ACTE I : LE ROI D'IRIS : Page 1.

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Bonsoir !
Le chapitre 1 est à nouveau disponible, complètement réécrit pour l'occasion, j'espère qu'il vous plaira ♥️

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Ma première rencontre avec toi avait bouleversé mon existence, Killik. Jamais je n'aurais pensé que de cette rencontre fructueuse, naitrait un amour sans égal. Jamais je n'aurais pensé que nous vivrons des aventures plus extraordinaires les unes que les autres. Que nous finirions par nous promettre l'éternité et que je rencontrerais tant de personnes aimantes.


Deux soldats se trouvaient de chaque côtés de mon corps. Je me retrouvais À genoux, devant un homme terriblement sombre.

Leurs lances formaient une croix parfaite juste devant mon corps qui tremblait de peur. Je m'étais assoupi dans cette forêt en ignorant complètement où j'étais.

Chaque fois que je fermais les yeux, je faisais toujours le même cauchemar. Un homme dont le visage était recouvert d'ombre mangeait mon cœur. Il versait des larmes. Mais j'étais incapable de mettre un visage dessus. Je ne voyais rien d'autre que ses larmes perler.

L'homme qui se tenaient face à moi était diaboliquement grand et magnifique. Voyant que je le défiais du regard, il me tira par les cheveux en m'arrachant un premier cri plaintif. Mes yeux picotaient tandis que ma respiration s'affola. La seule chose dont j'avais envie été de vomir toute ma frustration. À en juger la salle, je me trouvais probablement dans une salle de trône puisqu'il y avait un banc royal en plein cœur de cette salle. Impossible de me débattre car mes mains se retrouvaient liées dans mon dos par des menottes.

À quelques mètres de là, se trouvait un groupe de prisonniers complétement terrorisés par ce qui se passait.

L'homme se faisait appeler Majesté, il ne m'en avait pas fallu plus pour comprendre qu'il était roi. Une peau métisse, des yeux dorés, et un visage typiquement masculin encadré par sa magnifique chevelure blonde. Il semblait au dessus de tout, sa beauté était inégalable. Je remarquai qu'il avait une boucle d'oreille pendante sur sa droite, sertie d'un rubis. À chaque petit mouvements, le bijoux brillait de milliers de couleurs.

Quand il lâcha ma chevelure, je compris que je lui étais totalement inférieur et que s'il le voulait réellement, il me briserait moi et ces personnes dans ses mains sans la moindre pitié. Pourtant, une partie de moi avait pitié de lui, je me sentais triste en le regardant dans les yeux. Cet individu me faisait de la peine et une partie de moi semblait terriblement souffrir en le regardant. J'ignorais pourquoi mais inconsciemment, je me sentais lié à lui, comme ci notre rencontre était bien plus que le hasard.

Mais nous n'étions pas dans un conte de fées où la victime finirait par aimer son bourreau. Ici, nous étions dans la réalité mais une partie de moi semblait tenir à lui plus que tout. Quand j'essayais de me souvenir du pourquoi du comment, ma tête fut prise par de violents maux. Une douleur traversa mon cœur et je fondis en larmes en vomissant tout ce que je contenais en moi, serrant mon poing devant ma poitrine.

— Quel est ton prénom ?

Il engageait le dialogue entre nous mais je restais très silencieux, tétanisé par sa prestance. Cet homme n'avait rien d'un humain. Il était le mal incarnait, les ténèbres remplissaient son cœur, ma pureté ne pouvait rien faire face à lui.

— Je te conseille de répondre, me mit-il en garde.

Quand il s'apprêta à faire un mouvement, je me mis à paniquer, puis d'instinct, je lui répondis.

— JE M'APPELLE KAIRI !
— C'est moche, se moqua-t-il
— Je ne vous permets pas !

Je venais de lui crier dessus, lui, un être suprême. Je pensais qu'il m'aurait frappé ou même tué mais il se contentait de me défier du regard en riant à gorge déployée. Je crachai alors sur le sol pour le provoquer. Pas question qu'il se joue de moi sans rien faire. Si ces hommes avaient peur et bien moi aussi. Mais j'étais pris par l'adrénaline et une partie de moi me disait que jamais, il me tuerait. J'avais l'impression de prendre de gros risque, je savais que je devais le faire. Si je venais à mourir de ses mains, je désirais qu'il garde en mémoire ma ténacité. J'étais déterminé à me battre tant que j'étais en vie. Même si face à lui j'étais faible, je ne voulais pas perdre face à lui.

KAIRI (Vol.1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant