Croche de la vie, on connaît.
Point de vue interne : Tareck.
« -Tu me prends vraiment pour un con Ahmed.
-Jamais de la vie Tarik, seulement je peux pas vous donner plus. Vous venez tout le temps ici et si je commence à vous donner ce montant à chaque fois, je vais faire faillite.
- Faillite de quoi? Tu tires un max de blés avec ta boîte.
- Tu vois que les clients mais tu vois pas les dépenses, wallah je mens pas.
-1000 euros de plus ou rien.
-700 ça sera mon dernier prix.
- J'ai dis 1000 ou rien. »
Je le regard droit dans les yeux, d'un air légèrement menaçant et il finit par hocher de la tête. Je me lève et me casse sans dire en revoir. Qu'il aille se faire foutre à me prendre pour un baisé. Toujours, c'est moi qui négocie, Nabil est moins doué que Yanis (mon petit frère) parce qu'il s'en fout. L'argent ne l'a jamais intéressé et il s'est toujours contenté de peu. Mais pas moi, dès que tu y goûtes t'en veut toujours plus. C'est une drogue, une putain de drogue. Je veux plus jamais me réveiller en me demandant comment j'allais payer le loyer ou quoi que ce soit. J'appelle la QLF dans le couloir pour leur donner rendez vous en bas du bâtiment 27. En attendant je tire une cigarette de mon paquet, l'allume et tire une taffe.
« -C'est interdit de fumer dans nos locos. »
Je me retourne impassible. Pourquoi on trouve toujours le moyen de me casser les couilles quand j'essaye de me détendre?
Putain. La bella de la dernière fois, celle de la loge. J'y ai pensé en rentrant ici mais en vrai j'ai oublié deux minutes plus tard. Elle est encore plus belle que la dernière fois. Cette fois elle est mise en valeur avec son pull qui laisse voir son ventre plat et un jean avec ces éternels talons. Je la matte de haut en bas et pour finir, je la regard droit dans les yeux. Son visage est parfait, une bouche pulpeuse et rouge et des yeux...Putain limite je bandes qu'en la regardant.- Où est ce que c'est écrit?
- Certainement pas sur mon corps.
- Dommage ou sinon je ne l'aurais pas raté. »
Je m'attends à ce qu'elle me démonte mais je fus surpris de la voir me sourire malicieusement.
« -Comment va votre chère et tendre frère?
- Je suis sûr qu'il aimerais que je te passes le bonjour.
-Oh on se tutoie maintenant?
-Est ce que j'ai déjà parler de vouvoiement? »
Elle rigole. Et putain son rire chico. Je te raconte même pas. J'aimerais l'entendre tout le restant de ma misérable vie. Je la fixe et elle me tend sa main.
- Enchantée, je m'appelle Leïna.
-Tarik ou Ademos.
- Disons Tarik. »
Mon prénom sonne magnifiquement bien dans sa bouche et tout de suite des images sales passent dans ma tête. Elle le dit avec l'accent algérien.
« -Pourquoi tu es toujours dans cette boîte?
-Comme je l'ai dis à ton frère mon père en ai le PDG et je suis la directrice artistique.
-Ca taff chez son père, c'est un bail de famille?
-À vrai dire, cette boîte m'appartient et 20 autres. Mais le côté administratif ne m'intéresse pas.
-Donc t'es la patronne de ton père.
-Mon père restera toujours le patron mais disons que j'ai fais une bonne part du boulot. »
Mon téléphone sonne et à ce moment j'ai l'envie de défoncer la personne qui m'appel pour avoir interrompu cette discussion du moins interessante mais c'est Zizou (Aziz) alors je réponds. En parlant, inconsciemment, je m'éloigne et tourne le dos à la racli. Il me demande où je suis et c'est là où je me rappel que je leur est donné rendez-vous. Je lui dis que j'arrive et raccroche. Lorsque je me retourne, Leïna a disparu. J'ai envie de niquer des mères, la meuf elle me laisse en plan. Je suis un pd moi? Elle m'a soulé même si au fond je sais que c'est moi
qui lui es tourné le dos mais putain je veux encore lui parler. J'avance et cherche dans les portes ouvertes sans aucun résultat et je décide de me casser. Quand même, je suis pas un chien à lui courir après.
10 minutes plus tard, je suis au quartier et retrouve la QLF. Nab s'avance vers moi.-T'étais où frérot, ça fait une demi heure qu'on t'attend.
-J'étais en train de faire le sale boulot pendant que toi tu t'éclatais avec ta meuf.
-Mais t'es vraiment jaloux. Alors t'as eu combien?
-1000 chacun.
-Mais on avait dit 500 chacun, t'as fais comment?
-Sûrement pas en baisant une meuf.
-T'en trouve pas. »
Ça ne saurait pas tarder frérot.
Inconsciemment, j'ai pensé à cette beauté. Encore faudrait-il que j'ai l'opportunité de me la faire. J'en ai pas encore parlé à la QLF parce qu'ils vont me casser les couilles après, ils sont trop dans l'excès ces batârds. Donc on est posé devant la porte du bâtiment avec un join et on parle de tout et de rien jusqu'à que:
« -Les gars, je penses que j'ai fais une connerie.
-Quoi encore?
-J'ai oublier de mettre la capote avec une meuf tout à l'heure.
-T'es un gros batard Nabil.
-Vas-y elle m'a trop chauffer, j'ai pas eu le temps d'y réfléchir mdr. »
Je réfléchis et c'est vrai que les raclis sont archi compliqués. Nous les mecs c'est simple, c'est soit on t'aime dès la premiere fois. Soit on se fout de ta gueule. Et faut aussi comprendre les signaux tu vois. Si je te baise dès la première fois, c'est bon c'est mort. Par contre si je patiente et que je travail la chose, je suis sérieux. Apres elles nient tout et elles font les victimes. Elles me dégoutent. Espérons simplement que le futur promet mieux.
________________________________Coeurs sur vous.
VOUS LISEZ
Tu signes si je saigne?
RandomMettez vous dans la peau d'un rappeur qui pour la première fois, voit la lumière du jour. Et cette lumière le mènera au paradis comme en enfer. Point de vue exclusivement masculin. Coeurs sur vous.