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Nous étions enfin arrivés à Iris bien qu'il, il se faisait tard. Robert avait pris son temps sur le chemin. Il connaissait les raisons de mon état. C'était à cheval que nous avions parcouru des kilomètres.

J'étais arrivé pour mon plus grand bonheur. L'air printanier d'Iris m'avait tant manqué. J'étais heureux de traverser la capitale à cheval et de retrouver cet endroit. Mais nous n'étions pas venus ici pour une simple visite de passage. Robert me conduisit jusqu'à l'entrée du château pour me laisser retrouver Killik.

—À partir de maintenant, c'est à toi de jouer, petit.
—Mille mercis Robert !

Je venais de le serrer dans mes bras. Il était ce grand-père aimable dont j'avais toujours rêvé et le savait pertinemment. Il faisait partie de mon cœur, il avait une place énorme à l'intérieur comme pour Mikleo que je comptais bien retrouver par la même occasion, ainsi  que Jessica. Mais d'abord je devais revoir Killik, j'en avais besoin. J'ouvris timidement la porte centrale du château mais je ne vis personne pour m'accueillir.

Un instant, je doutais de moi. Peut-être avait-il cru que j'étais mort et avait cessé de me chercher ? Ou peut-être que ma disparition ne l'avait pas inquiéter et que la distance lui avait permis de comprendre qu'il ne m'aimait pas comme il le disait.
Malgré ma longue absence, je me rappelais parfaitement de ce château que j'aimais toujours autant. L'odeur de Killik remplissait l'air dans toutes les pièces que je visitais. J'étais tellement heureux de rentrer.

Mon cœur battait si fort...

Je ne savais pas trop comment d'écrire le château, il n'avait pas changé mais son aura s'était faite sombre et plus triste.

Robert m'avait affirmé que le roi avait remué ciel et terre pour me retrouver. Je ne pus m'empêcher de verser des larmes et de me mettre à courir dans tous le palais pour le retrouver. Je pleurais comme un enfant, à la recherche d'un point d'encrage auquel se tenir.

Ces derniers jours je n'avais fait que pleurer, j'étais devenu un bébé. Mais l'émotion était trop grande. Mes larmes étaient un mélange de douleur mais aussi d'impatience.

Je traversais les salles et les couloirs me fichant complétement de la douleur de mes pieds et de mes jambes. J'étais pris par cette dévorante envie de le retrouver car j'avais compris que c'était lui et pas un autre.

J'arrivais dans ses appartements. Je n'avais pas à réfléchir pour savoir ce que je devais faire. Je continuais ma course en empruntant toujours plus de portes avant d'ouvrir celle de sa chambre dans une furie incontrôlable. Je peinais à reprendre ma respiration quand je m'avançais dans la pièce. Puis, je fondis en larmes.

—Pas là... il n'est pas là...

Je me laissai tomber sur les genoux en pleurant, la tête dans mes mains. Killik n'était pas ici et le désespoir me gagna.

Je me relevais pour aller sur l'immense balcon de sa chambre. Une fois à l'extérieur, je posais simplement mes mains sur la rempart et fixais la Lune. Les étoiles illuminaient ce magnifique ciel et rapidement, le vent se leva. Il caressa ma peau avec la plus grande douceur et me fit frissonner.

En baissant mes yeux sur le paysage qui s'offrait à moi, je me figeais.

Killik se trouvait à me contempler depuis les jardins, avant de réaliser que j'étais bel et bien devant lui. Killik s'empressa de rentrer dans le palais et quand je voulus rebrousser chemin pour le rejoindre, il avait déjà gagné la pièce dans laquelle je me trouvais.
Il m'avait soulever et plaquer contre lui en répétant à plusieurs reprises mon prénom. Il me serrait fort contre son corps et je crus sentir mes os craquer sous sa force. Je fondis un peu plus en larmes en réalisant que ce contact était bel et bien réel. Je pleurais comme un enfant dans ses bras.

KAIRI (Vol.1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant