra la protection des deux autres esprits. Mais ce ne sera pas suffisant contre nos adversaires. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers et devons trouver des alliés.
Killik avait raison. La puissance des esprits n'allaient pas suffire. Je ne savais toujours pas me servir de mes pouvoirs. Mais Killik était là.
Après notre soirée en amoureux, mes démons m'avaient rattrapés. J'avais succombé un premier temps et m'étais fait du mal aux poignets. Killik avait toujours su m'arrêter avant que je ne dérape davantage. Mais je cauchemardais en revoyant le visage de Gildarts le hanter les nuits. Sa présence semblait si réelle, comme si j'étais lié à mon bourreau tant qu'il était en vie.
Killik embrassait chaque fois mes cicatrices. Elles n'étaient pas vraiment visibles et se cachaient facilement sous mes vêtements. Mais elles peinaient énormément mon compagnon. Mais Killik prenait toujours un petit temps pour baiser ces marques en me complimentant afin de me rassurer.
— Tu me donne envie de te faire l'amour Kairi.
Il me mordit amoureusement l'oreille.
— On d-doit se préparer, le capitaine n-nous attend !
Il passa une main sous mes vêtements habillement, venant caresser mon dos.
—Tu ne veux pas ?
J'espérais que ce soit une blague. Comment ne pas céder à Killik, hein ? Rien que de me sentir aussi proche de lui, j'en avais des papillons dans le ventre.
Je ne pus cacher mes joues rouges lorsque mon homme me plaqua contre la baie vitrée de la pièce. Il m'infligea de milliers de baisers sur le corps. Mon cou, mes clavicules, tout mon être allait une fois de plus se donner à lui. J'étais même nu sans m'en rendre compte. Mes jambes elles, passèrent naturellement autour de la taille de Killik pour me maintenir et ainsi, être dans la meilleure position.
Mon fiancé mit deux doigts en moi sans la moindre difficulté. Comme si mon intimité s'était habituée à lui, comme si elle le réclamait... Il ne mit aucun lubrifiant, aucun préservatif sur son sexe et je préférais qu'il en soit ainsi. J'aimais le sentir entièrement en moi-même si cela était par moment douloureux.
En me réveillant de la forêt d'Iris , je n'avais is de souvenirs de ma vie d'avant, hormis Lisla et Kotaro. Mais en partageant mon quotidien aux de Killik, j'avais pu voir à quel point il était constamment désiré. Les femmes me jalousaient car j'étais l'heureux élu de son cœur.
Au final, nous avions couché ensemble et nous étions lavés. Puis préparés pour le dîner de ce soir. Mikleo était déjà présent quand nous arrivions, mais ce dernier était accompagné.
Une fois installé à table, Mikleo allait droit au but. Il me présenta une femme incroyablement belle, au corps de déesse. La belle et mystérieuse femme possédait une magnifique et longue chevelure noire, en plus d'avoir d'incroyables yeux rouges.
— Je te présente Feng Mustang, mon bras droit au sein de l'armée d'Iris. Elle t'accompagnera avec Killik.
Elle était divinement belle, mes yeux ne la quittèrent pas. Elle était différente de la princesse, mais tout aussi magnifique. Elle possédait un côté mystérieux avec son apparence sombre.
Mustang était cependant le genre de femme très calme. Il était impossible de décrire ce qu'elle ressentait. Mais elle dégageait beaucoup d'assurance. Elle restait discrète sur mes questions si ce n'est qu'elle avait une sœur aînée.
L'aînée portait le prénom de Valkyria et me rappelais d'avoir déjà entendu son nom quelque part. malheureusement je ne m'en souvenais plus.
—En tant que nouvelle vie d'Aïra, tu es capable d'utiliser la magie.
Killik marqua une courte pause avant de reprendre son discours.
— Bien qu'il te faut la bénédiction des esprits. Mais tu as déjà celle de Syphie. C'est grâce à la partie restante d'Aïra que tu es capable d'utiliser ce pouvoir. Mais il te faudra apprendre à contrôler tout ceci. Rassure toi, nous prendrons le temps nécessaire le moment venu. En attendant, reste concentré dans ta quête des esprits.
J'ignorais si j'aurai la même assurance que lui, ou bien même le courage de mon double. Mais quand j'entendais parler de ce garçon, ce n'étaient qu'à travers d'éloges. Pourtant, Aïra était un garçon tourmenté par cette histoire et souffrait énormément dans son coin.
Mais sa souffrance semblait ignorée de tous, et je compris. Il était exactement comme moi. Tous deux, nous servions de notre sourire pour masquer notre peine. C'était une manière comme une autre d'avancer.
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KAIRI (Vol.1)
FantasyKAIRI [Vol 1/3] Dans un univers peuplé d'êtres surnaturels, plus extraordinaires les uns que les autres, la magie est reine dans le sombre monde de Death Phantom. Kairi est un garçon tout ce qu'il y a de plus naïf. Impuissant et sans pouvoirs face...